Les paroles marquantes
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 Attends-toi à c'que je me traîne 
 A tes pieds, Laura, j'ai constaté que mêmeUn silence de toi pouvait pousser mon rire à mourir Attends-moi, toi tu es la reine, 
 Des sommets, l'orage sévit dans les plaines[...] 
 Avec ou sans toi, j'ai quelques problèmes
 Tu t'en fous, Laura, j'suis désolé quand même
 Si tu vas par là, ça me convient aussi dépose-moiEncore une fois, c'est d'en bas que j'appelle 
 Elle se penche parfois de son nid d'hirondelle
 Daigne me recevoir, ne me laisse pas de place pour m'asseoir[...] Attends toi, à c'que je me traîne 
 A tes pieds, Laura, en attendant je sais
 Que le jour viendra, où je pourrai en mourir de rire.Noir Désir, L'Appartement 
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 "I lost a friend 
 Like keys in a sofa
 Like a wallet in the back seat
 Like ice in the summer heat
 I lost a friend
 Like sleep on a red-eye
 Like money on a bad bet
 Like time worryin' about
 Every bad thing that hasn't happened yet
 I know I'll be alright
 But I'm not tonight
 I'll be lying awake
 Countin' all the mistakes I've made
 Replayin' fights
 I know I'll be alright
 But I'm not tonight
 I lost a friend, I lost a friend
 I lost my mind
 And nobody believes me
 Say, "I know that he don't need me
 'Cause he made a little too much money to be twenty and sad"
 And I'll be fine without him
 But all I do is write about him
 How the hell did I lose a friend I never had?
 Never had"I Lost A Friend - Finneas. 
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 Jane B. (Jane Birkin, Serge Gainsbourg, sur du Chopin) Signalement 
 Yeux bleus
 Cheveux châtains
 Jane B.
 Anglaise
 De sexe féminin
 Âge : entre vingt et vingt et un
 Apprend le dessin
 Domiciliée chez ses parents
 Yeux bleus
 Cheveux châtains
 Jane B.
 Teint pâle, le nez aquilin
 Portée disparue ce matin
 À cinq heures moins vingt
 Yeux bleus
 Cheveux châtains
 Jane B.
 Tu dors au bord du chemin
 Le couteau de ton assassin
 Au creux de tes reins
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 You can't brush me under the carpet, you can't hide me under the stairs 
 The custodian of your private fears, your leading actor of yesteryear
 Who as you crawled out of the alleys of obscurity
 Sentenced to rejection in the morass of anonymity
 You who I directed with lovers will, you who I let hypnotise the lens
 You who I let bathe in the spotlights glare
 You who wiped me from your memory like a greasepaint mask
 Just like a greasepaint maskMarillion, Incubus. 
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 Noir Désir : "à la longue". " 
 Je me love dans tes bras
 Et là, je n'aimerai que toi
 À la longue
 Là, je t'aime et dans tes bras
 Toi, si tu ne loves que moi
 On prolonge
 Ton manège m'enchantait
 Tournoyait
 Autour du sentiment de
 S'y noyer
 Et la Terre s'est mise à valser
 Sûr que le fond des cendriers
 N'est pas net
 Quand toi, tu m'appelles au secours
 Ma chère folie et mon amour ma planète
 Et tu veux du silence
 En veux-tu?
 Des années lumières blanches
 Par dessus
 Il y a le bruissement de tes ailes
 Et les grands souffles qui nous appellent
 À la longue
 Toujours des fleuves qui me remontent
 Et des vomissures qui me comptent
 Parmi elles
 L'or, c'est sûr, n'est pas loin
 Cherche bien
 Des sutures et des points
 N'y font rien
 D'où vient cette créature en robe longue
 Et cette fusée encore oblongue qui se dresse
 Elle est fière et droite comme un I
 Qui peut deviner comment lui dire qu'elle cesse
 "Je suis tombé sur ce morceau que j'ai écouté en boucle dans ma jeunesse (surtout lorsque je me sentais nostalgique). Quelle re-révélation.  Paroles parfaites. Rien que de placer "tournoyer" me fait... tournoyer. "Qui peut deviner comment lui dire qu'elle cesse ?"  
