Quel est votre pire souvenir en lien avec l'école ?
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C'est pas le fait le plus traumatisant (très loin de là, l'école a été un vrai calvaire pour moi) mais le seul que j'ai envie de raconter pour le moment.
Au collège, pendant une étude, une fille demande à la classe si quelqu'un aurait une cartouche d'encore pour son stylo. Moi, bon prince, j'attrape une cartouche et comme il n'est pas permis de se lever pendant une étude, je lui envoie sur son burreau. Mais là c'est le drame : la cartouche atterrit sur son cahier de grammaire, cahier qu'elle était en train de refermer, ce qui par je ne sais quelle sorcellerie, a eu pour effet de faire exploser la cartouche et d'atomiser ledit cahier.
Jusque là, c'est drôle.
Un simple et bête accident.Sauf que là toute la classe se met à s'indigner avec des "holala" et la fille menace de tout dire au proviseur. Le proviseur, c'est un peu l'incarnation du catholique rigoriste tout droit sorti du Moyen Áge si vous voulez. Tout le monde était terrorisé par lui. Et évidemment, comme manifestement l'idée de faire défoncer un bouc-émissaire par le proviseur ça amusait beaucoup mes congénères humains, la fille s'est empressé d'aller tout raconter.
Je suis donc aussitôt convoqué dans le burreau du proviseur et là je me fais littéralement défoncer. Je me souviens que le proviseur m'avait chopé par le col et plaqué contre les casiers pour m'engueuler, en plus de me tirer les oreilles comme un malade mental.J'ai du repayer le livre et m'excuser.
Le plus douloureux, dans cette histoire, c'est pas tant la violence du proviseur et son manque flagrant d'intelligence, mais plutôt le sentiment d'injustice et la fourberie de mes camarades de classe.
Une belle leçon de vie.
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@Ichabod bonjour les réactions disproportionnées qui se sont enchaînées...
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@Ichabod
Ah le collège!
on part d'une bonne intention et on se retrouve à servir de nourriture aux crocodiles
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@Jonesy J'ai passé mon enfance dans un quartier "chaud" de banlieue. En CM2, on ne cessait de nous raconter : " Quand vous allez arriver en 6e, vous serez les petits. Vous allez vous faire taper... ". Laisse tomber la dose de stress à la rentrée... Finalement pour ma part ça ne s'est pas si mal passé comparé à ce que j'ai pu observer concernant certains.
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Du coup ça me rappelle les règlements de compte "pugilats" auxquels on avait l'honneur d'assister régulièrement à la cour de récré. Hop, d'un coup il y en a deux qui se battaient. Du coup mouvement de foule pour s'agglutiner autour d'eux et vas y que ça donnait des coups de pieds aux deux challengers.

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Hier j'ai un peu discuté avec ma mère qui a ressorti des photos. Sur l'une d'elle, c'est ma première rentrée scolaire à la maternelle. J'avais 3 ans (oui, je suis de fin octobre). Je me dis, tient je ne reconnais pas l'école ??? Donc je lui demande pourquoi cela ne me rappelle rien. Ma mère m'explique qu'en fait, il y a eu un problème et ils ont du me changer d'école.
Un grand, un garçon de 5 ans n'arrêtait pas de m'embêter. Genre il me piquait les jouets à la récréation, soulevait ma jupe quand j'en avais une, etc. Je n'arrêtait pas de m'en plaindre aux maîtresse, mais cela ne changeait pas grand chose. Un jour, j'en ai eu ras le bol et je lui ai collé une droite en plein visage. Evidemment, je me suis faite grondée par les maîtresse puis mes parents ont été convoqués. Par principe, ils m'ont punie, mais mon père m'a félicitée pour ne pas m'être laissée faire. A la suite de ça, le garçon ne m'a plus embêté par contre, c'est sa grande sœur qui était en primaire juste à côté qui a pris la relève. Il y avait un grand grillage qui séparait la cours des primaires et des maternelles. J'ai eu le droit à des menaces et autres. Des turcs du genre si je t'attrape, je vais t'arracher tous les ongles, te faire manger ta langue, etc. Au bout d'un moment, j'ai décidé d'agir et j'ai voulu lui mettre mon poing dans la figure. Mais quand on à 3/4 ans et en face on a 7/8 ans, on ne fait pas le poids. Elle a réussi à m'attraper et a commencer à me tordre le bras et autres trucs du genre pour me faire mal. Déjà a cet âge j'étais une teigne têtue, alors je me suis débattue pour me libérer et j'ai réussi à lui mettre un coup de tête malgré le grillage. Suite à cela, mes parents ont décidé de me changer d'école puisque les maîtresses ne semblaient pas prendre au sérieux mes paroles quand je disais que j'étais embêtée par untel ou untel. Je suis arrivée dans une nouvelle école, celle dont je me souviens.
