Maudie est le récit de la vie de la peintre Maud Lewis de Nouvelle-Écosse, dans le Canada, atteinte de polyarthrite rhumatoïde, au départ spécialisée dans les cartes de Noël, elle peindra sur tous les supports possibles de sa maison qui fera l’objet d’un musée, alors qu’elle et son mari vécurent pauvrement.
L’histoire de Maud est frappante au plus haut point. Le film raconte l’histoire de sa rencontre avec son mari Everett, peu commode à la base, et rencontré alors qu’Everett cherchait par annonce déposée dans un magasin : une femme de ménage avec son nécessaire de nettoyage.
Le plus beau dans le film, c’est de voir comment va évoluer leur relation qui commence de manière catastrophique pour se transformer en amour véritable. Ce qui est touchant aussi dans le film, c’est la fragilité de Maud (sa force aussi), c’est aussi de voir la façon simple avec laquelle Maud voit le monde au point qu’elle bouleverse. Il y a tellement de bonté en elle. Sally Hawkins nous dépeint le portrait de quelqu’un à la valeur inestimable. Maud Lewis se contentait de peu. Ses derniers mots nous transportent. Ethan Hawke surprend en jouant un Everett Lewis à double facette à la fois rude et rebutant à la limite du supportable lorsqu’il la traite pire qu’ une chienne, tout en se montrant déconcertant, adorable la seconde d’après. Il y a aussi l’histoire avec la fille de Maud qui remue beaucoup.
Ravie d’avoir pu connaître une artiste par le biais de ce film car Maud Lewis vaut vraiment le coup qu’on s’intéresse à elle. Ses peintures de chats sont mignonnes. En plus le film est servi par un tandem d’acteurs brillants.
Bande-Annonce: