Sunshine est un film de Danny Boyle sorti en 2007.
Le Soleil meurt. Un équipage est envoyé à sa surface afin de le rallumer à l'aide d'une charge nucléaire.
La BA FR :
Ce film est dans le haut de tableau de mes plus détestés.
L'équipage envoyé à proximité du Soleil semble constitué exclusivement d'éléments pas du tout prêts psychologiquement à mener cette mission ; on apprend vite que la mission (Icarus 2) est en fait
la deuxième après une première (Icarus 1) ayant mené à la disparition de l'équipage et du vaisseau, puis plus tard alors que les membres d'Icarus 2 (ou ce qu'il en reste, car ils meurent tous un par un) ont découvert le vaisseau d'Icarus 1 et approchent du but, que le capitaine de cette première mission est toujours vivant sous une forme devenue divine / spirituelle au contact du Soleil, est responsable de l'échec d'Icarus 1 en ayant tué tout son équipage et les traque à présent pour les tuer et faire échouer Icarus 2.
Caser un gif de Momo Henni sur un sujet sérieux
Si vous l'avez vu, Vous êtes d'accord ? moyen d'accord ? pas du tout d'accord c'est un chef d'œuvre ?
Si vous l'avez pas vu, Fuyez Ce retour vous donne-t-il envie de le voir par curiosité ?
Coucou @Hornet ! Je viens de revoir Sunshine et j'ai toujours et encore adoré ! Le revirement que prend le film quand Capa prend la décision de changer la trajectoire de la mission qui fait que tout vire à la catastrophe ... J'aime bien les prises de becs entre Mace et Capa parce qu'ils ont tous les deux raison . J'adore le thème musical du film qui et magnifique et qui rend les choses plus intenses quand le commandant meurt et à la fin du film. Le film n'a pas trop mal vieilli depuis 2007. J'aime bien aussi les scènes dans la salle d'observatoire qui sont belles comme tout. Pour moi c'est une des plus belles réussites de Boyle.
je trouve le dernier tiers à chier, un peu comme pour 28 jours après d'ailleurs , mais ça veut quand même dire que j'ai kiffé les deux premiers tiers. J'adore le personnage du psychiatre.
Tiens, ça m'a redonné envie de me le mater.
Every decade gains its identity around the third year. 1990 is actually the last year of the 80s.
@Hornet Je l'ai vu et je suis pleinement d'accord avec toi : j'ai trouvé ça mauvais.
Ya un gros problème de plans ou de montage dans ce film (au choix), les 3/4 du temps on ne comprend pas ce qu'on veut nous montrer, et c'est pas suffisamment joli pour qu'on se dise "ouhla faut que je sois attentif là il va se passer un truc". On est baladé d'une scène à l'autre sans que rien ne captive vraiment.
En outre, l'aspect mystique du film m'a complètement laissée de marbre, pour moi l'intrigue, les rebondissements et la fin sont grotesques.
Du coup je me suis ennuyée et j'ai eu la sensation de m'être fait arnaquer.
Pour ne pas dire que tout est pourri, je me souviens tout de même d'avoir un peu apprécié le concept visuel de la scène
où il faut que les types réparent des panneaux solaires sur le "bouclier" super vite parce que la lumière du soleil va les calciner dans 4..3..2..1
Mais bon, une maigre scène correcte sur tout un film, ça me suffit pas...
revu après une bonne dizaine d'années donc j'avais un lointain souvenir.
Boyle est un touche à tout, aucun rapport en effet entre ce film et 127h par exemple.
J'ai adoré ce film, d'abord car plus personne ne fait réellement de film de SF car ils bident au box office, les "clients" préférant les couillonades franchouillardes ou encore et toujours les super héros. Donc Bravo à Danny d'avoir osé avec un budget modeste. Certains critiquent le réalisme de la chose, mais bon vous voulez qu'on parle d'Inception, d'Oblivion, d'Interstellar (que j'adore) ou de tous les comics ?
Un film n'est pas une leçon scientifique mais un conte, c'est tout. Si on bloque sur ça on ne regardera plus grand chose. Entrons dans le film, il nous emporte crescendo dans un hommage assumé par Boyle à tous ses maitres, successivement: "2001", "Solaris", "Alien" et d'autres avec comme fond le foirage des missions par erreurs humaines successives et par maladie mentale (l’ordinateur ds 2001, le PSY dans Solaris, l'atterrissage imprévu ds Alien,, etc...) et ça c'est bel et bien une des variables les plus crédibles, car qui aura les nerfs assez solides pour se lancer dans des missions si périlleuses ?
Rappelons que c'est une mission désespérée, dernière chance pour l'humanité qui s'en remet à la Science pour tenter de survivre et qu'il ne sont absolument sur de rien, ni d'arriver, ni que leur bombe réanime le soleil et encore moins de revenir.
C'est assez peu détaillé, on ignore si seul le commandant est devenu fou et a tué l'équipage ou si comme la secte du temple solaire ils se sont suicidés, acceptant leur sort face à la toute puissance du soleil considéré comme un Dieu. Peanbacker restant à bord pour attirer un éventuel Icarus 2 et le saboter à son tour.
Visuellement c'est souvent très impressionnant, sur grand écran et musicalement c'est assez envoutant par moment. Le rythme est soutenu car en fait la somme des erreurs et le sabotage d'un fou créent sans cesse des drames en cascades et la mort des membres qui se sacrifient en héros les uns après les autres dans la bonne tradition hollywoodienne.
Le final est un peu déconcertant, on en a vu d'autres en SF, mais une scène hélas coupée aurait peut-être aidé à y voir plus clair:
Un hommage évident à la fin de "Blade runner" (le dialogue entre H Ford et le Réplicant) ou même à "Apocalypse Now" car le personnage de Peanbacker ressemble beaucoup à Marlon Brando qui décide seul du sort des autres.
Voilà un film mal aimé que j'ai modestement essayé de défendre