Et si on s'échangeait des poèmes et des jolis mots ?
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 Le voilier 
 Je suis debout au bord de la plage.
 Un voilier passe dans la brise du matin, et part vers l’océan.
 Il est la beauté, il est la vie.
 Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
 Quelqu’un à mon côté dit : « il est parti ! » Parti vers où ?
 Parti de mon regard, c’est tout !
 Son mât est toujours aussi haut,
 sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
 Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
 Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit : « il est parti ! »
 Il en est d’autres qui le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux s’exclament avec joie : « Le voilà ! »
 C’est ça la mort !
 Il n’y a pas de morts.
 Il y a des vivants sur les deux rives.
 William Blake
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 Buvez de l'eau de la source où les chevaux boivent. 
 Le cheval ne boira jamais de mauvaise eau.
 Pose ton lit là où le chat dort.
 Mangez le fruit qui a été touché par un ver de terre.
 Choisissez audacieusement le champignon sur lequel les insectes s'assoient.
 Plantez l'arbre où la taupe creuse.
 Construisez votre maison où le serpent s'assoit pour se réchauffer.
 Creusez votre fontaine là où les oiseaux se cachent de la chaleur.
 Allez dormir et réveillez-vous en même temps avec les oiseaux - vous récolterez tous les jours des grains dorés.
 Mangez plus de vert - vous aurez des jambes fortes et un cœur résistant, comme les êtres de la forêt.
 Nagez souvent et vous vous sentirez sur terre comme le poisson dans l'eau.
 Regardez le ciel le plus souvent possible et vos pensées deviendront légères et claires.
 Taisez-vous beaucoup, parlez peu - et le silence viendra dans votre cœur, et votre esprit sera calme et plein de paix.
 (Séraphin de Sarov)
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 @jool .......la reine margot Avez vous déjà été 
 Un soir, une nuit, bouleversé
 Par une nuit étoilée
 Sans être dérangéQuitte à être ,chiante, 
 Soyons le alcoolisé,
 Mais, surtout pas méchante .
 Quand ,L ivresse s en est allé.Cette lumière est ,enivrante . 
 Elle aussi ,pour un cœur tendre .
 Dessine alors dans le ciel , alicante
 et fuis à jamais la ville et ses regretsMon cœur s envole 
 Je suis la lune scintillante
 et mes yeux virvoltent
 A l autre bout du pôleJe vois plus loin 
 Et Je suis ton chemin
 Je te survole ,néanmoins
 Et Je m enivre même le matinPar ta bouche sur le goulot 
 la vie sans fin et vaine .
 Je l aperçois sans toi margot
 Et tout devient plus clair ,je suis déjà mort......
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 Écoute plus souvent 
 Les choses que les êtres
 La voix du feu s’entend,
 Entends la voix de l’eau.
 Écoute dans le vent le buisson en sanglots :
 C’est le souffle des ancêtres.
 Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
 Ils sont dans l’ombre qui s’éclaire
 Et dans l’ombre qui s’épaissit.
 Les morts ne sont pas sous la Terre :
 Ils sont dans l’arbre qui frémit,
 Ils sont dans le bois qui gémit,
 Ils sont dans l’eau qui coule,
 Ils sont dans l’eau qui dort,
 Ils sont dans la case, ils sont dans la foule :
 Les morts ne sont pas morts.
 Écoute plus souvent
 Les choses que les êtres
 La voix du feu s’entend,
 Entends la voix de l’Eau.
 Écoute dans le vent
 Le buisson en sanglots :
 C’est le souffle des ancêtres morts,
 Qui ne sont pas partis
 Qui ne sont pas sous la terre
 Qui ne sont pas morts.
 Ceux qui sont morts ne sont jamais partis :
 Ils sont dans le sein de la femme,
 Ils sont dans l’enfant qui vagit
 Et dans le tison qui s’enflamme.
 Les morts ne sont pas sous la Terre :
 Ils sont dans le feu qui s’éteint,
 Ils sont dans les herbes qui pleurent,
 Ils sont dans le rocher qui geint,
 Ils sont dans la forêt, ils sont dans la demeure,
 Les morts ne sont pas morts.
 Écoute plus souvent
 Les choses que les êtres
 La voix du feu s’entend,
 Entends la voix de l’eau.
 Écoute dans le vent
 Le buisson en sanglots,
 C’est le souffle des ancêtres.