Personnellement, je n'ai pas été traumatisée puisque je ne m'en souvenais absolument pas puisque c'est ma mère qui m'a raconté cela hier. J'ai bien aimé quand elle m'a dit qu'à cet âge j'étais déjà un teigne qui ne se laissait pas faire. On a eu un bon fou rire.
J'ai fait toute ma maternelle et ma primaire dans une école où j'étais quasiment la seule personne "non blanche". Je suis métisse. Mais jamais on ne m'a fait le coup de l'esclavage. J'ai eu le droit à "Mon papa a dit que tous les noirs et les arabes sont des voleurs et des criminels, alors toi tu seras une voleuse" quand on jouait aux gendarmes et aux voleurs.
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Pas grand chose de gravissime durant la toute petite enfance à l'école si ce n'est deux épisodes qui coup sur coup m'ont valu la cabale de mes petits camarades.
Comme tout les matins, le trajet se faisait à pied et le sacro-saint rituel consistait à donner des coups de pieds dans des cailloux à proximité d'une mare aux canards pour que les cailloux ricochent sur l'eau. C'était rigolo.
Mais un matin la chaussure gauche est parti avec le caillou pour s'enfoncer dans la vase au milieu de la mare.
Comme j'suis déjà à ce moment là un p'tit timide qui fait des conneries sans faire exprès j'ose pas rentré à la maison par peur de prendre une beigne.
Du coup je vais à l'école, on se fou de ma gueule "han le clodo", la maîtresse me gronde, je retourne à la maison et en repassant devant la mare, un peu de rage je shoote un autre caillou et la 2éme chaussure part elle aussi rejoindre les profondeurs de l'océan.
J'ai pris ma tarte à la maison et les quolibets ont suivi quelques jours durant à l'école.
Le 2éme épisode débarque malheureusement quelques semaines après.
J'étais pourtant à un âge ou on est censé être propre mais je me suis pointé un matin à l'école et j'aime autant vous dire que j'en avais plein le froc.J'ai pas osé lever la main pour dire qu'il me fallait d'urgence allez déposer mon précieux matériel à l'endroit adéquat. Je me disais sans doute "sur un accident ça passe"
Mauvaise évaluation de la situation car le précieux nectar s'est mis à sécher et l'odeur se répandit dans la classe et c'était pas vraiment la senteur d'Azarro pour homme on va pas se mentir.
Une fois que les aromaticiens de la classe ont détecté la douille que j'essayais d'esquiver, ils s'en sont donné à coeur joie pour le reste de l'année et quand on est enfant on s'en souvient.
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En 4ème et 3ème, j'ai eu deux amies - L. et C. - la première était petite et fragile - littéralement, elle avait une sorte de handicap à cause d'un trou dans la poitrine, je sais pas ce que c'est. Et L. se laissait faire par les autres, tandis que dès que je disais un truc, elle me foutait des coups de poing. Et bon, comme j'étais gentil et patient, et que c'était une pauvre gamine qui avait une différence physique avec les autres qui l'empêchait de faire des choses dans la vie, eh bien je laissais faire.
Un jour, en 4ème, L. a été embêtée par des mecs de notre classe. Des gars relous dont les hormones commençaient à bouillonner et qui voulaient savoir ce que ça faisait d'embrasser et de toucher une fille.
Et vers qui ils se sont tournés?
Dans le mille, vers L. qui s'est laissée faire.
Alors, au moment où il la bloquent dans le couloir, collée contre un mur, harcelée par deux gars à qui elle répétait "Non, non, non", je suis arrivé - avec mon autre amie, C. - et on a chassé les gars. Par la suite, et contre l'avis de l'harcelée, je me suis senti obligé d'en parler au CPE. Parce que, bon, on va pas se mentir, c'est grave à leur âge, aux gars, de faire ça à une fille.
J'en parle donc au CPE, qui, l'heure suivante, vient dans la classe et convoque les deux gars qui ont harcelé mon amie. L., elle était en larmes en voyant que j'avais vu le CPE, elle ne voulait pas de "problèmes" avec la classe - on était pas appréciés, L., C. et moi, trop marginaux et on subissait déjà des moqueries, mais on était deux sur trois - C. et moi - à être en osef à propos de ça.Donc, les gars se voient avoir des remontrances, un petit mot de marqué dans leur dossier scolaire, et des heures de renvois avec des heures de colle en plus - de ce que j'ai pu comprendre. Ils sont revenus tout autant en larmes que L., et c'était bien fait pour eux, ils avaient juste à pas faire ça.
Evidemment, comme ils étaient bien vus par le reste de la classe, mon dieu, je m'en suis pris plein la tête par la suite - jugé comme seul responsable, parce que j'étais le moins apprécié de ce groupe de marginaux. Et j'ai eu le droit à du harcèlement - heureusement soft - pendant tout le reste de ma 4ème.
