Votre parcours scolaire et le métier que vous faites à présent
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 @Jabba-the-Hutt a dit dans Votre parcours scolaire et le métier que vous faites à présent : C'est pas ce que j'ai dis. Ben, en même temps, c'est bien pour être sûre de comprendre ce que tu disais que j'ai posé la question, hein ^^ 
 Et si je parlais de mon cas, c'était pour parler de ce que je connais ^^
 Même si, il est vrai que vu de l'extérieur, ça peut donner l'impression que je ramenais la couverture à moi ^^, je le reconnais volontiers.Maintenant, honnêtement, oui, le monde de l'emploi est injuste. 
 Le monde de la retraite, qui en découle assez directement, est injuste.
 Et ça l'ai d'autant plus que les seuls qui peuvent épargner pour anticiper, sont ceux qui ont un salaire suffisant pour le faire, à la base.Mais je dois aussi avouer que d'une certaine manière, quand j'entends dire des trucs du genre "mais t'as pas cotisé de ta vie et tu voudrais de l'argent pour ta retraite?" sur un ton outré et scandalisé, ben, ça a du mal à passer, hein. Alors, oui, c'est un sujet sensible chez moi. 
 Et encore oui, je comprends ce que vous dites. Oui, c'est injuste qu'une personne qui a cherché plus ou moins volontairement à en faire le moins possible, finisse par avoir quasi la même retraite que quelqu'un qui s'est donné à fond toute sa vie. Mais en même temps, on fait comment la différence entre quelqu'un qui n'a presque jamais rien foutu de sa vie de manière "volontaire" et quelqu'un qui n'a guère eu le choix (maladies, recherches d'emploi infructueuses, soutien de famille) ?Bref, tout ça ça m'interroge. 
 Et ça m'inquiète aussi, souvent, beaucoup.
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 @Artelise a dit dans Votre parcours scolaire et le métier que vous faites à présent : Mais en même temps, on fait comment la différence entre quelqu'un qui n'a presque jamais rien foutu de sa vie de manière "volontaire" et quelqu'un qui n'a guère eu le choix (maladies, recherches d'emploi infructueuses, soutien de famille) ? C'est tout à fait vrai. Et c'est vrai aussi qu'à partir du moment où on a des gosses, on ne fait pas "rien". Ce temps qu'on passe hors du salariat est utile à toute la société, par le fait qu'on aura suivi correctement notre enfant, qui en théorie, devrait être mieux cadré que les parents qui travaillent toute la journée. (ce qui ne veut pas dire qu'on n'a pas la possibilité de très bien élever son enfant si on bosse) 
 De plus, les parents qui se consacrent à leurs enfant font souvent du bénévolat, ce qui est utile aussi.Effectivement, ce n'est pas la même chose qu'un emploi salarié, mais la sanction est quand même importante au final, alors qu'on n'a pas servi à "rien". 
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 J'ai travaillé toute ma vie et je dois attendre l'âge de 67 ans pour toucher le minimum de retraite, c'est à dire 800 euros mensuels. 
 Franchement je ne comprends pas leurs méthodes de calcul.
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 @Antigua les impôts c'est prélevé par rib, et oui sur site internet 
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 @Cynthia80 donc tu as accès à un compte France connect (avec ton identifiant fiscal) et tu pourras accéder aux données de ta retraite. 
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 Je suis tout à fait pour le fait qu'un parent au foyer qui élève ses enfants puisse avoir des trimestres comptabilisés pour le calcul de la retraite. Quitte à ce qu'il ou elle contribue en cotisant. 
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 @Artelise je suis aussi femme au foyer, j'ai bossé 10 ans, donc quasi pas de retraite, je suis mariée et c'est mon mari qui fait vivre la maison, ce sera pareil après, et il y a la pension de reversion au cas où. 