 Il redit chaque jour le pacte,
 Le grand pacte qui lie,
 Qui lie à la loi notre sort,
 Aux actes des Souffles plus forts
 Le sort de nos morts qui ne sont pas morts,
 Le lourd pacte qui nous lie à la vie.
 La lourde loi qui nous lie aux actes
 Des souffles qui se meurent
 Dans le lit et sur les rives du fleuve,
 Des souffles qui se meuvent
 Dans le rocher qui geint et dans l’herbe qui pleure.
 Des souffles qui demeurent
 Dans l’ombre qui s’éclaire et s’épaissit,
 Dans l’arbre qui frémit, dans le bois qui gémit
 Et dans l’eau qui coule et dans l’eau qui dort,
 Des souffles plus forts qui ont pris
 Le souffle des morts qui ne sont pas morts,
 Des morts qui ne sont pas partis,
 Des morts qui ne sont plus sous la terre.
 Écoute plus souvent
 Les choses que les êtres
 La voix du feu s’entend,
 Entends la voix de l’eau.
 Écoute dans le vent
 Le buisson en sanglots,
 C’est le souffle des ancêtres.
 
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 La dame du lac ange bienveillant 
 Aux cheveux chatoyants
 Déesse
 Légendaire
 D un monde extraordinaire
 D un autre temps
 Accompagnant arthur
 Dans sa quête
 A nule autre pareil
 S éveille
 S étire
 Peigne sa toison
 Asperge son visage d eau
 Ses dents sont puantes
 Jaunies par le temps
 Elle est vieillissante
 Son dos porte
 une drôle de bosse
 Sa peau est fripée
 Sale et pas lavée
 Entièrement nue
 Elle pumais 
 Dans sa main une épée
 Aux pouvoirs magiques
 A ses pieds des fleurs odorantes
 La trouvez vous vraiment charmante ?
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 Monpellier 
 Une ville une place
 La comédie
 Des centaines de personnes
 Qui déambulent
 De jeunes gens
 Qui vous font passer
 pour bien vieille
 Voir d un ....'autre temps
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 Quand tout le monde dort 
 Les rues sont limpides
 M'aurait-on jeter un sort
 Morphée n'est pourtant pas timideIl joue avec mon esprit 
 Comme un marionnettiste
 Il ne faut pas être triste
 Tout demain aura reprisFerme les yeux et tu verras 
 Ce qui selon toi
 Prouvera que tu n'es pas lasse
 De rêver encore une fois
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 La ville 
 Si je m'eloigne
 C est pour mieux revenir
 Si j m éloigne
 C est que tu as pas su
 Me retenir
 Si je m'eloigne
 c est de tes quartiers
 Infâmes
 Aux bruits tonitruants
 Si je m'eloigne
 C est de ton agitation excessive
 Si je m'eloigne
 C est pour très peu
 Y revenir.....
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 Ne serait il merveilleux ? 
 De traverser la frontière du temps
 De celle de notre mémoire résiduelle
 Enfouie au fin fond de notre cerveau
 Au confin méconnu
 D être pendant quelques instants
 Homme a peau de bête
 Moine réformé en Italie
 Athlète débutant en Grèce
 Chanteur d opéra à Venise
 Bassiste dans un groupe anglais
 Chanoine dans l Himalaya
 Funambule sur un fil en Australie
 Coureur automobile à monaco
 Escrimeur reconnu
 Parapentiste en Uruguay
 Capitaine d un navire au drapeau noir
 Ambassadeur en Chine
 Traducteur en russie
 Scénariste à Hollywood
 Inspecteur belge en écosse
 Pilote de speed fire
 Conducteur de char en 40
 Tirailleur en 18
 Géographe de la perousse
 Mousse sur l abeille bourbonHomme 
 Avant tout
 Pissant debout ......
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 MAMAN Maman, Maman, 
 C'est moi qui t'appelle.
 Maman, dis moi
 Explique-moi
 Qui fait les lois ?
 Qui a fait ça ?
 Dis-moi pourquoi ?Maman, maman, 
 C'est moi qui t'appelle.
 Je suis ado.
 J'ai plusieurs maux.
 Le cœur morceaux
 Ferme le rideau
 Laisse-moi sur mon radeau.Maman, 
 Moi, je grandis, toi tu vieilli
 Unis pour la vie, dans l'infini
 Sois ma meilleure amie.Maman, maman, 
 C'est moi qui t'appelle.
 Reste avec moi.
 Non ne pars pas,
 J'ai besoin de toi.
 Fini l'enfance, adieu l'innocenceMaman, maman, C'est toi qui m'appelles ? 
