Woody commence à être mis de côté au profit des autres jouets. Du changement se profile, quand Bonnie revient de sa première journée de maternelle avec Fourchette qui devient sont nouveau jouet préféré. Problème le nouveau venu a du mal à se considérer comme un jouet et finit par se faire la malle. Woody va tout faire pour récupérer Fourchette mais cela l'embarque dans une nouvelle aventure.
Toy Story 4 s'avère être un joli chapitre de conclusion pour la saga Pixar. Décidément, Disney arrive à un la fin d'un grand cycle si on se réfère au fait qu'elle est en train de clore la phase 3 de Marvel. Je n'ai pas pu retenir mes larmes à la fin, elles sont venues toutes seules. On aime bien les nouveaux personnages de Gabby Gabby (un brin flippante au début mais attachante par la suite) et Duke Caboom qui a l'art de se cracher à moto pour faire de grand sauts et va s’avérer très utile. Toy Story était une vraie ode à l'imagination mais l'aventure ne semble pas complètement close car il semblerait que Fourchette va avoir droit à sa propre série comme l'annonçait Pierre Niney sur son compte Twitter.
C'est la fête du cinéma ce début de semaine, ce qui signifie les places à 4 € pour toutes les séances. J'hésite donc à aller le voir même si il me tente moyennement.
Je ferme les yeux alors et m'enroule comme une boule.
J'ai vraiment adoré ce film !
J'avais très peur, je ne voyais pas ce qu'ils pouvaient raconter de plus après la conclusion du 3. J'avais peur que ça soit juste une succession de gag pour vendre un film, mais non, c'était vraiment génial, ça apporte vraiment quelque chose à l'univers de Toy Story.
Aussi le film était très féministe, et ça c'est cool.
Par exemple, Woody accepte immédiatement que Bo soit plus compétente que lui dans la nature, étant donné qu'elle y a passé quelques années. Fut un temps, on aurait fait le film comme ça : Woody fait son macho en mode "Attend, laisse faire l'homme", avant de rater et de se rendre compte que Bo est compétente, et la morale aurait été que les filles aussi savent faire des trucs. Là non, Woody n'a pas fait ça. C'est bien, j'ai l'impression qu'on a passé un cap : il n'y a plus besoin de prouver que les filles peuvent être compétentes, maintenant ça va de soi. J'ai beaucoup aimé ce point du film.
Les personnages sont excellents.
Les deux peluches, j'avais peur que ce soit des side-kicks agaçants, drôles juste pour les enfants, mais non ils sont très drôles et apportent un double niveau de lecture.
Genre la scène où ils s'imaginent suivre la grand-mère chez elle et la tuer, qui fait très films de psychopathe. Ou la scène à la toute fin, pendant le générique, où ils deviennent géants, crachent du feu et des lasers, ça fait très kaiju.
Ah aussi, ils sont gay non ? Les "mon lapin" et "mon poussin", ça me semble évident ^^.
Gaby Gaby est sympa aussi :
J'ai aimé le fait qu'elle soit "grise" : elle n'est pas méchante, elle est juste prête à tout. J'aime ce genre de personnage.
Et la manière dont elle a été introduite, dans la poussette avec le pantin là, c'était à la fois très creepy, ça faisait très mafia, et vu le look et le pantin qui met en marche un tournedisque, ça m'a aussi fait penser à Bioshock ou des trucs comme ça.
D'ailleurs les pantins sont super aussi
Creepy à souhait. Et la scène de la poursuite, ça faisait très film de zombies, c'était cool.
Fourchette
Ce personnage est vraiment intéressant, dans le sens où il questionne les règles de l'univers de Toy Story : qu'est-ce qu'un jouet et pourquoi ils sont vivants ? C'est une question vraiment importante. Le personnage est aussi très drôle et attachant, c'est vraiment bien fait.
Bo
J'avais peur qu'ils tombent dans le cliché "action girl trop badass pour toi", mais au final ça va, c'est parfaitement dosé. Et j'ai aimé le fait qu'on apprenne que des jouets ne recherchent pas forcément la présence d'un enfant. Alors que jusqu'à présent, même Lotso dans le 3, il était méchant parce qu'il se sentait rejeté par son enfant et était triste. Bo se satisfait de sa liberté. Ce qui questionne d'autant plus la question de ce qu'est un jouet dans cet univers : il n'y a pas besoin qu'on joue avec pour qu'un jouet soit vivant. C'est un peu paradoxal, non ? Mais c'était cool.
