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    Marion Cuerq - Droits des enfants

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    éducation enfance suède marion cuerq
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    • LeaPierce
      LeaPierce dernière édition par Shanna

      Marion Cuerq est une spécialiste des droits de l'enfant et la culture suédoise. Sur son compte Instagram, elle explique que nos représentations de l'enfance ne sont pas vraiment optimales et s'inscrivent dans un tas de violences ordinaires. Super Nanny en serait un exemple type.

      Ici, on va chercher à se mettre à place de l'enfant et à comprendre ses réactions. Un enfant qui a du mal à parler ou s'exprimer fera davantage utilisation de sa force, en frappant. Parce qu'il n'arrive pas à exprimer ce qu'il souhaite.

      Voici un lien vers un de ses derniers posts : Fait divers : Un père frappe son enfant au restaurant - Il est arrêté.

      Je trouve ce compte vraiment intéressant et pertinent, parce qu'il remet en cause notre système d'éducation où clairement on n'écoute pas nos enfants ou pas bien et qu'on les violente parfois sans en avoir conscience.

      Elle compare beaucoup selon "le filtre de la vision de l'enfant" Suède/France. Ici une vidéo comparative "filtre de la confiance vs filtre de la méfiance"

      Bref, je trouve que ce genre de sujets éveille pas mal sur la façon dont on a, presque par automatisme, de parfois mal faire les choses s'en sans rendre compte. Et là, quand c'est mis en évidence, on se dit "bah ouais, j'aurais peut-être fait pareil mince..."

      Vous en pensez quoi, vous ?

      apis 32 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 2
      • Shanna
        Shanna dernière édition par

        J'en pense que c'est pas facile d'élever un enfant. Ce qu'expose cette Marion Cuerq est intéressant et pertinent, et il est évident qu'on a bcp à apprendre du peuple suédois dans tous les domaines, vu qu'il est probablement bien plus serein que le reste du monde (rapide check : oui, clairement).
        Avoir totalement confiance dans le fait que l'enfant finira par bien faire, juste par le pouvoir de l'exemple, c'est pas évident, d'autant que l'adulte est très rarement un bon exemple en toutes circonstances. Mais je suis bien d'accord qu'il ne faut pas tomber dans l'excès inverse en se méfiant de ce que va faire l'enfant de lui-même (je défends toujours l'idée qu'il ne faut pas confondre immaturité et stupidité, les enfants ne sont ni débiles ni des aliens venus d'ailleurs...).

        1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 3
        • apis 32
          apis 32 @LeaPierce dernière édition par

          @LeaPierce
          Je ne connais pas Marion Cuerq, mais je suis d'accord avec elle : Cette mise en cause de l'éducation bienveillante parce que responsable de l'enfant roi est à la fois stupide et malhonnête.
          L'enfant a besoin d'un "cadre" sécurisant, ce n'est pas logique que celui ci doive être garanti par des violences physiques ni même des punitions.
          J'ai connu dans ma carrière pas mal "d'enfants rois", je ne trouve pas qu'ils étaient bien traités. D'abord parce qu'ils étaient insécurisés et angoissés. Ensuite, parce que les parents laxistes ne sont pas les moins violents au moment où le petit monstre qu'ils ont créé les fait craquer.
          L'éducation bienveillante n'a rien à voir avec ce laxisme. Elle s'appuie sur la gestion des émotions au cours du développement.
          Ne pas sanctionner ou traiter de "caprice" la tempête émotionnelle que le tout petit ne sait pas maitriser et l'accompagner progressivement à exprimer ses émotions, plutôt que de les étouffer, pour apprendre à gérer la frustration. Cet accompagnement amène à poser des interdits, mais toujours dans la bienveillance et la compassion.
          Ce n'est pas si facile, de grandir...

          ici et maintenant

          1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 2
          • Miss Audrey
            Miss Audrey dernière édition par Miss Audrey

            Merci, je vais aller m'abonner à son compte 🙂

            Je suis très sensible à la violence sur les enfants. J'ai souvent entendu qu'une gifle "n'a jamais tué personne" mais ça n'a rien de pédagogique. Ça n'apprend rien à l'enfant, mis à part que la violence est normale quand on est en position de force (physique, économique, sociale et affective - tout ce qu'est un parent vis à vis de l'enfant, finalement). Il y a plein d'adultes qui se souviennent des fessées ou des gifles qu'ils ont reçues, mais qui ne se rappellent plus de ce qu'on leur reprochait ce jour là. Par contre ça normalise la violence au sein du foyer et dans ses futurs rapports aux autres. L'enfant va juste intégrer qu'on peut se permettre de frapper ou rabaisser les autres quand on est frustré, triste ou en colère après eux. On va aussi lui apprendre à craindre la réaction de ses parents et je ne trouve pas ça sain. Un enfant ne devrait pas avoir peur de ses parents, à n'importe quel âge de la vie. Personnellement je ne vois pas la relation parent/enfant comme quelque chose de hiérarchisé, mais comme une relation de personne à une autre personne "en construction".

            Moi j'avoue que quand je vois un adulte qui gifle son enfant dans un lieu public, je suis toujours tentée de me demander ce qui se passe à l'abri des regards ...
            D'ailleurs quand n'importe qui (famille, ami, conjoint, collègue, inconnu) nous contrarie dans notre vie d'adulte, c'est interdit de le frapper (et heureusement). Du coup, pourquoi est-ce qu'on pourrait le faire avec un enfant ? Parce qu'il est plus vulnérable à tous les niveaux et qu'il ne pourra pas se défendre. C'est hyper problématique de leur inculquer ça.

            Par rapport à la deuxième vidéo, ça ne me choque pas qu'un enfant de 2 ans ne dise pas bonjour quand il arrive quelque part. C'est encore petit pour comprendre les codes sociaux et les reproduire. Par contre je trouve ça bien qu'il intègre dès tout petit qu'on respecte son consentement et que son corps n'est pas à la disposition des autres (y compris des adultes de la famille, là où se passent 80% des agressions sexuelles sur les enfants ...).
            Pour moi il y a une différence entre dire à son enfant de 7 ans "bon, allez tu dis bonjour" et contraindre physiquement un tout petit qui ne comprend pas encore. Le grand-père dit "elle fait ça à chaque fois", bien sûr et elle le refera encore. Est-ce que ce n'est pas à l'adulte de gérer sa frustration de ne pas avoir eu de bisou ? Normalement à son âge, il devrait en être capable 😉

            Sinon, je suis complètement d'accord avec toi @apis-32. L'éducation bienveillante ce n'est pas de ne poser aucune limite (d'ailleurs ça, précisément ce n'est pas très bienveillant pour la suite de sa vie). Moi aussi les "enfants rois" que je connais sont en réalité des enfants qui ont été négligés et laissés de côté, ce qui est à des années lumière de l'éducation positive. Justement dans l'éducation positive, on passe sa vie à discuter avec l'enfant ! Des règles de vie et des limites, de ses émotions, des nôtres, du monde qui l'entoure, cerner sa personnalité pour mieux l'accompagner ... Ça demande au contraire beaucoup de patience et de présence. (Et oui parfois c'est usant 😅 )

            Dans tous les cas, même quand je suis agacée j'essaie très fort de me rappeler que les enfants font de leur mieux et qu'ils font rarement des choses juste pour nous embêter, que ça correspond à quelque chose de précis dans leur développement.

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