 Oui, je suis là.
 Qu'es ce que tu as ?
 Qui fait les lois ?
 Qui a fait ça ?
 Je me demande aussi pourquoi.
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 @morphée : purée, tu as réussi à me tirer la larme de l'oeil...sans doute parce que je vieillis, 
 parce que je suis déjà vieille ou presque, ça dépend de comment on se place . .
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 @ayamé je prend ça pour compliment  donc merci... je devrais peut être l'envoyer à ma muse donc merci... je devrais peut être l'envoyer à ma muse
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 @morphée ta muse elle déchire en ce moment et à n'importe quel moment de la journée en plus. C'est un très joli poème tout tendre, tout amour !    que tu nous offres. Merci ! que tu nous offres. Merci !
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 Sous mon lit 
 est Tapi
 L ennuie
 Sans faire
 De bruit
 Je le chasse
 Toutes
 les nuitsSous mon lit 
 Est tapi
 La nuit
 Le levé
 Du jour
 La fait fuirSous mon lit 
 Est tapi
 Mon envie
 De lui
 Alors
 J ecris
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 Un vent qui souffle 
 A travers les volets
 Une envie
 de sentir celui ci
 Sur mon visage
 Un chat qui vient
 A son tour
 Chercher les caresses
 Assise dehors
 Le coeur en liesse
 Le vent qui décoiffe
 Le ciel illuminé
 De milles étoiles
 Bien scintillantes
 Cet air est doux
 Me fait frissonner
 De plaisir ancien
 Et nouveau à la fois
 J ai 13 ans de nouveau
 Je suis en Bretagne
 La première fois
 ou je l ai rencontré
 Le vent est mon allié
 Contre la pluie
 Et le chagrin
 J ai 13 ans de nouveau
 Zt le cœur débordant
 De ce petit rien
 Qui pour moi est un tout
 Comme l eau
 La terre
 Le feu
 Et l humanité
 Toute entière
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  Une nuit langoureuse, de si douces caresses 
 Ne peut qu’être suivie, d'une journée paresse.
 Un matin du mois d’août, c’est le temps des promesses
 Promesse de s’aimer, même dans la vieillesse.De plages en discothèques, que d’instants de liesses 
 Corps et esprit en feu, refusent la sagesse.
 C’est si bon d’oublier, de rester dans l’ivresse.
 Mais tout a une fin, l’automne sans souplesseanéantit le rêve. Les princes et princesses, 
 rappelés par la vie, impitoyable Ogresse...
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 Des fois, j'aimerais ne rien entendre 
 Ce monde est fou.
 Prépare une corde, c'est à se pendre.Et ne rien voir, 
 Ou bien voir flou
 Sort un pinceau, j'peins tout en noirFermer sa bouche, 
 Garder ses mots, voilà son lot.
 Ce cri, semblerait louche.Ça sens la daube, dès l'aube 
 La passion, ce poison
 L'éducation, une trahison
 La liberté, bien envoléeIci, tout est gris. 
 Du mépris pour la moindre envie
 Des soucis pour toutes les filles
 L'horizon a ses pieds
 Qu'elle profite des songes,
 L'étendue à perte de vue
 Là, pas de mensonges
 Elle peut explorer.Enfermer, penser clairsemé 
 Son audace si tenace
 Devra être cadenassé
 Isolé, et si désoléEux aiment piétiner les libertés. 
 Cracher sur les destinées
 Ôté les personnalités
 Muret tout sonnet
 Immergé les pensées
 Nouer chaque pied
 À un piquet
 Celui d'une sorte de moralité
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 Bonjour, 
 Le présent est un moment toujours court et cela même lorsque sa plénitude le fait apparaitre éternel.
 Marguerite Yourcenar 
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 Merde tu m'as encore fait peur 
 Tu as dû être surpris aussi.
 Toujours à guetter mes mouvements
 Pas les sentiments ?Quand je pleure, tu pleures ? 
 Quand je danse, tu danses?
 Si je ris?
 Si je dors ?
 Quoi d'autre encore?Je sais que tu seras toujours là. 
 Car je te sens près de moi
 Tu fusionnes sans émoi.Tu crois à une déclaration à la con. 
 Amour et tentation,
 Cela aurait pu être une option.
 Mais li l'autre portionJe veux parler de celle qui me regarde quand je suis sur mon balcon. 
 Soleil dans le dos, en bas, je la vois
 Elle ne récent aucun frisson
 À peine visible dans la pénombre
 Je veux parler de mon ombre.
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