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    • WaveRider
      WaveRider dernière édition par

      Citez moi toutes vos citations que se soit tiré d'un film , d'un livres ... Faites vous plaisir 🤗

      1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
      • Egon
        Egon dernière édition par

        « J'ai toujours imaginé l'âme humaine comme une maison du Trésor à pièces multiples, les unes pleines de choses précieuses et les autres vides. Beaucoup d'hommes, la majorité des hommes, passent toute leur vie dans les petites salles vides aux portes toujours ouvertes parce que les autres sont fermées à double tour et que les clés n'en sont accessibles qu'à ceux qui ont le courage d'affronter le feu des pires tourments. Moi le vide et les ténèbres m'ont toujours fait peur. C'est pour cela que j'ai toujours chercher à trouver les clés de mes trésors. Mais les trésors eux-mêmes sont trompeurs. Dès qu'on en a trouvé un, on a envie de découvrir les autres, les plus cachés, ceux que peut-être seule la mort est à même de nous révéler. Mais cela ne nous empêche pas de les désirer de toute l'avidité des avares... C'est peut-être là une convoitise bien vaine... Mais sans elle, la vie n'aurait aucune valeur et ne se différencierait en rien de celle du moindre insecte ! Je sens qu'aujourd'hui je viens de trouver un nouveau trésor et que je dois être prêt à tous les sacrifices pour le sauvegarder ! »

        In La Forêt des pendus de Liviu Rebreanu

        Je ferme les yeux alors et m'enroule comme une boule.

        1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
        • WIshoushou
          WIshoushou dernière édition par

          "On y va, par Toutatis!"
          Abraracourcix, Obelix et Cie, tome 23, p. 46.

          Ca compte quand même!

          1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
          • Egon
            Egon dernière édition par

            « Mais nos souvenirs demeurent collectifs, et ils nous sont rappelés par les autres, alors même qu’il s’agit d’événements auxquels nous seul avons été mêlé, et d’objets que nous seul avons vus. C’est qu’en réalité nous ne sommes jamais seul. Il n’est pas nécessaire que d’autres hommes soient là, qui se distinguent matériellement de nous : car nous portons toujours avec nous et en nous une quantité de personnes qui ne se confondent pas. J’arrive pour la première fois à Londres, et je m’y promène à plusieurs reprises, tantôt avec un compagnon, tantôt avec un autre. Tantôt c’est un architecte, qui attire mon attention sur les édifices, leurs proportions, leur disposition. Tantôt c’est un historien : j’apprends que cette rue a été tracée à telle époque, que cette maison a vu naître un homme connu, qu’il s’est passé, ici ou là, des incidents notables. Avec un peintre, je suis sensible à la tonalité des parcs, à la ligne des palais, des églises, aux jeux de lumière et de l’ombre sur les murs et les façades de Westminter, du Temple, sur la Tamise. Un commerçant, un homme d’affaires m’entraîne dans les voies populeuses de la Cité, m’arrête devant les boutiques, les librairies, les grands magasins. Mais quand même je n’aurais pas marché à côté de quelqu’un, il suffit que j’aie lu des descriptions de la ville, faites de tous ces divers points de vue, qu’on m’ait conseillé d’en voir tels aspects, plus simplement encore, que j’en aie étudié le plan.