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 @Artelise a dit dans Votre parcours scolaire et le métier que vous faites à présent : je suis mère au foyer dans un pays étranger Autant les mères/pères au foyer, je trouve normal qu'ils touchent un minimum retraite, autant le fait d'être à l'étranger bah je dirais, c'est un choix donc non t'as pas à toucher d'argent concernant cette période de la France mais de ton pays de résidence. Ca va te paraitre injuste mais en fait non car ta vie sur cette période n'est pas en France, tu paies tes équivalents de TVA, impôts etc dans ton pays de résidence donc la part de retraite de la période hors sol devrait à mon sens être assumée par ledit pays. J'ai passé 2 ans à l'étranger ET je travaillais. Ca ne comptera pas pour ma retraite. Tant pis pour moi. J'ai pas cotisé en France donc ça me parait parfaitement logique de rien toucher de la France pour cette période. 
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 @Artelise a dit dans Votre parcours scolaire et le métier que vous faites à présent : Et ça l'ai d'autant plus que les seuls qui peuvent épargner pour anticiper, sont ceux qui ont un salaire suffisant pour le faire, à la base. Dis toi que c'est gens là, c'est aussi ceux qui cotisent le plus. 
 Et en terme de ratio effort financier produit/restitution, pas certain que ce soit les meilleurs rendement si tu vois ce que je veux dire.
 Du coup, la justice pour toi, c'est d'empêcher ceux qui participent le plus au système d'améliorer leur vie en épargnant, plaçant etc... en plus de leur cotisation (et donc en faisant aussi tourner l'économie) pour leur retraite?Edit: 
 Pour rappel, l'écart de revenu avant redistribution en France entre un ménage pauvre et un ménage aisé est un x18.
 Après redistribution cet écart et un x3.Et donc il est injuste que les ménages aisés puissent encore malgré ça préparer leur retraite? 
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 je ne parlais pas de recevoir de l'argent de la part de la France, spécifiquement, Kalli.  
 Mais j'avoue que je ne suis pas sûre de pouvoir obtenir quoi que ce soit de la part de l'Autriche non plus. Je n'ai pas encore trouvé le courage d'aller me renseigner à ce sujet. J'avoue avoir peur d'une part de n'y rien comprendre. Et d'autre part de me voir confirmer que je risque fort de n'avoir droit à rien ^^.sinon, je suis d'accord avec toi, sur le principe.  
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 @Kallindra A partir du moment où tu as travaillé à l'étranger et où tu as cotisé tu toucheras une retraite de ce pays. Simplement il te faudra en faire la demande et les démarches. 
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 @Chloé Ce n'est pas toujours évident. 
 Suivant les pays, l'ouverture des droits n'est pas systématique et parfois même faut avoir bosser un certain temps pour qu'elle puisse se faire.
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 @Jabba-the-Hutt a dit dans Votre parcours scolaire et le métier que vous faites à présent : Et donc il est injuste que les ménages aisée puissent encore malgré ça préparer leur retraite? Non ! 
 Je me suis sans doute mal exprimée.
 Comment expliquer les choses ?
 Il y a ceux dont tu parles et à qui je n'irais pas contester le droit de profiter de ce que la vie / leur efforts / leur travail... leur aura permit de gagner. C'est tout à fait légitime et normal de mettre de l'argent de côté si on en a les moyens ! Par ailleurs, je fais partie de ceux qui pensent qu'il est heureux, pour l'économie que certains aient les moyens de faire tourner l'argent et du coup soutenir l'économie tout ça tout ça.Non, ce que je trouve dommage et un tantinet injuste, c'est qu'il y a des gens qui, très honnêtement, bossent et gagnent malgré tout à peine de quoi vivre eux et leur famille. Des gens qui sont dans la précarité et n'ont pas un centime pour mettre de l'argent de côté pour leur retraite qui sera - a priori - aussi minable que leurs revenus l'ont été (puisque c'est basé sur les revenus) et qui donc sont "condamnés" à rester dans la précarité. Je suis plus claire ? 
  