Et bien sûr, le meilleur personnage du film :
C'est pour toi Jean-Jean !
Le seul petit bémol, c'est que Buzz est très secondaire et est un peu con.
Bon après, Buzz a toujours été un peu con, mais là quand même, il l'est un peu plus que dans les autres.
Par contre j'ai adoré le délire autour de la "voix intérieure". Ca prend tout de suite une autre dimension vu qu'ils ont vraiment une voix intérieure.
Et aussi, le film est très beau. L'eau, la poussière, les textures de la porcelaine, du plastique, tout était vraiment très beau. Le chat aussi était super beau.
Bref, j'ai trouvé que ce film était parfaitement maîtrisé. C'était excellent.
Ce que je trouve dommage avec Duke Caboum, c'est qu'au lieu de prendre un québécois ils ont pris un français qui imite mal le québécois
C'est vrai mais on peut imaginer une explication : Duke Caboom est un jouet, pas un vrai québecois. D'ailleurs là ils sont aux Etats-Unis si je ne m'abuse, il n'a peut-être jamais été au Québec. Peut-être qu'il imite juste l'accent parce qu'il croit être Québecois, comme Buzz pensait être un vrai astronaute. Ou peut-être qu'il a envie de l'être, vu qu'il est aux couleurs du Canada.
@Sylareen Dans ce cas bo est un jouet, pas une vrai femme, et s'pas un film féministe
Bah ça s'est déjà vu, un jouet qui agit de manière à paraître autrement qu'il est. Par exemple Lotso qui agissait en patriarche tout gentil et doux. Ou le vieux mineur dans Toy Story 2, pareil.
Finalement, je suis allée le voir (mais évidemment pas pendant la fête du cinéma car j'aime payer plein pot è_é).
Je m'attendais à un truc qui allait s'essouffler dès les premières minutes parce qu'au bout du quatrième film sur le même univers, abordant les mêmes thèmes (jouet loyal à l'enfant, expliquer le rôle du jouet dans la vie du gosse, le jouet qui se perd et se tape tout un périple pour retourner auprès de son enfant, etc.) et avec les mêmes personnages, on finit par tourner en rond maiiiiiis même si il y a eu quelques longueurs à mon sens, c'était tout de même bien sympa (mais quand même très prévisible).
Mention à Forky :
Je m'attendais à un personnage qui allait être un peu le gag comique récurent du film (ce qu'il est en partie) mais c'était fait de façon suffisamment subtile pour ne pas en abuser. Et puis, mine de rien, il est attachant avec sa tronche de traviole, ses yeux qui tombent sans arrêt et sa manie de se jeter sur une poubelle à chaque fois que l'attention de Woody retombe quelques instants.
J'ai aussi bien apprécié le poussin et le lapinou, ils apportaient un petit côté fun qui changeait des autres personnages que l'on connaît déjà.
Et puis, comme l'a dit Sylareen, le personnage de Gaby Gaby,
qui est censée être l'antagoniste de ce film nous est finalement présenté de manière plus complexe que juste "la méchante qui veut mettre des bâtons dans les roues des héros". C'est un personnage qui veut juste avoir une chance de jouer son rôle de jouet au moins une fois et cela en utilisant tous les moyens à sa disposition.
Bref, globalement ça reste un film divertissant et pas totalement enfantin même si je conseille plutôt d'attendre de le voir sur son pc/sa télé plutôt que de débourser 11 balles.
Je ferme les yeux alors et m'enroule comme une boule.
Bien. Moins que le troisième cependant, sûrement parce que celui-ci n'a pas le côté nostalgique ou du moins aussi puissant. Cependant j'ai beaucoup aimé le film. Les personnages, anciens comme nouveaux, et surtout Bo.
Tout comme @Sylareen je trouve qu'elle développe un message beaucoup plus complexe que seulement "les filles le peuvent aussi".
Le seul vrai problème c'est le fait qu'il soit prévisible, mais c'est normal vu que c'est un Disney.
"Les souris, les gonzesses, les morues, les donzelles, les poules, les trainées, les Marie couche toi là, les saintes nitouches, les potiches, les pimbêches, les blondasses [...] et les connasses ! On relève le museau, et on se fait appeler : «MADAME» ! "