            Supposons que je me promène tout seul. Dira-t-on que, de cette promenade, je ne peux garder que des souvenirs individuels, qui ne sont qu’à moi ? Cependant, je ne m’y suis promené seul qu’en apparence. En passant devant Westminter, j’ai pensé à ce que m’en avait dit mon ami historien (ou, ce qui revient au même, à ce que j’en avais lu dans une histoire). En traversant un pont, j’ai considéré l’effet de perspective que mon ami peintre m’avait signalé (ou qui m’avait frappé dans un tableau, dans une gravure). Je me suis dirigé, en me reportant par la pensée, à mon plan. La première fois que j’ai été à Londres, devant St. Paul ou Mansion House, sur le Strand, aux alentours des Court’s of Law, bien des impressions me rappelaient les romans de Dickens lus dans mon enfance : je m’y promenais donc avec Dickens. À tous ces moments, dans toutes ces circonstances, je ne puis dire que j’étais seul, que je réfléchissais seul, puisqu’en pensée je me replaçais dans tel ou tel groupe, celui que je composais avec cet architecte, et, au-delà de lui, avec ceux dont il n’était que l’interprète auprès de moi, ou avec ce peintre (et son groupe), avec le géomètre qui avait dessiné ce plan, ou avec un romancier. d’autres hommes ont eu ces souvenirs en commun avec moi. Bien plus, ils m’aident à me les rappeler : pour mieux me souvenir, je me tourne vers eux, j’adopte momentanément leur point de vue, je rentre dans leur groupe, dont je continue à faire partie, puisque j’en subis encore l’impulsion et que je retrouve en moi bien des idées et façons de pensée où je ne me serais pas élevé tout seul, et par lesquelles je demeure en contact avec eux. »

            In La Mémoire collective de Maurice Halbwachs.

            Je ferme les yeux alors et m'enroule comme une boule.

            1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
            • Myra flore
              Myra flore dernière édition par

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              Chacune de nos lectures est une graine qui germe...Jules Renard

              1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
              • Un Ancien Utilisateur
                Un Ancien Utilisateur dernière édition par

                "Le temps passé avec un chat n'est jamais perdu." 🙂

                1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                • LeaPierce
                  LeaPierce dernière édition par

                  En pleine lecture d'un livre :
                  "Sur Tinder, une femme a 50% de chance de matcher avec une autre personne. Tandis qu'un homme a 2% de chance de matcher."

                  Woaw. C'est assez choquant comme différence.

                  le taxidermiste Egon 2 réponses Dernière réponse Répondre Citer 1
                  • le taxidermiste
                    le taxidermiste @LeaPierce dernière édition par le taxidermiste

                    @leapierce Ah tinder ce monde merveilleux 🙂

                    Effectivement c'est un lieu où les femmes trient et où les hommes tentent tout (gros résumé généralisant 🙂 )

                    Memento mori.

                    LeaPierce 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                    • LeaPierce
                      LeaPierce @le taxidermiste dernière édition par

                      @le-taxidermiste ça vaut pour quasiment tous les sites de rencontres de ce que j'ai entendu.

                      le taxidermiste 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                      • le taxidermiste
                        le taxidermiste @LeaPierce dernière édition par

                        @leapierce Ah ben ça c'est simple en fait il doit y avoir 10 hommes pour une femme sur la plupart des sites de rencontres 🙂

                        L'offre et la demande sont en grand déséquilibre.

                        Memento mori.

                        1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                        • Egon
                          Egon @LeaPierce dernière édition par

                          @leapierce C'est quoi le bouquin ?
                          Sinon, oui c'est un sujet que j'ai beaucoup vu revenir sur Reddit notamment. Les mecs se plaignent qu'ils ont nettement moins de matchs que les filles et que tout est fait pour qu'ils prennent un abonnement dans l'espoir de débloquer un peu plus de matchs via les options payantes.

                          Je ferme les yeux alors et m'enroule comme une boule.

                          Kallindra LeaPierce 2 réponses Dernière réponse Répondre Citer 2
                          • Kallindra
                            Kallindra @Egon dernière édition par

                            @egon Faut le voir comme l'entrée en boîte de nuit, les mecs paient pas les filles parce que c'est bien connu de manière commerciale, là où y-a d'la meuf, les mecs suivent et paient ^^

                            1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                            • LeaPierce
                              LeaPierce @Egon dernière édition par

                              @egon

                              Polyamour et d'eau fraîche par (entre autres) Cookie kalkair, le même que pour Pénis de table. C'est pas le sujet central mais il en parle brièvement que pour lui, ça a toujours été une galère et que les statistiques jouent pas en sa faveur.