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 Aujourd'hui, Thiéffaine. Avec "Les Dingues et les Paumés", je crois qu'on atteint une sorte de paroxysme. L'idéal de la métaphore. Pas de la métaphore de midinette, ici ça pique, ça attaque. Tout est de contraste, entre le classique/ancien et le trash/moderne. Pour moi, c'est un texte à analyser en cours de français : tout est libre d'interprétation, et le vocabulaire promet de nombreuses recherches. En tout cas, j'en reste coi à chaque écoute, me demandant si je suis dingue et paumé ? Je vous invite à lire les paroles, voir si les aiguilles de vos radars se mettent à danser. " 
 Les dingues et les paumés jouent avec leurs manies
 Dans leurs chambres blindées, leurs fleurs sont carnivores
 Et quand leurs monstres crient trop près de la sortie
 Ils accouchent de scorpions et pleurent des mandragores
 Et leurs aéroports se transforment en bunkers
 À 4h du matin derrière un téléphone
 Quand leurs voix qui s'appellent se changent en revolvers
 Et s'invitent à calter en se gueulant "come on"Les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie 
 Et se font boire le sang de leurs visions perdues
 Et dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie
 Ils voient se dérouler la fin d'une inconnue
 Ils voient des rois-fantômes sur des flippers en ruine
 Crachant l'amour-folie de leurs nuits-métropoles
 Ils croient voir venir Dieu ils relisent Hölderlin
 Et retournent dans leurs bras glacés de baby-dollLes dingues et les paumés se traînent chez les Borgia 
 Suivis d'un vieil écho jouant du rock'n'roll
 Puis s'enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night
 Essayant d'accrocher un regard à leur khôl
 Et lorsque leurs tumbas jouent à guichet fermé
 Ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins
 Et sont comme les joueurs courant décapités
 Ramasser leurs jetons chez les dealers du coinLes dingues et les paumés s'arrachent leur placenta 
 Et se greffent un pavé à la place du cerveau
 Puis s'offrent des mygales au bout d'un bazooka
 En se faisant danser jusqu'au dernier mambo
 Ce sont des loups frileux au bras d'une autre mort
 Piétinant dans la boue les dernières fleurs du mal
 Ils ont cru s'enivrer des chants de Maldoror
 Et maintenant, ils s'écroulent dans leur ombre animaleLes dingues et les paumés sacrifient Don Quichotte 
 Sur l'hôtel enfumé de leurs fibres nerveuses
 Puis ils disent à leur reine en riant du boycott
 "La solitude n'est plus une maladie honteuse"
 Reprends tes walkyries pour tes valseurs maso
 Mon cheval écorché m'appelle au fond d'un bar
 Et cet ange qui me gueule "viens chez moi, mon salaud"
 M'invite à faire danser l'aiguille de mon radar
 "
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 @Punk-à-chien a dit dans Les paroles marquantes : Les dingues et les paumés sacrifient Don Quichotte 
 Sur l'hôtel enfumé de leurs fibres nerveuses
 Puis ils disent à leur reine en riant du boycott
 "La solitude n'est plus une maladie honteuse"Voilà les paroles qui font danser les aiguilles de mes radars. 
 Suis bien contente d'être une dingue qui sacrifie Don Quichotte, je ne m'en porte que mieux.
 Perdre des illusions, c'est gagner en liberté . .
 Quant à ma solitude, je la bichonne, elle est ma meilleure arme contre le désenchantement ambiant. 
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 @ayamé a dit dans Les paroles marquantes : @Punk-à-chien a dit dans Les paroles marquantes : Les dingues et les paumés sacrifient Don Quichotte 
 Sur l'hôtel enfumé de leurs fibres nerveuses
 Puis ils disent à leur reine en riant du boycott
 "La solitude n'est plus une maladie honteuse"Voilà les paroles qui font danser les aiguilles de mes radars. 
 Suis bien contente d'être une dingue qui sacrifie Don Quichotte, je ne m'en porte que mieux.
