Le jugement
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Effectivement, je rejoins les autres il y a différentes échelles et manières d'appréhender le jugement.
- de quel jugement parlons-nous : le bien/le mal ; le légal/l'illégal (d'ailleurs la peut-elle être injuste ?) ; l'échec/la réussite ; qualités/défauts ?
- cela revient à savoir d'où nous vient notre jugement : nos valeurs, nos expériences, la justice, les mœurs, les émotions, les normes sociales ?
- ensuite, que jugeons-nous : la personne ? l'acte ? le groupe ou la société ? comment déterminer la responsabilité de la personne pour son acte ?
- enfin quelles sont nos motivations lorsque nous partageons nos jugements : pour se rassurer que nous sommes de bonnes personnes ? pour soutenir ou rassurer un proche ? pour faire avance un débat ? pour changer l'autre ? pour écraser l'autre et lancer des injonctions ? pour faire respecter la loi ?
Ca fait beaucoup de questions haha ! Nous vivons en société et il y a des règles et normes qui nous permettent de vivre ensemble. Sans doute avons nous tous un cadre (valeur, expérience, éducation) qui nous permet de prendre des décisions, et de se construire en tant que personne. Donc on filtre et juge toutes les actions des uns et des autres par rapport à cette construction et à ce cadre. Il n'y a rien de grave à juger mais je sui d'accord avec @laeryn sur "la bienveillance" car ce n'est jamais blanc ou noir. Je n'ai jamais aimé prendre parti trop rapidement dans une discussion/ou après un évènement sans avoir du recul ou me renseigner pour avoir plus de détails avant de pouvoir me forger une opinion personnelle. J'aime bien écouter les personnes qui débattent, je trouve souvent que c'est intéressant, mais j'ai parfois l'impression que mon avis peut facilement changer ^^ !
D'ailleurs cela me fait poser une autre question pour continuer sur la lancée de @LeaPierce, nous jugeons les autres, les autres nous jugent, est-ce que vous vous jugez vous-même ? êtes vous bienveillants avec vous même ou êtes vous très critique envers vous ?
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@Madya je me juge constamment et je suis d'une intransigeance un peu violente me disent ceux qui m'aiment...; moi je me trouve trop sympa.

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@Madya Je me juge régulièrement à l'aulne de mes valeurs afin de m'assurer d'être fidèle à qui je suis. Comme pour les autres, j'essaie d'être dans le compréhension de mes actes afin de m'améliorer. Cependant, je ne transige pas sur certains points et je ne veux pas déborder, je ne m'autorise pas de débordement, c'est totalement inconcevable, car si je devais faillir sur ces fondements de ma personnalités, qui deviendrai-je ? Que deviendrai-je ? Il y a des choses sur lesquelles je ne rigoles pas pour moi, comme pour les autres ? Et encore en ce qui concerne les autres, le jugement dépendant surtout du degré d'intimité et de connaissance. Pour simplifier Barbouille peut être infidèle, cela m'indiffère même si j'exècre cette déviance, alors que je suis totalement incapable de pardonner un tel comportement à l'un de mes proches.
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Pour rebondir sur ce qui a été dit plus haut. Mon beau-frère a trompé ma soeur. Je ne l'ai jamais jugé sur son acte. Je suis proche d'eux mais ce qui m'importe dans ce cas c'est de préserver la personne qui a été blessée. C'est de l'aider, d'être là pour elle. Peu importe sa decision de rester ou partir avec lui. Et cela ne change pas mon regard sur lui ni mon comportement face à lui.
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@laeryn et quand ils te disent cela, tu te fies à leur jugement ou pas ?
oui je suis pareil j'ai une très forte auto-critique...@Dryanaide c'est vrai que les valeurs sont le socle de beaucoup de choses, ça nous guide beaucoup .C'est une forme de cohérence avec toi même, c'est plutôt sain ! Oui le degré d'intimité joue, on est parfois plus intransigeant avec nos proches qu'avec des personnes plus éloignées, je m'étonne parfois, mais ça doit nous tenir plus à cœur car nous partageons ces valeurs avec nos proches
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@Madya je me dis qu'ils m'aiment donc ils ne voient pas les choses avec objectivité, moi si bien sur

