Et si on s'échangeait des poèmes et des jolis mots ?
- 
					
					
					
					
  
- 
					
					
					
					
 Extrait d'Antigone d'Anouilh ....... "Comprendre… Vous n'avez que ce mot-là dans la bouche, tous, depuis que je suis toute petite. Il fallait comprendre qu'on ne peut pas toucher à l'eau, à la belle et fuyante eau froide parce que cela mouille les dalles, à la terre parce que cela tache les robes. Il fallait comprendre qu'on ne doit pas manger tout à la fois, donner tout ce qu'on a dans ses poches au mendiant qu'on rencontre, courir, courir dans le vent jusqu'à ce qu'on tombe par terre et boire quand on a chaud et se baigner quand il est trop tôt ou trop tard, mais pas juste quand on en a envie ! Comprendre. Toujours comprendre. Moi, je ne veux pas comprendre. Je comprendrai quand je serai vieille. .........Si je deviens vieille. Pas maintenant." "Vous me dégoutez tous avec votre bonheur ! Avec votre vie qu'il faut aimer coûte que coûte. On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu'ils trouvent. Et cette petite chance pour tous les jours, si on n'est pas trop exigeant. Moi, je veux tout, tout de suite, et que ce soit entier ou alors je refuse ! Je ne veux pas être modeste, moi, et me contenter d'un petit morceau si j'ai été bien sage. Je veux être sûre de tout aujourd'hui et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite ou mourir!" 
 "La vie n'est pas ce que tu crois. C'est une eau que les jeunes gens laissent couler sans le savoir, entre leurs doigts ouverts. Ferme tes mains, ferme tes mains, vite. Retiens-la. Tu verras, cela deviendra une petite chose dure et simple, que l'on grignote, assis au soleil." 
- 
					
					
					
					
 Humm. Antigone d'Anouilh, c'était pas ma cam.  
- 
					
					
					
					
 @cygoris en littérature il en faut toujours pour tous les goûts . J’ai toujours aime la façon dont Anouilh a cassé les codes des dieux et déesses . La portée symbolique à retenir et que j’ai toujours retenue est qu’ Antigone est une rebelle  d’où le choix de l’extrait .. d’où le choix de l’extrait ..
- 
					
					
					
					
 Lorsque j'étais encore en activité, j'avais une cadre infirmier qui disait : << La vie est une tartine de m.......... et on en mange un morceau tous les jours>> Elle n'avait pas tout à fait tort. Bien que, une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie. 
- 
					
					
					
					
 Je suis emue, magnifique texte 
- 
					
					
					
					
 Je parle du texte de M. Borgès ( que je ne connaissait pas) 
- 
					
					
					
					
  
 Viens t'asseoir sur un banc 5 minutes avec moi,
 pour regarder les gens qui passent là.
 Et te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra,
 En serrant dans ma main tes p'tits doigts.
  
 Puis donner à bouffer à des pigeons idiots,
 leur filer des coups d'pied pour de faux.
 J'aime entendre ton rire qui lézarde les murs,
 et qui sait, surtout, guérir mes blessures.
 Te raconter un peu quand j'étais minot,
 les bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l'marchand :
 car-en-sac et Mintho caramels à 1 franc.
  
 Viens marcher sous la pluie 5 minutes avec moi,
 et regarder la vie tant qu'elle est là.
 Te raconter la terre en te bouffant des yeux,
 te parler de ta mère un p'tit peu.
  
 Et sauter dans les flaques pour la faire râler,
 bousiller nos godasses et s'marrer.
 J'aime entendre ton rire comme on entend la mer,
 s'arrêter, repartir en arrière.
 Te raconter surtout les carambars d'antan, les coco en boite, et les vrais roudoudous
 qui nous coupaient les lèvres et nous niquaient les dents.
  
 Viens t'asseoir sur un banc 5 minutes avec moi,
 regarder le soleil qui s'en va.
 Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fous,
 te dire que les méchants c'est pas nous.
  
 Que si moi je suis barge ce n'est que de tes yeux,
 car ils ont l'avantage d'être deux.
 J'aime entendre ton rire s'envoler aussi haut,
 que s'envolent les cris des oiseaux.
  
 Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie et l'aimer même si
 le temps est assassin et emporte avec lui
 les rires des enfants...
- 
					
					
					
					
 À l’usage des humbles A l’usage des humbles, de ceux qui s’aiment, j’écris que la terre est dure, que tout passe, hormis l’amour. 
 J’écris ce que je sais et ce que nous savons, mais que nous avons à mieux connaître pour vivre,
 Que la fougère épouse le houblon,
 Que l’amour n’est jamais malheureux.
 J’écris à longue haleine parce qu’au bout du souffle il y a le rire à délivrer.
 J’écris le monde qui sera.
 Ce n’est pas en un jour qu’il viendra, mais après un long respect, une longue connaissance.
 J’écris pour assumer le bonheur.
 Et que m’importe comment si l’herbe au crépuscule a un langage stellaire.
 Si je dis que tout est familier, ceux qui s’aiment entrent sans hésiter dans le système des gravitations.
 M’entendez-vous ? La mer est à ma porte et je ne la retiens que par un tout petit peu d’imagination.
 M’entendez-vous lorsque j’accorde audience aux grands thèmes de passage ?
 Je me bats avec les éclats de rire, les armes de la jeunesse, avec la centaurée sauvage, la bourrache et le lotier.
 J’appelle au nom de la santé des prés, de la houle des sainfoins, de la sueur des hommes.
 J’appelle au nom des cheveux de l’aimée, d’une main prise sur l’épaule, d’un avenir commencé à deux.
 Avec les armes du plaisir, avec les larmes du désir.
 J’écris le bonheur sur la table.Jean Malrieu 
- 
					
