J’avoue ça m’est arrivé une ou deux fois d’avoir recours à la fessée quand ils étaient petit. La tapote sur la couche, j’étais poussée à bout, j’en suis pas vraiment fier. Depuis je n’ai jamais réitéré.
La dernière fois je racontais à mon fils (je ne sais plus pourquoi) que je me prenais des fessées ou des claques quand j’étais enfant par ma mère. Il m’a regardé horrifié "Ben heureusement que tu fais pas ça toi" et c’est là que je me suis rendue compte que ça pouvait être choquant alors que pour moi y’avait pas de problème ( du fait que je me sois pris des baffes pas d’en donner)
Après j’étais pas roué de coup non plus, mais bon dans les années 80 la fessée ça ne choquait personne c’était normal. J’en ai pas été traumatisé pour autant ( enfin j’ai pas l’impression )

@Kitsune sans jugement aucun : j'ai grandi dans les années 80 aussi, je n'ai jamais pris ni fessée, ni baffe. En revanche, j'ai souvenir que quand mon père ou mon grand père n'étaient pas contents, il valait mieux faire profil bas 🫠
Ma mère, en revanche, même si elle ne m'a jamais touchée, criait et faisait beaucoup de cas de tout... Ce n'est pas celle que j'écoutais le plus, et à l'adolescence on en est même venues aux mains. C'est mon père qui s'est interposé...
La "violence" fait partie des relations humaines et familiales. Je ne juge personne.

mon père était beaucoup plus dur avec nous ! que nous avec nos enfants et mes enfants sont encore moins dur avec mes petits enfants !! donc la question est!! ou est la vérité? qui à raison et pourquoi ?

@Kitsune a dit dans Interview d'une influenceuse : pour la fessée/douche froide chez les enfants :

Après j’étais pas roué de coup non plus, mais bon dans les années 80 la fessée ça ne choquait personne c’était normal. J’en ai pas été traumatisé pour autant ( enfin j’ai pas l’impression

Idem. J'ai pas dû m'en prendre beaucoup mais ça a suffit à ne pas avoir envie d'en recevoir plus. Même chose pour le martinet !
C'est une question d'époque à mon avis.

@Antigua Concernant le martinet, je me souviens que petite, quand j'allais dormir chez ma grand-mère, il y'en avait un qui était rangé dans un cagibi avec d'autres objets d'antan. Je le chipais et m'en servais en guise de jouer, sans savoir à quoi ça servait à l'époque..

@Thilde
les martinets, ça existait
on appelait ça le chat à neuf queues

Pour la fessée à main nue : Combien de fois on a pu entendre à la radio ou à la télévision :
donnez-lui une bonne fessée, il ne recommencera pas.
Cela faisait partie de l'éducation, quoi qu'en dise la jeune génération.

Je ne dis pas que c'était bien, mais c'était...
Pour preuve, en littérature :

... la plupart de ces manouvriers et de ces ménagères sont probes et respectueux du bien d'autrui. Ces sentiments leur ont été inculqués dès l'enfance par leurs père et mère qui les ont suffisamment fessés, et leur ont fait entrer les vertus par le cul. France, Dieux ont soif1912, p. 78.

Frère, père fesseur. ,,Qui dans les collèges, était chargé de donner la correction aux écoliers`` (Hautel 1808). Cf. frère fouetteur*

A.− Coups répétés donnés sur les fesses en guise de châtiment. Administrer, donner, ficher une (bonne) fessée (à un enfant). Il a eu la fessée (Ac.1835, 1878).Tout se découvrit, les vols anciens et le dernier, et elle reçut une fessée d'orties, qui lui couvrit le derrière de camboules (Goncourt, Journal,1864, p. 57).Donnons-lui une bonne fessée. Aussitôt, entourant le moine, les sœurs retroussèrent sa robe par-dessus sa tête et le frappèrent avec les poignées d'épines (France, Puits ste Claire,1895, p. 21).

Nous sommes certainement plusieurs à avoir reçu des châtiments corporels et nous en sortir plus ou moins OK. Mais pour ma part, j'étais tout de même pressé de partir de la maison, même si j'ai toujours une relation cordiale avec ma famille.

Et surtout la violence ça n'apprend pas le respect, comme le prétendent les défenseurs de la fessée, ça apprend plutôt la peur. On baisse la tête, on serre les dents et on attend que ça passe. Ça ne fait pas des enfants des personnes meilleures, ça leur apprend plutôt à cacher leurs erreurs, à mentir pour ne pas se faire prendre, ... bref pas la solution idéale.

Personnellement, j'ai eu fessé et martinets aussi petit, et même sans ça le manque d'écoute et de compréhension face à ce que je suis: hypersensible entre autre, à pas fait de moi quelqu'un débordant de confiance ou d'empathie mais plutôt une personne assez rigide sur sa façon de penser et sévère. Et ca meme sans avoir eu une enfance malheureuse. Heureusement j'ai eu le temps d'évoluer la dessus.

Des séquelles je m'en traîne aujourd'hui encore de cette éducation et j'ai parfois peu de patience et beaucoup de colère envers ma grande qui au final ne fait agir que comme moi enfant. Et ça j'ai beau lutter je sais d'où ça me vient, même si heureusement je fais tout pour ne pas reproduire se schéma.