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 @Antigua en effet je viens d'y aller, et voir pour mon mari aussi. 
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 @Artelise a dit dans Votre parcours scolaire et le métier que vous faites à présent : @Jabba-the-Hutt a dit dans Votre parcours scolaire et le métier que vous faites à présent : Et donc il est injuste que les ménages aisée puissent encore malgré ça préparer leur retraite? Non ! 
 Je me suis sans doute mal exprimée.
 Comment expliquer les choses ?
 Il y a ceux dont tu parles et à qui je n'irais pas contester le droit de profiter de ce que la vie / leur efforts / leur travail... leur aura permit de gagner. C'est tout à fait légitime et normal de mettre de l'argent de côté si on en a les moyens ! Par ailleurs, je fais partie de ceux qui pensent qu'il est heureux, pour l'économie que certains aient les moyens de faire tourner l'argent et du coup soutenir l'économie tout ça tout ça.> Non, ce que je trouve dommage et un tantinet injuste, c'est qu'il y a des gens qui, très honnêtement, bossent et gagnent malgré tout à peine de quoi vivre eux et leur famille. Des gens qui sont dans la précarité et n'ont pas un centime pour mettre de l'argent de côté pour leur retraite qui sera - a priori - aussi minable que leurs revenus l'ont été (puisque c'est basé sur les revenus) et qui donc sont "condamnés" à rester dans la précarité. Je suis plus claire ? 
  C'est pour ceux là que je dis qu'il devrait y avoir une vrai différence entre le minimum vieillesse et les petites retraites. 
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 oki. je crois que je commence à suivre ^^ 
 J'ai l'impression qu'on dit la même chose, mais pas de la même manière.A ceci près que je continue d'avoir le sentiment que, parfois, le minimum retraite reste injuste dans certains cas que j'ai déjà mentionné plus haut. Je pense aussi, d'ailleurs aux épouses d'agriculteurs (y a peut-être d'autres cas similaires). Alors, on va me dire : oki, mais l'époux/se qui est est resté sans salaire va pouvoir profiter de la pension de son mari et au pire de la pension de reversion. Certes, dirais-je.. mais si la personne en question souhaite divorcer ? il se passe quoi ? est-ce qu'on peut continuer de considérer que puisqu'elle n'a pas cotisé, il est juste qu'elle n'ai droit qu'au minimum ? vraie question ici. Vrai questionnement. 
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 La situation est différente en Suisse. Lorsque tu as divorcé et que ton ex mari part à la retraite tu touches une partie de la pension en fonction du nombre d'années où tu as été mariée. 
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 En fait, le problème ne se situa pas au niveau de la retraite, mais au niveau de l'écart entre les bas ou les hauts salaires. 
 Il y a d'un coté des gens qui bossent toute la semaine et qui peinent à payer leur loyer, et d'autres qui bossent aussi toute la semaine et qui pourraient payer 10 loyers.Alors, bien sur, c'est normal qu'il y ait des différences de salaire selon les responsabilité, les études, l'investissement, mais c'est l'écart qui est contestable, et qui n'est pas cohérent. La valeur du travail est biaisée. Et par conséquent, le calcul des retraites répercute cette incohérence dans les salaires... 
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 Bonsoir, 
 J'ai toujours été poussé par mes parents à réussir à l'école: réussir, réussir, réussir!!!
 Ça a fonctionné jusqu'en seconde, lorsque je suis entré au lycée militaire...et c'est là que j'ai commencé à dévier du chemin. J'avais un peu commencé en 3eme il faut dire, mais là, ça se confirmait!
 J'ai fais une seule année dans ce lycée, avant de revenir dans un lycée normal de ma ville natale.
 Je m'y sentais bien, mes meilleures années, je réussissais sans efforts, j'étais en ES pour ceux qui ont connu. J'avais de bonnes notes, je sortais énormément le weekend avec mes potes métalleux, je picolais sévère (comme tout lycéen métalleux du sud), l'insouciance, le bonheur, la vie en fait. Je refaisais le monde, je vivais dans MON monde et je crois que je n'en suis pas totalement sorti.
 J'ai eu mon bac, sans rien foutre...j'ai eu le seul concours auquel j'ai postulé pour intégrer une école de commerce à Toulouse. J'ai eu mon put*** de MBA en management and international trade (bac +5 inutile) et blablabla pour faire plaisir à mes parents... je me suis un peu spécialisé en RH mais ça m'a vite gonflé parce que je trouve ça nul et chiant.
 J'ai fais plus ou moins n'importe quoi jusqu'à mes 26 ans, lorsque je suis allé bossé sur Paris pour me faire exploiter), et jusqu'à ce que je devienne directeur de magasin à 29 ans pour me faire humilier par des personnes qu'aujourd'hui je maudis.
 J'ai d'ailleurs écrit 15 pages sur cette période morbide, en ne parlant que du boulot, pas du reste, qui a été une plutôt bonne expérience.
 Ensuite, je me suis retrouvé dans le Bourbonnais, en tant que disquaire, poste que j'ai le plus apprécié...etc etc etc...
 Aujourd'hui, je hais les études, je hais les grandes écoles, je hais les personnes qui en font parties et je vomis toutes les inepties que l'on m'a dit pour soit disant motiver, et je me hais pour en avoir été.
 De ce fait, je hais le management moderne à la anglo saxonne, je privilégie le management humain, le vrai, celui qui démontre un réel apprentissage des choses réelles pour des choses réelles, ayant une finalité.
 Bizarrement, lorsque j'avais des stagiaires à former ou autre étudiants ou nouveau collaborateurs, j'ai toujours été félicité. J'ai même reçu des bouteilles de pinards, de bières de la part des parents de mes petits étudiants, ainsi que des hommages auprès de ma directrice ainsi que la confirmation de cette dernière que j'étais un "excellent" formateur blablabla...
 J'ai toujours aimé la transmission et former les gens...là est ma force. De ce fait ,cela peut faire sourire, mais toute les personnes que j'ai formé lorsque j'étais directeur ont toutes évolués car elles ont été formées par Bibi!! Je considère cela comme une victoire. `
 Je ne dis pas tout cela pour me vanter car aujourd'hui je n'ai rien à gagner en disant cela, c'est juste un petit constat, mais rien qui puisse faire monter mon égo, je vous rassure. Je suis quelqu'un de très humble, sachant que je sais d'où je viens.
 
			
		 
			
			 
			
			 
			
		 
			
		 
			
		