Mais quelle tristesse, dans quel monde vivons nous ?
16 ans apparemment un jeune sans histoire, qui se lève et tue gratuitement une femme qui ne lui a jamais rien fait
Aux dernières nouvelles, il se dit envouté et qu'une voix lui aurait dit de tuer sa prof d'Espagnol

Voilà l'info en vidéo de France24.

C'est triste mais comme le contexte de cet homicide (qu'on se gardera bien de qualifier de meurtre ou d'assassinat pour le moment) n'a rien de systémique cela relève du fait divers.

Si ce cinglé était allé se balader au Kremlin pour s'occuper de vous-savez-qui, tout le monde le prendrait pour un héros.
Mais il n'est plus désormais qu'un criminel de plus dans nos prisons.
Que cette malheureuse enseignante repose en paix.

C'est vers 16-17 ans que certains patients peuvent déclencher certaines pathologies psychiatriques telles que la schizophrénie et notamment les pathologies relatives aux psychoses (autres termes selon les domaines) : bipolarité, paranoïa, schizophrénie. Cet adolescent n'a rien de cinglé, il a une maladie psychiatrique. Qui dit maladie dit souffrance et ce type de maladie c'est médocs à vie, suivi à vie et régulier etc. Non pas parce que ces personnes risquent de tuer des gens, ce qui est généralement faux car la plupart ne tuent pas et pour les personnes qui entendent des voix qui sont loin d'être systématiquement avec des idées meurtrières, mais simplement parce qu'elles sont malades, n'ont pas choisi de l'être et doivent être suivies.

@Miliam
Ca doit être cela, je suis quand même étonné que qques heures après le drame, ce gosse était semble t'il connu pour des troubles psy
Après comment peut on parler de maladie cachée car on parle quand même de troubles avérés donc connus
mais connus de que qui ? l'enquête devrait faire ressortir les responsabilités de chacun

https://loptimisme.com/sante-mentale-20-chiffres-a-connaitre/

Les troubles psy sont fréquents, voir article cité.

@Cynthia80
Oui tout-à-fait. Les troubles psychologiques / psychiatriques sont fréquents et plus qu'on ne le pense.

@Louikatorz a dit dans Enseignante assassinée :

Si ce cinglé était allé se balader au Kremlin pour s'occuper de vous-savez-qui, tout le monde le prendrait pour un héros.

Pierre Palmade a été hospitalisé d'urgence au Kremlin-Bicêtre

https://www.journaldesfemmes.fr/people/evenements/2893935-pierre-palmade-accident-de-voiture-images/2893939-hopital-du-kremlin-bicetre

Bon, on peut arrêter de tout mélanger avec l'affaire Palmade?

@Doc-Cranium Moi, je faisais allusion au Kremlin de Moscou.

Le problème c'est qu'on est vraiment archi nuls en matière de prévention/soin psychologiques.

Les médecins avaient pourtant prévenu qu'au sortir des confinements beaucoup de monde, et les jeunes principalement, allait disjoncté.

Après quand on voit l'histoire de Olympe, la youtoubeuse qui a conscience de sa maladie qui la rend dangereuse mais qui se fait jeter comme une malpropre quand elle appelle à l'aide...

C'est affreux ce qui est arrivé à cette enseignante.

@Louikatorz je pense que Doc Cranium a tenté un brin d'humour en jouant sur les mots !

@Hilda-1 a dit dans Enseignante assassinée :

mais qui se fait jeter comme une malpropre quand elle appelle à l'aide...

Ah bon ? Je l'ignorais

@LeaPierce a dit dans Enseignante assassinée :

@Hilda-1 a dit dans Enseignante assassinée :

mais qui se fait jeter comme une malpropre quand elle appelle à l'aide...

Ah bon ? Je l'ignorais

https://www.ladepeche.fr/2023/01/19/la-vie-je-la-ressens-comme-je-la-subis-a-23-ans-la-youtubeuse-olympe-annonce-quelle-va-recourir-au-suicide-assiste-10936242.php

Je ne dis pas que les deux souffrent de la même chose. C'est simplement que même quand ils arrivent à appeler à l'aide ils ne sont pas pris en charge. Ils peuvent même se faire bâcher.