 Perdre des illusions, c'est gagner en liberté . .
 Quant à ma solitude, je la bichonne, elle est ma meilleure arme contre le désenchantement ambiant. J'aurais dit exactement le contraire !  
 Perdre ses illusions dans un monde déterministe c'est se priver de libertés. 
 Et la solitude est, à on avis, la conséquence du monde actuel. La conséquence triste, pas une arme.On ne sera vraiment jamais d'accord.  
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 Je pourrais en citer beaucoup... 
 je vais commencer par celle-ci : Rag'nBone Man - Love you any less (extrait)If you're hoping we'll be home 
 Don't be afraid to ask for help
 It won't make me love you any less
 It won't make me love you any less
 Don't hide behind me
 You're strong enough to face the fall
 It won't make me love you any lessNo shame, no hurt, nothing to lose 
 My love my heart don't need to prove
 And there's nothing you can say or do
 There's no one that can change my mind
 It's not a weakness, we all have our crosses to bearC'est une chanson que le chanteur a écrit au sujet d'une personne qui souffrait du syndrome de la cabane. Il lui explique, dans cette chanson, que cette particularité ne change rien à l'amour qu'il lui porte. Évidemment, en tant que mère d'enfants autistes, ça me parle et ça me touche profondément. 
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 @Artelise a dit dans Les paroles marquantes : C'est une chanson que le chanteur a écrit au sujet d'une personne qui souffrait du syndrome de la cabane. Il lui explique, dans cette chanson, que cette particularité ne change rien à l'amour qu'il lui porte. Évidemment, en tant que mère d'enfants autistes, ça me parle et ça me touche profondément. Je suis d'accord, elle est belle dans son contenu. 
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 @Punk-à-chien : je suis solitaire depuis l'enfance, ce qui ne veut pas dire que je n'ai aucune interaction sociale : celles que j'ai sont voulues, choisies en termes de qualité et de quantité. Donc, solitude non liée aux conjonctures du monde actuel. 
 Quant aux illusions, elles sont justement ces moulins à vent...qui brassent du vent. Elles ont mené Don Quichotte à la folie.
 En fait, il ne faut pas confondre rêves et illusions.On ne sera vraiment jamais d'accord. Pas grave, on ne compte pas se marier ensemble  . .
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 Aujourd'hui, un autre géant de la chanson. Alain Bashung. Il a un tel répertoire, avec tellement pas grand chose à jeter... Alors ne parlons pas ici de formes oblongues et de totems qui nous punissent, mais plutôt d'une pianiste. " 
 Je tuerai la pianiste
 Pour ce qu'elle a fait de moi
 Chaque jour de ma vie
 Chaque semaine, chaque mois
 Et je mordrai sa joue
 Qui un jour fût à moi
 Sur le piano de ses nuits
 Sur le piano de ses draps
 Je tuerai la pianiste
 Afin que l'on sache
 Que quelque chose existe
 "
 Quiconque écoute ce morceau est percuté par les sentiments de cet homme éconduit par sa pianiste. Bien évidement, il n'a pas la moindre intention de la tuer, tout ce dont il rêve c'est de la revoir. De caresser sa joue à nouveau. Et surtout, de ne pas l'oublier.Et pour conclure cette chanson : 
 "
 Je suis un indien
 Je suis un apache
 Auquel on a fait croire
 Que la douleur se cache
 Je suis un apache
 Je suis un indien
 Auquel on a fait croire
 Que la montagne est loin
 "
  
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 Il est naturel d'avoir peur, de là naît le courage 
 Comment rêver en couleur quand l'futur n'annonce que l'orage
 Le bonheur que l'on bricole disparaît dans la grisaille