Questions serieuses: savez vous si chez les autres mammifères les parents violentes leurs enfants? (Je parle pas de tuerie par des mâles alpha qui tuent les enfants de leurs rivals)

honnêtement j'ai été moins blessée par les quelques fessées que par les attitudes.

Concernant mon loulou nous avons plus efficace :
1- jouets à la poubelle
2- réduction de temps de jeu sur switch et portable.

@agathe a dit dans Interview d'une influenceuse : pour la fessée/douche froide chez les enfants :

Pour la fessée à main nue : Combien de fois on a pu entendre à la radio ou à la télévision :
donnez-lui une bonne fessée, il ne recommencera pas.
Cela faisait partie de l'éducation, quoi qu'en dise la jeune génération.

J'entends bien et je prends en compte le contexte d'époque malgré mon jeune âge. Seulement, ce qui est dit à la radio ou à la télé, y'a à boire et à manger. Cela vaut également pour la littérature.

Pour moi, tous châtiments corporels allant de la fessée en apparence anodine au reste, révèlent plus de l'échec et/ou d'une solution de facilité qu'autre chose. Ce n'est pas parce que à une certaine époque c'était pratique courante que c'était une solution éducationnelle.

Si pour certains, la p'tite fessée quotidienne n'a pas eu de conséquences psychologiques néfastes par la suite, que dire pour d'autres.

@Kallindra a dit dans Interview d'une influenceuse : pour la fessée/douche froide chez les enfants :

1- jouets à la poubelle

Tu jettes les jouets de ton fils ? Why ? Je comprends pas...

@LeaPierce j'avoue, faire des dons c'est quand même plus ecolo

Tu peux visuellement pour l'enfant jeter quelque chose et le donner par la suite sans qu'il le voit.

La palette de punitions ou de declencheurs* est immense.
La difficulté, la seule réelle, c'est de gérer ses propres pulsions sur le moment. Et chaque parent a en général en tête toujours un moment où il a flanché.
Parce qu'un gosse ça sait en général bien comment te mettre hors de toi. Ça ce n'est pas quelque chose de perceptible avec les gosses des autres, c'est vraiment avec les siens. Et c'est là où être deux est un atout majeur.

Moi je suis plutôt longues explications avec logique implacable, c'est efficace. Après une grosse colère naturellement
Tu réunis la perte de temps de la punition, le rappel de ta position supérieure dans l'ordre d'autorité, l'explication nécessaire à la formation et le maintien du lien (le but étant d'obtenir un échange argumenté).

Bon moi les miens sont plus grands, on est sur des choses plus complexes.

*Parce que le but de l'action est d'infléchir un comportement pour qu'il ne se produise plus.

@LeaPierce C'est la meme chose que retirer du temps de jeu. Si tu as expliqué que le comportement n'est pas correct, que tu as prévenu que la punition allait tomber et qu'il poursuit, tu appliques, c'est aussi simple que ça.
Ce type de punition évite de s'énerver, et est super efficace par contre il faut pas flancher. Càd que tu dis ce que tu fais et tu fais ce que tu dis.
Franchement, depuis qu'on applique ces 2 méthodes, on a quasiment plus de problèmes. Quand on lui dit quelque chose, il écoute.

@Barbouille a dit dans Interview d'une influenceuse : pour la fessée/douche froide chez les enfants :

@LeaPierce j'avoue, faire des dons c'est quand même plus ecolo

C'est une punition, pas un acte de solidarité.

Après on est pas con non plus, on prend des vieux trucs abimés, avec lesquels il joue plus (mais ça marche quand même) voir qui sont cassés.

@Kallindra j'ai fait un peu différemment, mais l'esprit est le même. Quand j'en avais marre de répéter 10 fois : rangez vos légos qui traînaient partout sur le tapis ", je prévenais : " je vais passer l'aspirateur et s'il y a encore des légos, tant pis, ils seront perdus ". Ils ne me croyaient pas. J'ai passé l'aspi et : " oh, un légo d'avalé, oh un autre...". Ils ont fait des yeux ronds, se sont empressés de vite ranger les autres et après ça, ils ne font plus fait damner pour ranger leurs jouets. La leçon a bien porté ses fruits .

@ayamé
ils ne jouaient qu'avec des légos ?
l'aspirateur ne pouvait pas avaler les jouets plus gros

@LeaPierce ca marche pas avec des bébés bien entendu, il faut que l'enfant ait un minimum de compréhension. Mais je dirais que ça marche des 3 ans.

@ayamé je plussoie ça aussi.

@LeaPierce Dans un cadre éducatif, tu as plusieurs temps, marquer le coup, s'assurer l'attention, définir/rappeler les règles, ouvrir la discussion plus largement etc...

Le jouet à la poubelle, ça marque le coup, ça n'a pas vocation à rester mémorable (ie identification précise du jouet) dans le temps. C'est le marqueur de courroux qui doit rester dans le temps.

@Jabba-the-Hutt Ok, c'est juste que ça ne me serait pas venu à l'esprit. Mais je n'ai jamais été que du côté enfant, d'où mes interrogations à Kalli.