Et si on s'échangeait des poèmes et des jolis mots ?
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@pompon
C'est ça ouais...alors pourquoi on appelle l'étape finale du baiser "la grossesse" ?
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@jool
Tout dépend de qui tu reçois le baiser... -
@jool a dit dans Et si on s'échangeait des poèmes et des jolis mots? :
@pompon
C'est ça ouais...alors pourquoi on appelle l'étape finale du baiser "la grossesse" ?L'étape finale est tout de même assez éloignée de la grossesse qui entame alors une étape à 3, ponctuée par une métamorphose en vue d'un voyage plein d'aventures...
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@Cygoris : joli
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"Il est des amitiés si profondes qu'en se voyant pour la première fois, on semble se reconnaître." (Alfred de Musset)
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Les amis sont des crayons de couleur :
ils égayent les jours un peu gris. -
@Melodia @agathe Je ne peux que confirmer
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"Plus je connais les hommes, plus j'aime mon chien." (Pierre Desproges)
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@Melodia C'est une citation concernant l'Homo Sapiens ou uniquement le genre ?
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@Music C'est surtout à la base une citation humoristique (j'avais oublié de préciser l'auteur en l'envoyant), donc à ne pas prendre au pied de la lettre
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@Melodia Mais j'aime les chiens moi, parfois plus que certains humains
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Dans le silence de la nuit, les étoiles murmurent.
Piccolo Claire -
Par ce Poème plein de tendresse
Je te souhaite un bon anniversaire Emma
Tu es une belle princesse
Une femme pleine de sagesse, une fille extra
Joyeux Anniversaire Emma d’amour
Que ce jour soit aussi doux que le velours
Que ce jour d’anniversaire soit une porte
Porte ouverte vers un bonheur qui te transporte
Au pays de la vie belle faite de merveilles
Que le Destin te préserve et sur toi veille
Bon Anniversaire Belle Emma Je t’aime -
Quand c'est l'homme qui prend la mer -
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@pompon Plus une maxime qu'un poème, non ?
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Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse, sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.
Chacun d'eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu'un sac de farine ou de charbon...
Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres, mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher.
Chose curieuse à noter : aucun de ces voyageurs n'avait l'air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos. On eût dit qu'il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d'aucun désespoir. Sous la coupole spleenétique du ciel, les pieds plongés dans la poussière d'un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours...Et pendant quelques instants, je m'obstinai à vouloir comprendre ce mystère.
Mais bientôt l'irrésistible Indifférence s'abattit sur moi, et j'en fus plus lourdement accablé qu'ils ne l'étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.
Charles Baudelaire. Recueil : Le Spleen de Paris (1869).Baudelaire, poète défini comme maudit, fascine autant qu'il terrifie.
Perso, j'aime ce texte parce que je me dis : tant que je ne suis pas indifférente, je suis vivante. Quant à mes chimères, j'ai encore le pouvoir de choisir celles que je peux supporter sans cheminer " la physionomie résignée ".
( Voilà : une réflexion personnelle puisque cela semble être bien vu ). -
Il devrait n’être point de désespoir pour toi Il devrait n’être point de désespoir pour toi
Tant que brûle la nuit les étoiles,
Tant que le soir répand sa rosée silencieuse,
Que le soleil dore le matin.
Il devrait n’être point de désespoir, même si les larmes
Ruissellent comme une rivière :
Les plus chères de tes années ne sont-elles pas
Autour de ton cœur à jamais ?
Ceux-ci pleurent, tu pleures, il doit en être ainsi ;
Les vents soupirent comme tu soupires,
Et l’Hiver en flocons déverse son chagrin
Là où gisent les feuilles d’automne.
Pourtant elles revivent, et de leur sort ton sort
Ne saurait être séparé :
Poursuis donc ton voyage, sinon ravie de joie,
Du moins jamais le cœur briséEmily Brontë (Novembre 1839)
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@Music Très beau.
J'ai eu une pensée pour les conflits actuels