 Que nos espoirs s'isolent de la folie qui les cisaille
 Ensanglantées d'amertume, des journées de ténèbres
 Aux aurores teintées de brumes, exhume des rancunes funèbres
 Une chorale de sanglots, chantonne nos afflictions
 Transporte nos fardeaux, fredonne nos désolationsLa haine nous fait du pied, nous propose une danse 
 Mortelle et rythmée, au tempo de nos vengeances
 Si les rêves de paix, sommeillent certainement en chacun
 On peut perdre son humanité dans un labyrinthe de chagrin
 Comment raisonner, face aux soldats de la démence
 La peur nous fera prisonnier des ennemis de la clémence
 Architectes de la destruction, maçons de l'horreur
 Cultivateurs d'abomination, qui confondent beauté et laideur
 Mémoire et aigreur, désir de justice et fureur
 Tirent sur la foule des balles aussi aveugles que leur cœurPlongés dans l'excès, noyés dans la vanité 
 Les plus ignorants se croient l'élite de l'humanité
 Les folies de la colère, nous révèlent à nous-même
 On n'sait c'que l'on tolère, qu'une fois face à l'extrême
 Un seul tonnerre de violence, assourdit nos beaux discours
 Et nous v'là prêt à jeter la France dans la guerre civile d'Eric Zemmour
 C'est le jeu de la division, du commerce, de la terreur
 Comment faire sombrer la Nation dans la déraison puis l'horreur
 Des chefs d'orchestres sordides, instrumentalisent nos peines
 De piètres cupides qui détestent plus qu'ils n'aimentCeux qui désirent l'affrontement, souvent ignorent sa réalité 
 Leur arrogance n'a d'égal que leur lâcheté
 Ils soufflent sur des braises, planqués dans leur confort
 Nous chantent la Marseillaise tant que la mort reste inodore
 Ils pensent la guerre, mais ne porteront jamais le treillis
 Quand on manquera de cimetières, ils fuiront le pays
 Le laissant livré à lui-même, à feu et à sang
 Derrière les couleurs du drapeau se cachent ces ennemis de la Nation
 Semeurs de troubles, fourbes, névrosés
 Cracheurs de venin au cœur sclérosé
 Racistes décomplexés qui conceptualisent la haineMais même les Nazis, avaient leurs propres intellectuels 
 Tirons des leçons du passé, y'a même pas 100 ans l'impensable est devenu vérité
 Leurs paroles mettent des mots sur ce que leur cœur souhaite en secret
 Ils n'se sentiront apaisés que lorsque les musulmans seront traqués
 Lorsque les musulmans seront brusqués, persécutés pour leurs choix
 Lorsque les musulmans seront parqués, exécutés pour leur foi
 Ils veulent nous plonger, dans une guerre totale sans lendemain
 En cela les terroristes et eux, poursuivent le même dessein
 À bout d'souffle, la France est en apnée
 Maintenant on s'rend compte à quel point précieuse est la paixFaut-il perdre un bienfait pour en apprécier la valeur ? 
 Faut-il s'approcher du feu pour en constater la chaleur ?
 Dans c'monde globalisé, Bagdad n'est plus si loin
 Et nous n'avons qu'effleuré, l'horreur de leur quotidien
 Brutal est le réveil, de nos années d'insouciance
 Combien de peuples s'éveillent, chaque jour sous l'état d'urgence
 Emplis de compassion, quand la terreur nous assiège
 On a d'autres préoccupations, que de jouir de nos privilèges
 De la Libye à la Syrie, ils reproduisent les mêmes erreursLeur politique extérieure nous fait saigner de l'intérieur 
 Expansion guerrière, à peine maquillée
 Ambitions pécuniaires, sous couvert d'humanité
 Condamnations arbitraires puis silences injustifiés
 Utilisation vulgaire du concept de liberté
 Pour la survie des vôtres, est-c'que la mort des autres est vitale ?
 Des frappes chirurgicales, ah bon ? Sur un hôpital !?
 Comment condamner ici, tout en finançant là-bas ?