je suis étonné que les CPE ni les surveillants n'aient pas donnés leur avis sur l'adolescent afin que les enquêteurs puissent mieux cerner sa personnalité, par exemple, à partir de son comportement en salle d'études et sur la cour de récréation. En effet, comme les surveillants sont en charge de surveiller les élèves, ils sont forcément plus observateurs et plus attentifs quand ils sont devant un groupe d'élèves en étude, et lorsque les élèves ne sont pas en classe . Comme ils doivent aussi veiller à la sécurité des élèves au sein de l'établissement scolaire, ils ont peut-être remarqué que cet élève adoptait un comportement inadapté pendant les heures de récréation. Ils ont peut -être aussi entendu des échanges verbaux entre cet élève et ses camarades de classe, dans les couloirs, à l'entrée du self, sur la cour de récréation ou en salle d'études à propos de la prof d'espagnol. L'adolescent ne supporte t-il pas la frustration ? Pouvait-il être parfois violent ?

@pedropop
il faudrait savoir aussi pourquoi il était harcelé dans son ancien collège, pourquoi il a voulu se suicider en octobre 2022 ? Est-ce que le chef d'établissement avait été informé par les parents de l'adolescent que ce dernier avait fait une tentative de suicide, qu'il était suivi par un psy, qu'il prenait un traitement médicamenteux et qu'il était aussi dépressif ? Est-il schizophrène ? Est-il manipulateur, dissimulateur ? Il a dit aux enquêteurs " qu'une petite voix qui lui parle, un être égoïste, manipulateur, égocentrique, qui l’incite à faire le mal et qui lui aurait suggéré, la veille, de commettre un assassinat." !! La petite voix ne lui a pourtant pas donné le nom de la personne qu'il devait assassiner, non ? le nom de son professeur d'espagnol ...
Cet être égoiste, manipulateur, égocentrique est peut-être l'élève qui parle de lui ?

@pedropop on n'a pas tous les détails, ça ne nous regarde pas, l'enquête commence juste. Beaucoup d'adolescents vivent des difficultés psy, s'il fallait s'inquiéter, la moitié des élèves seraient à risque...

@Cynthia80
je cite des informations lues dans un journal quotidien

""Scolarisé dans l’établissement catholique privé Saint-Thomas-d’Aquin depuis septembre, il n’y avait causé aucun problème. Très bon élève, de l’avis même de ses camarades, le lycéen excellait dans toutes les matières. Sauf en espagnol. Il en aurait développé une certaine «animosité» contre son enseignante, sans que des menaces aient été proférées, indique le procureur.

«Il n’aimait pas tellement se faire reprendre par les professeurs quand il donnait une mauvaise réponse», mais il restait «gentil avec les enseignants», précise Sofia, l’une de ses anciennes camarades de classe en troisième, au collège Chantaco de la même ville. Elle le décrit comme «un garçon timide», qui avait «deux ou trois amis mais pas beaucoup plus», «parfois arrogant» ou «colérique» avec ses camarades.""
j'ai entendu qu'il avait giflé un de ses camarades au sein de l'enceinte de son établissement scolaire

@pedropop
C'est toute la problématique entre ce qui relève du normal et du pathologique à l'adolescence. Le pathologique est difficile à discerner durant cette période car il y a un grand bouleversement pour certains adolescents par lequel la plupart des adultes sont passés : la crise d'adolescence. C'est pour ça que certains diagnostics peuvent être tardifs ou que certaines pathologies sont plus facilement diagnosticables à partir de 16-17 ans.

@pedropop a dit dans Enseignante assassinée :

La petite voix ne lui a pourtant pas donné le nom de la personne qu'il devait assassiner, non ? le nom de son professeur d'espagnol ...

Ce n'est pas comme ça que ça marche la pathologie mentale. Toutefois, je peux comprendre les suspicions parce qu'on a pas les tenants et aboutissants.

Dans tous les cas, vu la situation, ça montre qu'on ne peux pas tout contrôler, tout anticiper, tout savoir. Mais aussi que des personnes peuvent passer, pour différentes raisons, entre les mailles du filet. Et parfois, y'a des gens qui ne montrent rien de violent, d'alarmant, d'inquiétant et qui passent à l'acte.

Entre avoir une animosité contre sa prof, ne pas aimer se faire reprendre quand il se trompe, avoir giflé un de ses camarades etc. et tuer sa prof, y'a un monde. Visiblement, pour le moment, y'a rien qui indiquait qu'il allait tuer sa prof. On a tous été en animosité vis-à-vis de quelqu'un sans pour autant tuer la personne.