                              Je te confirme pour le coup de l'abonnement, apparemment c'est un classique. Triste.

                              1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                              • Egon
                                Egon dernière édition par

                                "C'est comme ça : si la vie se vit prospectivement, elle ne se comprend, en revanche, que rétrospectivement. Vous vous retournez et découvrez - avec respect ou effroi - un canevas que vous ne pensiez pas avoir créé."

                                In Le Conquérant de Jan Kjaerstad.

                                Je ferme les yeux alors et m'enroule comme une boule.

                                1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                                • Myra flore
                                  Myra flore dernière édition par

                                  57f6f87d-4d1a-481e-a04f-77ccdff90cc6-image.png

                                  Cygoris 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 5
                                  • Cygoris
                                    Cygoris @Myra flore dernière édition par

                                    @myra-flore a dit dans Partagez tout ce que vous voulez :

                                    57f6f87d-4d1a-481e-a04f-77ccdff90cc6-image.png

                                    👍 Très beau
                                    Merci.

                                    Sur mes cahiers d’écolier
                                    Sur mon pupitre et les arbres
                                    Sur le sable sur la neige
                                    J’écris ton nom

                                    Sur toutes les pages lues
                                    Sur toutes les pages blanches
                                    Pierre sang papier ou cendre
                                    J’écris ton nom

                                    Sur les images dorées
                                    Sur les armes des guerriers
                                    Sur la couronne des rois
                                    J’écris ton nom

                                    Sur la jungle et le désert
                                    Sur les nids sur les genêts
                                    Sur l’écho de mon enfance
                                    J’écris ton nom

                                    Sur les merveilles des nuits
                                    Sur le pain blanc des journées
                                    Sur les saisons fiancées
                                    J’écris ton nom

                                    Sur tous mes chiffons d’azur
                                    Sur l’étang soleil moisi
                                    Sur le lac lune vivante
                                    J’écris ton nom

                                    Sur les champs sur l’horizon
                                    Sur les ailes des oiseaux
                                    Et sur le moulin des ombres
                                    J’écris ton nom

                                    Sur chaque bouffée d’aurore
                                    Sur la mer sur les bateaux
                                    Sur la montagne démente
                                    J’écris ton nom

                                    Sur la mousse des nuages
                                    Sur les sueurs de l’orage
                                    Sur la pluie épaisse et fade
                                    J’écris ton nom

                                    Sur les formes scintillantes
                                    Sur les cloches des couleurs
                                    Sur la vérité physique
                                    J’écris ton nom

                                    Sur les sentiers éveillés
                                    Sur les routes déployées
                                    Sur les places qui débordent
                                    J’écris ton nom

                                    Sur la lampe qui s’allume
                                    Sur la lampe qui s’éteint
                                    Sur mes maisons réunies
                                    J’écris ton nom

                                    Sur le fruit coupé en deux
                                    Du miroir et de ma chambre
                                    Sur mon lit coquille vide
                                    J’écris ton nom

                                    Sur mon chien gourmand et tendre
                                    Sur ses oreilles dressées
                                    Sur sa patte maladroite
                                    J’écris ton nom

                                    Sur le tremplin de ma porte
                                    Sur les objets familiers
                                    Sur le flot du feu béni
                                    J’écris ton nom

                                    Sur toute chair accordée
                                    Sur le front de mes amis
                                    Sur chaque main qui se tend
                                    J’écris ton nom

                                    Sur la vitre des surprises
                                    Sur les lèvres attentives
                                    Bien au-dessus du silence
                                    J’écris ton nom

                                    Sur mes refuges détruits
                                    Sur mes phares écroulés
                                    Sur les murs de mon ennui
                                    J’écris ton nom

                                    Sur l’absence sans désir
                                    Sur la solitude nue
                                    Sur les marches de la mort
                                    J’écris ton nom

                                    Sur la santé revenue
                                    Sur le risque disparu
                                    Sur l’espoir sans souvenir
                                    J’écris ton nom

                                    Et par le pouvoir d’un mot
                                    Je recommence ma vie
                                    Je suis né pour te connaître
                                    Pour te nommer

                                    Liberté.