L. m'a fait beaucoup, beaucoup la gueule. Elle disait que c'était rien, qu'elle aurait pu gérer, et que c'était normal (aujourd'hui, ça me fait rire, c'est une fausse féministe pur jus qui crie pour tout et n'importe quoi, et elle est fan du remake de Ghostbuster, beurk), bref, elle banalisait les agressions faites dans les collèges, à ce moment. L. m'en a voulu vraiment fort, parce qu'elle savait que l'année suivante, on se retrouvait quasiment avec la même classe, comme on était en spécialité ECLA et Allemand. Mais bon, si j'avais pas mis mon grain de sel, elle aurait eu le harcèlement habituel et plus si affinité, par l'intervention des garçons qui sont restés dans notre classe, l'an suivant, bien sûr.Je pense que c'est l'un de mes pires souvenirs en lien avec l'école, enfin, avec le collège.
Là où j'ai donné du soutien à mon amie, L., je n'ai eu le droit qu'à davantage de crises - plus de coups de poing, et, comme elle s'est pétée le genou en début de 3ème, des coups de béquille alors que je portais son sac, lol.Aujourd'hui, je suis bien content de ne plus lui parler, même si j'ai un jour tenté un contact avec elle. Un contact qui s'est encore mal fini pour une histoire de photoshoot à 80 euros pour "bénéficier de l'aura" de son actrice préférée - ce que je n'ai pas compris, de ma réflexion d'autiste.
Voilà, voilà.
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Mois de septembre, la rentrée des classes. Je commençais normalement mes cours en seconde en internat. La proviseure entre dans la classe et en plein cours de français s'adresse à moi devant tout le monde : « Tu n'as pas le niveau pour être ici, tu retournes en classe de troisième ». Je rassemble mes affaires abasourdi par la situation et j'intègre la classe de troisième avec un sentiment terrible d'humiliation devant les autres élèves et complètement perdu. Je n'y comprenais rien, je savais pourtant que j'avais le bon niveau.
Le lendemain la proviseure revient en classe et sans aucune excuse me dit : "c'était une erreur, tu peux retourner dans ta classe de seconde". Et me revoilà de nouveau à refaire mon sac devant toute la classe. Cet événement m'a littéralement fait péter les plombs cette année-là. -
En maternelle, quand j'ai maladroitement renversé un pot de peinture sur la fresque de décoration de la kermesse.
Mis au coin et montrer du doigt par tout le monde!un traumatisme indélébile.
Non je déconne, mais ça m'avais bien marqué. Puis l'année suivante on a déménagé et à 800km, personne ne connaissait l'histoire. -
Je me rappelle d'une attitude pute que j'ai eu , il n'y avait pas assez de vélo pour tout le monde en maternel et quand ils sifflaient, on devait le donner à un autre et moi j'arrivais un peu à savoir quand ils allaient siffler alors j'allais avec mon vélo me cacher derrière un truc puis je revenais comme une petite fleur mine de rien , sale gosse !
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Entre le rejet subit de la maternelle au collège et le harcèlement en sixième qui a reprit en 3ème jusqu’à la fin du lycée, je suis servie. Mais bon, c’est du passé.
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@louikatorz Pas compris ce que tu faisais entre deux posts?
Et je ne retrouve pas non plus mon histoire d'école
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On mangeait des épinards ; je n'aimais pas les épinards. Manque de bol... Je n'aimais pas non plus ma glace...
J'avais fait l'effort de manger le quart de chaque aliment, puis j'ai tout replacé convenablement dans une assiette.
On m'a forcée à manger la bouillie. -
@astyanax C'est terrible !

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@sarah a dit dans Quel est votre pire souvenir en lien avec l'école ? :
@louikatorz Pas compris ce que tu faisais entre deux posts?
Et je ne retrouve pas non plus mon histoire d'école
Et moi, je ne comprends pas ta question. Si tu veux savoir si j'ai obéï lorsque ma prof m'a demandé de montrer mon slip en classe, bien sûr que non, je ne l'ai pas fait, j'avais suffisamment honte d'être la cible de l'hilarité générale.
Comme je l'ai écrit précédemment, après que ma mère ait vu la prof en rdv, j'ai été tranquille. -
@louikatorz je voulais dire que ma réponse n'était pas à la bonne place , de même que la tienne . Autrement j'ai tout bien suivi LOL
J'ai mis un post assez long qui devait se trouver là, je ne sais plus ou il est passé
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@carl_jung le monde est dur même en maternel ! je me faisais racketter mes goutés par 2 filles , j'arrivais pas trop à m'en sortir mais j'en tout balancé à ma mère puis elles se sont fait grondés

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@sky Bizarre j'ai eu le même problème ! Le goûter du coup , je l'avais à la sortie de l'école , j'allais dans un jardin tout près de chez nous et là c'était chouette , j'avais même de la limonade .