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@LeaPierce dans ces cas là, la neutralité est le bon parti pris, quand tu dis que tu l'as jamais jugé ? tu n'as pas d'avis sur son acte ou bien tu le gardes pour toi ?
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@laeryn haha pas facile d'être objectif dans tous les cas ! tu essayes d'être plus bienveillante avec toi-même avec le temps ou c'est important pour toi de garder une forme d'intransigeance ?
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@Madya je crois que c'est de pire en pire en vieillissant.
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@Madya je n'ai pas d'avis sur son acte
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Vos visions divergentes me font pensé à moi et mon frère. Notre père a tromper ma mère avant de la quitté pour une autre femme. (pour dryanaide, c'était avant que je sois en couplé avec ma compagne).
Mon frère ne l'as pas supporter et ne fréquente ni lui parle, alors que moi je garde de bonne relation avec lui.
A l'époque, j'étais pourtant assez peu tolérant avec la tromperie. J'en voulais à mon père et j'étais présent e pour ma mère mais bon j'ai pris du recule et même si je suis leur fils cela n'est pas ma relation. J'ai dis ce que je pensais au 2.
Je suis plutôt comme leapierce. Cependant je m'interroge sur une chose concernant mes propres actes. Comme la dit Dryanaide, nous avons des valeurs. J'avais plus ou moins les mêmes concernant l'infidélité. Cependant, bien que je regrette, je m'interroge, ai je transgresser mes valeurs ? Ou ce que je ressentais à ce moment là a t'il dépasser ces dites valeurs ?
Le choix était donc me mentir à moi même ou trahir mes valeurs (mais je suis bien d'accord que dans tout les cas c'est à ma compagne que j'ai menti) -
@LeaPierce pourtant quand ça t'est arrivé, tu avais un avis et tu avais largué ton mec.
Je comprends pas trop... -
@Mai-Tai Je n'ai jamais quitté uniquement pour cette raison
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@LeaPierce
Dans le topic "complice d'une infidélité"Sinon, je comprends que tu agisses normalement avec ton beau-frère, surtout si de son côté ta sœur a accepté ou pardonné. Mais j'ai du mal à imaginer que tu n'as rien pensé de son acte, surtout si ta sœur était chamboulée en l'apprenant.
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@Mai-Tai Je confirme que c'était pas l'unique raison (juste la goutte d'eau d'un Xeme mensonge et cette goutte était l'infidélité).
Sur le moment, j'étais tellement surprise et mal pour elle, que je voyais plus le mal qu'il lui faisait que son acte en lui-même (je sais pas si c'est compréhensible ce que je dis ?). J'étais davantage fâchée parce qu'il la faisait souffrir, juger son acte n'avait aucune utilité à ce moment-là (ma mère s'en chargeait très bien) et surtout ce n'était pas mon rôle de le juger mais celui de ma soeur. Après tout, c'était à elle de décider ce qu'elle voulait faire.
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@LeaPierce a dit dans Le Jugement :
surtout ce n'était pas mon rôle de le juger mais celui de ma soeur. Après tout, c'était à elle de décider ce qu'elle voulait faire.
Certes, c'est son choix, et tu n'as pas à lui dire quoi faire. Mais intérieurement tu n'en penses rien ? L'infidélité en elle-même ?
Je pense que si ça arrivait à quelqu'un de proche, je ne pourrais pas m'empêcher de penser dans un premier temps "quel salaud"
Ensuite seulement je verrai s'il n'y a pas des "circonstances atténuantes". -
Je vais demander à peri si je peux lui emprunter sa signature

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@Mai-Tai a dit dans Le Jugement :
Mais intérieurement tu n'en penses rien ? L'infidélité en elle-même ?
Honnêtement, je ne m'étais pas vraiment posé la question. Tu me donnes matière à réflexion. Ce qui me dérange le plus, je crois, c'est le mensonge qui cache l'infidélité.
Je pense que si ça arrivait à quelqu'un de proche, je ne pourrais pas m'empêcher de penser dans un premier temps "quel salaud"

Ensuite seulement je verrai s'il n'y a pas des "circonstances atténuantes".Au vu de ce que j'en sais et de ce que tu me dis, il n'avait aucune circonstance atténuante.
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@LeaPierce oh l'enfoiré !
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@Mai-Tai
suis pas surprise par ta réaction. Et encore... J'ai pas dit le pire selon moi, mais ça le concerne qu'indirectement.Pour en revenir au sujet, j'ai quand même l'impression que c'est plus facile de ne pas émettre de jugement quand on n'est pas directement impliqués dans l'acte/le comportement de l'autre.