Les trucs insupportables
-
Les gens qui te klaxonnent dessus sans raison.
Je ne compte plus le nombre de coups de klaxons que j'ai subis en vélo alors que je ne gênais absolument pas la circulation des voitures, j'étais bien sur le bord de la route, voire sur la piste cyclable. Surtout que je suis misophone, ce qui fait que ce genre de buit, c'est un berserk button pour moi.
-
@Merlu oui moi aussi je ne supporte pas qu'on me klaxonne lorsque je suis en voiture. Mais bon faut dire qu'a Marseille tous le monde klaxonne a tous le monde. Ou alors je conduit trés mal...
-
@Artelise @LeaPierce oui c'est vrai, je n'avais pas pensé aux personnes non-binaires quand j'ai répondu. Du coup vos messages sont intéressants. Ma foi, je n'en ai jamais croisé dans la vraie vie (enfin pas à ma connaissance !) mais si c'était le cas, je m'adresserais à cette personne comme elle souhaite que je le fasse. Je ne suis pas sûre de tout comprendre mais je m'adapterais par respect.
Moi ma seule réserve sur l'écriture inclusive, c'est qu'il faut que la langue reste accessible au plus grand nombre (quels que soient l'âge, la situation, les difficultés de compréhension) et aux élèves qui l'apprennent. Le français est déjà suffisamment compliqué et il ne faudrait pas que ça mette encore plus de gens en difficulté, sinon c'est contreproductif.
Sur la question du patriarcat, j'ai du mal avec le rejet du masculin et cette nouvelle tendance à voir le mal partout, à vouloir tout "déconstruire" ... Pourtant je suis plutôt féministe au départ mais à force, certains combats ne me touchent plus trop je crois. Par contre je suis d'accord pour rétablir des mots comme "autrice", qui existaient depuis la nuit des temps avant d'être effacés pour brider les femmes.
-
@Miss-Audrey La difficulté qu'implique l'écriture inclusive est essentiellement due au manque d'habitude
et à une langue française mal foutue. C'est peut-être difficile au début, mais à la longue, ça devient presque un réflexe. -
@Miss-Audrey a dit dans Les trucs insupportables :
Moi ma seule réserve sur l'écriture inclusive, c'est qu'il faut que la langue reste accessible au plus grand nombre
je suis tout à fait d'accord avec ça !
C'est compliqué de trouver un compromis !
c'est aussi pour cela que j'aime bien "iel". D'une part, parce que ça fonctionne aussi bien à l'écrit qu'à l'oral et d'autre part parce qu'il ne pose pas le soucis de choisir entre un point, des parenthèses, des deux-points, des slashs, des anti-slash.. etc.Quant à l'impact que l'écriture inclusive peut avoir sur la fluidité de lecture (Dyslexie ou pas), je vous inviterais à lire cet article.
-
L'étude a donc été menée auprès d'un petit échantillon de personnes (11 au total), dont les âges varient de 27 à 58 ans
On est plus dans l'apprentissage.
Moi je te parle des CP.Certains ont souligné que l'écriture inclusive rendait la lecture plus complexe et moins fluide, tandis que d'autres ont indiqué que cela ne posait pas de problème majeur.
Certains participants ont déclaré n'avoir rencontré aucune difficulté, tandis que d'autres ont évoqué des problèmes de compréhension,
Ca c'est précis comme stat OO
Je me rappelle quand j'ai fait ma JAPD il y-a 22 ans. 1er test je survole, 2eme test aussi. Je regarde le 2eme test de mon voisin, il avait un test pour ceux qui n'avaient pas réussi le 1er test et ne savait pas écrire Ballon. Nous avions tous 18 ans.
En France, 4% des personnes âgées de 18 à 64 ans sont en situation d'illettrisme, soit 1,4M d'adultes. 9% de la population a également de graves difficultés avec le calcul.
-
@Kallindra a dit dans Les trucs insupportables :
Ca c'est précis comme stat OO
Alors, oui, et l'autrice de l'article reconnait
Comme vous l'avez sûrement remarqué, j’aime toujours préciser « s'il y en a », car sans une étude approfondie, solide et avec un panel représentatif et large, il est impossible d'affirmer quoi que ce soit.
Ce qu'on peut donc conclure de cet article donc : c'est qu'on ne peut ni confirmer, ni infirmer à l'heure actuelle (l'article date de moins d'un an - 10 décembre 2024) que l'écriture inclusive porte préjudice aux personnes dyslexiques. Mais que, malgré le manque de participants, une tendance semblait vouloir se dessiner, celle qui consiste à envisager l'idée que c'est surtout un manque d'habitude ; et qu'on peut envisager l'idée que les éventuelles difficultés s'aplaniraient si l'usage était plus fréquent voire plus systématique.
J'ajouterais que j'ai le sentiment que si on veut enrichir notre vocabulaire pour qu'il devienne plus inclusif, on a encore un long chemin à parcourir pour trouver les mots, formulations et système d'écriture qui conviendront le mieux.
Je note toutefois qu'il est intéressant que tu ai cru que je postais l'article pour aller dans mon sens. Ce qui n'était pas le cas. J'apportais juste une nouvelle piste de réflexion que je trouvais intéressante car il permet de prendre du recul puisque, ben, en fait : on ne sait pas.