Joël Dicker est un écrivain suisse né en 1985.
Fils d’une libraire et d’un professeur de français, il s’intéresse tôt à la rédaction. Dès l’âge de 10 ans il fonde La Gazette des animaux, une revue sur la nature qu’il dirige pendant sept ans.
En 2010, il reçoit le Prix des écrivains genevois pour son premier roman Les Derniers Jours de nos pères.
Mais c’est avec son second roman, La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, publié en septembre 2012, qu’il rencontre un succès international retentissant. Il remporte plusieurs prix, notamment le grand prix de l’Académie française, et le prix Goncourt des lycéens.
Les avis sont dithyrambiques, que ce soit de la part du public ou des critiques littéraires.
Un génie de la littérature ?
Il publie par la suite, et avec toujours beaucoup de succès :
Le Livre des Baltimore, en 2015
La Disparition de Stephanie Mailer en 2018
L'Énigme de la chambre 622 en 2020
L'Affaire Alaska Sanders en 2022
On est d’accord, cet homme a un vrai problème avec les titres.
Bon, et donc, qu’est-ce que ça vaut ?
J’ai lu La Vérité sur l'affaire Harry Quebert et j’ai beaucoup aimé. Un peu trop long, mais bien construit, avec une intrigue policière alambiquée, et un portrait intéressant de la société américaine.
J’ai donc décidé de lire Le Livre des Baltimore. Et là, déception, je me suis pas mal ennuyée en fait. L’histoire n’est pas assez palpitante pour tenir sur autant de pages, et le narrateur n’est pas très sympathique. Donc au final on se désintéresse de ses questionnements.
Après ça, j’ai laissé cet auteur de côté, jusqu’à ce que, récemment, on me dise "les suivants sont mieux, vas-y".
Ok, en novembre je me lance dans L’énigme de la chambre 622.
Le livre a beau faire 600 pages, ça se lit facilement, et vite. Il fait de fréquents changements d’époque mais on ne s’y perd pas. Les pièces du puzzle se mettent en place petit à petit.
MAIS à part ça… C’est vraiment pas terrible :
L’histoire est totalement tirée par les cheveux. Improbable, voire ridicule.
Beaucoup de répétitions (Oui on sait, accouche !)
Et je n’ai pas compris l’intérêt de se mettre en scène, lui, dans l’histoire, en tant que "l’écrivain". Fantasme ou melon, je ne sais pas.
Bref, voilà. Je me demande si j’ai pas raté un truc.
Ce soi-disant petit génie se foutrait pas un peu de notre gueule ???
Et vous ? Que pensez-vous de cet auteur ?