                                    Paul Eluard

                                    L'important n'est pas la fin de l'aventure mais la manière de l'avoir vécue

                                    Myra flore 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 3
                                    • Myra flore
                                      Myra flore @Cygoris dernière édition par

                                      @cygoris Merci pour Eluard...J'ignorais l'auteur,c'est mieux de savoir que c'est lui!

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                                      • icescream
                                        icescream dernière édition par

                                        "Il [l'orgasme] est devenu une sorte de gratification raffinée, que Mihaela Pavlicev compare à notre capacité humaine à apprécier l'art, dont les origines évolutives sont obscures,mais 《qui pourrait être le résultat d'une propriété non adaptative du cerveau》, sans que notre enthousiasme diminue. 《On peut voir l'orgasme féminin comme une forme d'art qui ne répond qu'à elle-même plutôt que de remplir une fonction utilitaire, conclut la chercheuse. C'est probablement la forme d'art la plus intime, pour une audience d'une ou deux personnes》"

                                        Tiré dun numéro spécial de Sciences&Avenir Les grandes énigmes de l'Évolution, conclusion de la partie L'orgasme un fascinant mystère

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                                        • Egon
                                          Egon dernière édition par

                                          "Je voulais coucher mes souvenirs sur le papier, pour les conserver. Vous savez, je crois en la magie. Je suis né et j'ai grandi à une époque magique, dans une ville magique, entouré de magiciens. Oh, la plupart n'avaient pas vraiment conscience de vivre dans cette toile de magie reliée par des filaments argentés tissés de chance et de circonstances. Mais moi, je savais. Quand j'avais douze ans, le monde était ma lanterne magique, et dans sa lueur verte se levaient le passé, le présent et l'avenir. Vous aussi, sans aucun doute, vous ne vous en souvenez pas, c'est tout. Selon moi, nous connaissons tous la magie dès le début. Nous venons au monde plein de cyclones, de comètes et de feux de forêt. Nous naissons capables de lire dans les nuages, de chanter avec les oiseaux et de voir notre destin dans les grains de sable. Mais en grandissant, nous perdons tout ça à coups d'éducation, d'instruction religieuse, de peignes et de gants de toilette. On nous force à marcher droit et à être responsables. On exige que nous nous conduisions comme des grands, des adultes, bon sang ! Et vous savez pourquoi ? Parce que ceux qui nous le demandent ont peur de notre liberté et de notre jeunesse. Parce qu'ils sentent en nous cette magie qu'ils ont laissée dépérir en eux, qu'ils sont amers et honteux d'avoir perdue.
                                          Malheureusement, quand on la laisse trop s'éloigner, on ne peut plus la faire revenir. Si ce n'est que pour quelques instants. Des éclairs de limpidité et de souvenir. Quand les larmes montent aux yeux devant un écran, c'est que, dans l'obscurité de la salle, quelque chose a brièvement effleuré le lac doré de votre magie. Vous revenez ensuite dans le soleil cru de la raison, et tout s'assèche. Vous ressentez un vague à l'âme sans savoir pourquoi. Quand une chanson vous évoque un souvenir, quand des particules de poussière qui dansent dans un rayon de soleil entraînent votre esprit dans leur sillage, quand vous vous laissez emporter par un train qui siffle au loin dans la nuit en vous demandant où il va, vous échappez au moment présent pour faire un pas hors de vous. Un bref instant, votre pied s'est posé au royaume de la magie.
                                          C'est ce que je crois.
                                          La vérité, c'est qu'au fil du temps, nous nous détournons de l'essence même de ce qui est né avec nous. Des fardeaux, certains utiles, d'autres moins, s'accumulent sur nos épaules. Des choses nous arrivent. Des gens que nous aimons meurent. Des accidents nous laissent diminués. Nous perdons notre chemin, pour une raison ou pour une autre. Dans le grand labyrinthe de ce monde, une seconde d'inattention suffit. La vie elle-même s'ingénie à nous arracher nos souvenirs de cette magie. On ne s'en rend pas compte, jusqu'au jour où on se sent dépossédé, sans savoir au juste de quoi. Comme lorsqu'on sourit à une jolie fille dans la rue, et qu'elle vous donne du "monsieur". Ça arrive, c'est tout. "

