Et si on s'échangeait des poèmes et des jolis mots ?
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@statis06 "Ce qu'il y a de plus pitoyable au monde, c'est, je crois, l'incapacité de l'esprit humain à relier tout ce qu'il renferme." H.P. L
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@Lavinia a dit dans Carnet de voyages dans l'univers de la réflexion :
Ce qu'il y a de plus pitoyable au monde, c'est, je crois, l'incapacité de l'esprit humain à relier tout ce qu'il renferme
Lovecraft, pourquoi ne l'ai-je pas lu ?...
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"Votre raison et votre passion sont le gouvernail et les voiles de votre âme qui navigue de port en port.
Si votre gouvernail ou vos voiles se brisent vous ne pouvez qu'être ballotté et aller à la dérive ou rester ancré au milieu de la mer.
Car la raison régnant seule est une force qui brise tout élan. Et la passion livrée à elle-même est une flamme qui se consume jusqu'à sa propre extinction."Khalil Gibran
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J'en profite pour posté un de mes poèmes
''L'écorché doux''
Effleurant avec douceur la brume du jour
Tenant dans sa main un bouquet de rose
Pour sa merveilleuse et Divine amour
marchant haletant vers les ecchymoses
De la venue du printemps
Au plus profond sentiment
Désarmé face a sa délicate promise
Et ce terran comme il terrorise
Sa muse imparfaite le laisse seul dans sont sommeil
Et se découvrant en harmonie avec le ciel
La déchéance comme pour compagne
Il ce desole de voir ce drame
Et parcourans les cieux
Il en devient amoureux. -
L'amour (poème)
De le faire
ce n'est pas l'essentielle
ce n'est qu'une guerre
traversant le temps
sans laisser qu'une trace un gouffre
au coeur d'une âme
pourtant ont dit que la vie est belle
et parfois au fil du temps
elle parcours les gens
devant ce pale reflet d'exactitude
il ne reste que la vie sans éclat
car apres tout c'est cela ,l'incertitude
demande moi pas pourquoi
dis moi et pourquoi pas
il ne reste que des blessures
celle du temps qui passe et laisse une
trace
comme si il ne reste que le vague a l'ame,le néant
par ce qu'ici bas dans les rivages et les naufrages, des amours perdu
des coeurs délaissé
des coeurs oubliés
le dernier recours peut etre l'amitié
comme un appel au secours
un souvenirs du passé
qu'est ce que des corps s'entrelassant et ce délaissant
pour finalement n'etre plus qu'un fardeau de la nature
comme apparait le vent
comme apparait la pluie du temps
pour faire couler et diluer cette palette de l'image
il faut que cela soit
il faut que cela noie
dans l'océan de la misère
parfois si éphémère
parfois sans repère
la vague du tourment
la vague des blessures
il ne reste rien que des souvenirs
rien que du plaisir
rien qu'un simple désir
effacé de la mémoire des coeurs d'avant
des coeurs qui ce meurent lentement qui ce vide de toute lueurs
le temps qui passe et qui efface toutes traces
des corps qui s'ennivrais du délice de l'impure. -
John Clare
« Je suis – mais qui je suis, nul ne sait ou s’en soucie ;
Mes amis me délaissent tel un souvenir vieux :
De mes propres souffrances je me rassasie-
Elles enflent et meurent dans un essaim oublieux
Comme les ombres de nos affres amoureuses-
Et pourtant je suis et je vis –ballotté, vaporeux,
Dans le vaste néant du mépris et du bruit,
Dans l’océan vivant des rêves éveillés
Sans le moindre bonheur et sans la moindre vie,
Seul le grand naufrage de mes vies estimées ;
Et même les êtres que j’aime, les êtres chers,
Me sont devenus étrangers –et je les perds.
Je rêve de lieux ou nul homme n’a marché,
Où nulle femme encore n’a souri ni pleuré,
Ainsi là avec Dieu, toujours, y demeurer,
Et rêver tel qu’enfant doucement j’ai rêvé,
Serein et calme, couché dans un songe éternel,
L’herbe en dessous –par-dessus, l’arche du ciel. »
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Espoir
Ouvrir son cœur mais sans rancoeur
Regarder cette ôte sans peur
Qui prend le chemin de la liberté
Comme souffle le vent dans les blésAvoir pour protecteur et frère pareil
A cet être si diligent qu’est le soleil
Qui sait mieux peut-être qu’un Dieu
Ce qu’est l’amour des cieux -
La Cigale, ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau (1).
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'août (2), foi d'animal,
Intérêt et principal.
La Fourmi n'est pas prêteuse ;
C'est là son moindre défaut (3).
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse (4).
Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
Vous chantiez ? j'en suis fort aise :
Et bien ! dansez maintenant. -
@Skywolf06 ça fait longtemps que je ne l'avais pas lu

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Nous sommes en hivers

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@Skywolf06 a dit dans LA CIGALE ET LA FOURMI :
Vous chantiez ? j'en suis fort aise :
Et bien ! dansez maintenant.Tu enfonces le couteau dans la plaie, là !
Quand -est-ce qu'on pourra chanter et danser ?
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@apis-32 on peut chanter et danser sous la neige

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@Skywolf06
Ben non, moi je chante en polyphonies et je danse en bal.
La neige ne m'empêche pas, mais le confinement, si ! -
@apis-32 Avec le covid on devient tous des fourmis car on ne peut guère profiter des bons instants de la vie mais tant que l'on se transforme pas en rats de labo. Cela me convient!
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Aucun doute, c'est La Cigale et la fourmi (le copier-coller est si parfait qu'il y a même les renvois, mais sans les annotations).
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Souvenirs souvenirs... Une des premières fables que j'avais apprises au primaire. Je me souviens encore du dessin que j'en avait fait. Merci @Skywolf06 pour ce moment de nostalgie

Et sur le coup, ca me fait penser que j'ai un cours de danse en visio ce soir... (on continue les cours, mais en distanciel...). Pas de rab ce soir, il faut que je sorte du boulot pour avoir le temps de bouger le salon ^^
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@djino Je t'envie

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@djino La cigale et la fourmi, le corbeau et le renard et les rimes du poème de Verlaine "Chanson d'automne", ils ont tous un parfum de nostalgie, de craie blanche crissant sur le tableau noir et de table d'écolier fleurant bon l'encaustique.
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J'ai retrouvé la vraie version, qu'on a modifiée parce qu'aujourd'hui, elle n'est plus politiquement correcte :
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@apis-32 merci pour ce retour vers le passé