At Eternity’s Gate raconte les hauts et les bas de la santé mentale de Vincent Van Gogh et comment il se débrouilla dans la pauvreté pour laisser libre court à son art.
Willem Dafoe est vraiment impeccable dans son rôle et les traits de son visage collent à la perfection avec l’idée de ce qu’on se fait du peintre. Il lui apporte tellement d’émotions dans ses contemplations qui ne sont que vibrations. On vibre avec lui. Il a une vision du monde sombre du monde sombre qu’il illumine avec les couleurs de ses toiles toutes en contraste avec le personnage et en même temps le plus fidèle reflet de son âme. On aime voir Dafoe en contemplateur. La peinture est alors un échappatoire qui lui fait profiter de la vie et en même temps une course contre le temps puisque chez Van Gogh tout doit aller très vite. La discussion avec le prêtre incarné par Mads Mikkelsen est brève mais d’une grande intensité ! Il suffit de voir le regard de Dafoe qui est incroyable. On n’est décidément pas du tout fan du personnage de Gauguin, dont la fiabilité en amitié est discutable en n’apportant rien de très positif à Van Gogh qui ne semble jurer que par lui. Un film intéressant et qui pose la question de ce qu’est vraiment la folie. Disponible sur Netflix.
Bande-Annonce :