					
					
					
 Pour relancer le sujet de ce cher @jool 
 C'est les vacances alors envoyons la poésie
 Il fait froid, alors:
 souvenirs d'été Une nuit langoureuse, de si douces caresses 
 Ne peut qu’être suivie, d'une journée paresse.
 Un matin du mois d’août, c’est le temps des promesses
 Promesse de s’aimer, même dans la vieillesse.De plages en discothèques, que d’instants de liesses 
 Corps et esprit en feu, refusent la sagesse.
 C’est si bon d’oublier, de rester dans l’ivresse.Mais tout a une fin, l’automne sans tendresse, 
 anéantit le rêve, des princes et princesses,
 engloutis par la vie, impitoyable Ogresse...
- 
					
					
					
					
 Si vous vous levez tôt le matin, 
 que vous allez dans une clairière, près d'une rivière,
 avant que l'astre du jour ne s'élève dans l'azur,
 vous pourrez voir la nature s'éveiller, doucement, tout doucement.
 Chaque brin d'herbe, chaque fleur, chaque arbre, chaque fruit,
 chaque source, chaque ramification de ruisseau, chaque animal,
 émet un bruit le caractérisant telle une musique faite de bruissements feutrés
 composant une mélodie gracieuse contribuant à la révélation de l'aube naissante.
 Si vous prêtez l'oreille, si vous prenez le temps d'écouter, sans faire aucun bruit,
 alors vous entendrez et vous verrez les merveilleuses choses qui donnent naissance à la vie.
- 
					
					
					
					
 "Le bonheur de demain n'existe pas. Le bonheur, c'est tout de suite ou jamais. Ce n'est pas réfléchir, dorer, organiser, capitonner la vie, mais savoir la goûter à tout instant." 
 René Barjavel
- 
					
					
					
					
  
- 
					
					
					
					
 Sur les courbes de son corps 
 J effleure le contour d un doigt
 Il dort déjà
 Je fais glisser le drap
 Et ma foi
 J en reste sans voix
 Il est nu
 ses fesses appellent
 A de douces caresses
 Il se retourne
 Enfin...... se reveil
 Excusez nous
 Nous avons besoin
 D intimité 
- 
					
					
					
					
 Nu 
 Allongé
 Ainsi
 Endormi
 Ronflant
 Même
 Sans retenue
 Je ne peux
 M empêcher
 De le désirerSa peau 
 laiteuse
 Son corps
 a nul autre
 pareil
 Me rend
 Dingue
 Mais
 C est
 sans oublier
 Son esprit
 Qui ma charmé
 En premier
 J en suis
 Toujours
 Bouleversée
- 
					
					
					
					
 Sous la couette 
 Caché
 Blotti
 Il remue
 Doucement
 Il soupire
 Il tremblote
 Le rythme
 La sueur
 Tout
 Est
 Parfait
 Divin
 Mais
 C est
 Qu un
 Rêve
 Un de plus
- 
					
					
					
					
 Le Médecins Tant-pis et le médecins Tant-mieux. « Le Médecin Tant-pis allait voir un malade, 
 que visitait aussi son confrère Tant-mieux.
 Ce dernier espérait, quoique son camarade,
 soutînt que le gisant(1) irait voir ses aïeux.
 Tous deux s’étant trouvés différents pour la cure(2),
 leur malade paya le tribut à Nature(3),
 après qu’en ses conseils Tant-pis eut été cru.
 Ils triomphaient encore sur cette maladie :
 L’un disait : il est mort, je l’avais bien prévu.
 S’il m’eût cru, disait l’autre, il serait plein de vie. »Epigramme de Jean de La Fontaine   Notes : 
 (1) ne pas confondre avec les statues couchées
 des tombeaux... ici : celui qui doit garder le lit
 (2) pour le traitement
 (3) il mourut
- 
					
					
					
					
  
- 
					
					
					
					
 @jool 
 Spécial St Valentin Cupidon exalté, ses ailes il déploya 
 Eole vint l’épauler, au hasard il vola
 Sur des êtres esseulés, ses flèches il décocha
 Et dans les cœurs glacés, une flamme il alluma.Rien ne pourra ôter, sa détermination 
 L’énergie de l’Amour, reste sa vocation
 Il ne vit que pour ça, donner de l’émotion
 Il nourrit de ses traits, la fontaine d’affection
- 
					
					
					
					
 Difficile pour un Boulanger de contenter tout le monde, car : Les magiciens réclament de la baguette, 
 Les danseurs polonais veulent du Polka,
 Les musiciens sont adeptes de la flûte,
 Les charbonniers sont fidèles au pain noir.Les exigeants veulent du pain complet, 
 Les faibles d'esprits aiment le pain sans sel,
 Les nains exigent des petits pains,
 Les cultivateurs souhaitent du pain de campagne.Les autrichiens admirent le pain viennois, 
 Les demoiselles optent pour la ficelle,
 Les gros adore le pain brioché,
 Les franciliens recherchent une parisienne.Ceux aux dents fragiles préfèrent le pain de mie, 
 Les dentistes se réservent pour le pain couronne,
 Les charcutiers prennent du pain saucisson,
 Les clients égarés aiment le pain perdu.Les travestis se jettent sur le pain bis, 
 Les orphelins ne jurent que par le batard,
 Les pétanqueurs adorent le pain en boule,
 Les vicieux ne touchent qu'aux miches.Les coiffeurs ne négligent pas le pain épi, 
 Les amateurs méridionaux préfèrent le pain d'épices,
 Les originaux sourient devant le pain fantaisie,
 Les militaires ont choisi le pain munitions.Issu de artologie 
 
			
		 
			
		 
			
		 
			
		 
  
			
		 
			
		