Ryoo Seung-wan - Corée du sud - 2H12 - 2018 - la fiche Wiki
Distribution:
Hwang Jeong-min: Lee Kang-ok
So Ji-sub : Choi Chil-seong
Song Joong-ki : Park Moo-yeong
Lee Jeong-hyeon : Oh Mal-nyeon
Kim Su-an : So-hee, la fille de Kang-ok
Lee Geung-young : Lee Geung-young
Résumé:
Pendant la seconde guerre mondiale, l'exploitation des coréens par les japonais dans l'ile Battleship, mine de charbon au large de Nagazaki
l'étrange ile de 460m de long sur 180 de large
Préambule historique:
Dans la longue liste des pays colonisateurs, parlons un peu du Japon qui sous le doux nom de protectorat occupa la Corée jusqu'à la capitulation de 1945. Elle fût alors partagée entre l'URSS au Nord et les USA au sud. Comme tous les colonisés, les coréens servirent de main d'oeuvre bon marché et les femmes de prostituées pour les troupes impériales.
Quand on parle de 2e guerre mondiale, soyons honnêtes on ne connait pratiquement que la déroute de mai-juin 40, la résistance et le débarquement. on connait très mal les innombrables conflits qui éclatèrent partout justifiant son nom de guerre mondiale. L'Europe n'est pas le centre du monde et l'Asie, le Pacifique connurent de terribles boucheries. Dans ce film c'est l'histoire vraie de cette île devenue un véritable camp de concentration nippon, dont les méthodes sont tout à fait comparables à celles des NAZIs.
Le film sortit en juillet 2017 en Corée et cartonna, car forcément il s'agit d'un fait historique et que l'équipe s'est investi avec passion, c'est même toute une nation qui soutint ce projet avec des volontaires pour la figuration à profusion. Pays arriéré et colonisé avant guerre, la Corée est devenue un géant technologique, désormais on comprend le besoin de créer, de témoigner, de dénoncer toute cette souffrance à travers le cinéma avec tout leur savoir faire et leurs talents.
Mon avis:
Ce film est juste énorme ! Il s'y inclue tous les ingrédients des grandes œuvres !
Dans ce film on pensera à plusieurs grands films où l'auteur a clairement puisé de l'inspiration, "la vie est belle" de Benigni, "la grande évasion", "Potemkine", etc ... et le pompon avec Sergio Leone dans le final avec la musique d'Ennio Morricone, ... On sent que l'auteur a voulu y mettre tout son cœur, toute sa technique et sûrement tout son patriotisme.
A travers la narration de ... chef d'un petit orchestre, qui déploiera toute son ingéniosité pour améliorer leur quotidien surtout pour sa fille, on découvre toute la barbarie des hommes quand ils sont persuadés d'être de race supérieure, on pense inévitablement au sort des esclaves noirs qui n'ont hélas pas l'exclusivité de la souffrance. Le film contient tout, de l'espionnage, de l'humour, de la poésie, et les 30 dernières minutes sont justes épiques. Je me refuse à étaler davantage pour ne pas vous spoiler, mais franchement j'ai pris un grosse claque,...
9/10
Un conseil regardez le !!