                                          In Zephyr, Alabama de Robert McCammon.

                                          Je ferme les yeux alors et m'enroule comme une boule.

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                                          • Egon
                                            Egon dernière édition par

                                            "L'enfance s'envole si vite, Cory. Elle eut un sourire imperceptible. "Les petits garçons se hâtent de devenir des hommes, puis ils découvrent un beau jour qu'ils aimeraient bien redevenir des petits garçons. J'ai un secret pour toi, Cory. Tu veux l'entendre ?"
                                            J'acquiesçai.
                                            "Personne, murmura-t-elle, personne ne grandit jamais vraiment."
                                            Je fronçai les sourcils. Tu parles d'un secret ! Papa et maman, ils avaient bien grandi, non ? Et Monsieur Dollar, le capitaine Marchette, le docteur Parrish, le révérend Lovoy, la Dame, bref, tous ceux qui avaient plus de dix-huit ans ?
                                            "Ils paraissent grands, continua-t-elle. Mais c'est un leurre. Ce n'est que le masque du temps. Au fond de leur coeur, les adultes sont toujours des enfants. Ils voudraient continuer à sauter partout, à jouer, mais ce lourd masque leur pèse sur les épaules. Ils voudraient se débarrasser des chaînes que le monde leur a passées, arracher leurs montres, leurs cravates et leurs chaussures cirées pour aller s'ébattre tout nus- ne serait-ce qu'une journée - dans le ruisseau où ils allaient autrefois se baigner. Ils voudraient retrouver le goût de la liberté, avoir des parents à la maison qui s'occupent de tout et qui les aiment quoi qu'il arrive. Même derrière les yeux du plus méchant des hommes, on devine un petit garçon effrayé, qui essaie de se cacher dans un coin où le mal ne pourra pas l'atteindre." Elle repoussa ses papiers et joignit les mains sur son bureau. "J'ai vu quantité de garçons devenir des hommes, Cory, et il y a une chose que j'aimerais te dire : Souviens-toi.

                                            • Me souvenir ? Me souvenir de quoi ?
                                            • De tout, de n'importe quoi. Ne laisse pas passer un seul jour sans en garder un souvenir, que tu conserveras comme un trésor. Car c'est ce que c'est. Les souvenirs sont de fabuleuses portes, Cory. Des professeurs, des amis, des maîtres. Quand tes yeux se posent sur quelque chose, ne te contente pas de regarder. Il faut voir. Vraiment voir. Voir suffisamment pour que, lorsque tu le raconteras aux autres, ils puissent voir à leur tour. On peut traverser la vie en étant aveugle, sourd et muet. C'est d'ailleurs ce que font la plupart des gens que tu rencontreras. Ils arpentent une forêt de miracles sans en soupçonner un seul. Mais il suffit de le vouloir pour vivre des milliers de vies. Tu peux parler à des gens que tu n'as jamais vus, dans des pays où tu n'as jamais mis les pieds." Elle hocha la tête, ses yeux rivés aux miens. "Et si tu as du talent, de la chance, et des choses à dire, tu continueras peut-être à vivre bien après."

                                            In Zephyr, Alabama de Robert McCammon.

                                            Je ferme les yeux alors et m'enroule comme une boule.

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