 Nous sommes otages de vos jeux de pouvoirs que vous faites passer pour des combats
 Du sang sur les mains, du pétrole dans la rétine
 Les prétendus droits humains, chaque jours ils les piétinent
 Soutiennent ceux qui les combattent, combattent ceux qu'ils soutiennent
 Démagogues bureaucrates, politique schizophrèneLa haine nous colle comme une ombre 
 Depuis qu'les faucons tirent sur les colombes
 J'essaie encore de me montrer aimant
 Un sain d'esprit gouverné par des déments
 On n'a plus pied dans cette mer de sang
 Nos désirs de paix nagent à contre-courant
 La pluie a beau tomber sur les cœurs asséchés
 On voit rarement fleurir les rochers
 La paix n'est qu'un cessez l'feu
 Car certains rient de c'qui nous émeut
 Pendant qu'les fous tailladent des innocents
 Je m'évade dans le sourire d'un enfant
 Chacune de nos nuits attend son soleil
 Faut-il que l'on meurt pour quitter le sommeil
 On n'a plus l'choix et il me semble
 On doit vivre ou mourir ensemble(Vivre ou mourir ensemble - Kery James) 
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 Au moindre coup de Trafalgar, 
 C'est l'amitié qui prenait l'quart,
 C'est elle qui leur montrait le nord,
 Leur montrait le nord.
 Et quand ils étaient en détresse,
 Qu'leur bras lançaient des S.O.S.,
 On aurait dit les sémaphores,
 Les copains d'abord.Au rendez-vous des bons copains, 
 Y'avait pas souvent de lapins,
 Quand l'un d'entre eux manquait a bord,
 C'est qu'il était mort.
 Oui, mais jamais, au grand jamais,
 Son trou dans l'eau n'se refermait,
 Cent ans après, coquin de sort !
 Il manquait encor.
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 Pour un peu d’électricité 
 On hypothèque l’humanité
 Pour quelques heures de kilowatts
 On se retrouve à quatre pattes
 Prêt à se faire sodomiser
 Par la fée électricité
 Qui nous ferai tranquillement
 Vendre notre femme et nos enfants
 Les petit gars de l’EDF
 Disent que le vent ça suffit pas
 Que le soleil c’est pas bézef
 Que l’hydrolien ça marche pas
 Pour assurer le samedi
 La consommation d’énergie
 Y a rien qui peut mieux faire l’affaire
 Qu’une bonne vielle centrale nucléaire
 Une terre par tête mais tous la gueule parterre
 Une terre par tête mais tous la gueule parterre
 Une terre par tête mais tous la gueule parterre
 Une terre par tête mais tous la gueule parterre
 Car ce qu’ils oublient de vous dire
 Pour le meilleur comme pour le pire
 C’est qu’le cadeau qu’ils vous ont fait
 Il va falloir s’en occuper
 Pour vos enfants ça peut aller
 Vous aurez l’temps d’leur expliquer
 Qu’z’êtes fait niquer sur une affaire
 Du nom de centrale nucléaire
 Mais les enfants de vos enfants
 Les p’tits enfants de vos p’tits enfants
 Allez leur dire, la belle affaire
 Qu’ils en ont pour cent millénaire…
 Des générations d’enfilés
 Par la fée électricité
 Pour que notre foutue société
 Puisse regarder sa télé
 Une terre par tête mais tous la gueule parterre
 Une terre par tête mais tous la gueule parterre
 Une terre par tête mais tous la gueule parterre
 Une terre par tête mais tous la gueule parterre
 Pour quelques tonnes de CO2
 On hypothèque l’humanité
 On s’échange ça comme on peut
 Au rendez-vous de l’OMC
 Pour quelque baril de pétrole
 On butterait la terre entière
 Mais mon confort et ma bagnole
 Mérite bien une petite guerre
 Pour une centaine d’abrutis
 Qu’on a trop longtemps laissé faire
 Des businessmen et des nantis
 Qui évoluent en hautes sphères
 Des politiques ramollis
 Des industriels grabataires
 On se retrouvent tous punis,
 Tous la gueule parterre
 Une terre par tête mais tous la gueule parterre
 Une terre par tête mais tous la gueule parterre
 Une terre par tête mais tous la gueule parterre
 Une terre par tête mais tous la gueule parterreZOUFRIS MARACAS "La fée électricité" 
 
			
		 
			
		 
			
		 
			
		 
			
		 
			
		 
			
		