"Victime d'un terrible accident de la route, le jeune Matthew Murdock est exposé à des produits chimiques qui lui ôteront la vue, mais qui en retour, aiguiseront ses autres sens, lui offrant une ouïe, un odorat, une force et une agilité incroyablement développés, ainsi qu'un sens radar qui lui permet de se diriger et d'éviter le moindre obstacle. Après l'assassinat de son père, un vieux boxeur alcoolique, par la pègre local. Il se jura de consacrer sa vie à rendre justice aux laissés-pour-comptes, peu importe les moyens.
C'est ainsi que derrière son masque d'avocat inoffensif, il arpente les rues de Hell's Kitchen à la tombée de la nuit pour punir les coupables qui ont lui échappés au tribunal."
C'est un gigantesque pan de mon adolescence ce film, ayant principalement grandi avec des comics, je vous laisse imaginer mon exaltation à la découverte des exploits de "L'Homme sans peurs" sur grand écran. Malheureusement, bien que j'apprécie énormément la version ciné, il faut dire qu'elle ne rend pas vraiment honneur au personnage. Contrairement à la Director's Cut qui étoffe grandement le film, notamment en ajoutant une intrigue supplémentaire où Matt Murdock sera amené à défendre un homme accusé à tort du meurtre d'une prostituée.
Le casting est un des plus mémorable qui soit, Ben Affleck n'incarne pas Daredevil, il l'est. Micheal Clark Duncan en Caïd est bluffant, incarnant à merveille ce colosse impitoyable. Et cerise sur le gâteau, la performance en roue libre légendaire de Colin Farrel dans la peau du Tireur qui restera dans les annales du cabotinage pour des siècles et des siècles. Seul bémol, Jennifer Garner en Elektra, qui est aussi charismatique qu'une bouse de vache, mais j'en étais tellement amoureux que je lui pardonnerais absolument tout.
La réalisation bien que classique, nous offre parfois quelques beaux moments de poésie, notamment la scène sur le toit où Matt retrouve momentanément la vue grâce aux gouttes de pluies. Ainsi que certaines scènes de bagarre et de voltige très stylisés, notamment celle de l'église et celle dans le bureau du Caïd. Le montage est dynamique et va droit au but et la photo cradingue du film sied parfaitement à ce New York gangrené par le crime.
Quant à la musique, en ce qui me concerne, c'est un personnage à part entière du film. Que ce soit un morceau orignal ou une chanson d'un groupe de rock très 2000's, à chaque fois que j'en écoute une note je revis la scène en question, ça prouve à quel point je suis attaché à ce film.
Mes morceaux préférés: