Transphobie de J. K. Rowling
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@Kallindra L'acceptation des personnes transgenre est une question intime, et chacun a sa propre position.
Considérer les femmes transgenres comme ses égales quand on est une femme, ou l'inverse, ça relève de l'intériorité de chacun.Et ce n'est pas un problème.
Pour ma part, je considère qu'il existe des grandes, des petites, des femmes qui sont des armoires à glace et d'autres qui s'habillent en 14 ans. Des hommes aussi. C'est la diversité.
A mon sens, la présente des personnes trans n'est qu'un très léger élargissement dans la diversité, cette diversité qui fait déjà qu'on n'a pas toute la même force.Mais ce n'est que mon opinion, qui ne vaut pas plus que celle des autres.
Cependant, au contraire des opinions intimes, quand c'est la société qui n'accepte pas cet élargissement de diversité, ce qui entraine que les personnes transgenre accèdent à moins de soins, de soutien social ou tout autre service dont bénéficie la population, je trouve que c'est un problème.
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Pour revenir au fait que les femmes transgenres sont plus costaudes que les nées femmes, quand bien même ce serait vrai (effectivement ça se discute), c'est pas le problème.
À partir du moment où elles subissent des violences, toutes ont autant besoin d'aide.
Le débat se situe pas là en fait. On n'a pas à préjuger des capacités d'une personne à se défendre ! Comme s'il y avait des degrés, où à partir d'un certain poids ou volume musculaire t'aurais besoin d'aide et pas une autre.
Bref... -
@Mai-Tai En effet, il y a aussi les situations d'emprise et les violences psychologiques, et là ça concerne tout le monde, quel que soit sa force, mais aussi quel que soit son genre, hommes ou femmes, cis ou pas.
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@Nyanne Encore une fois je n'ai pas dit qu'il fallait exclure ces personnes mais qu'elles aient des structures adaptées

as I said : chacun ses choix, chacun sa vie, le tout est que tous nous vivons ensemble du mieux qu'on peut. La Terre est suffisamment grande pour tout le monde
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@Nyanne a dit dans Transphobie de J. K. Rowling :
Légalement, choisir les gens qu'on accueille dans son établissement sur une base discriminatoire, ce n'est pas autorisé.
L'établissement créer par une personne c'est pas sensé être privé ? C'est sûrement le cas et c'est bien plus facile de rentrer dans le cadre légal, tu prends du personnel inadapté pour les femmes trans, pour légitimer (genre il doit y voir des gynecos qui sont pas former
), tu rediriges vers un établissement qui lui peut prendre en charge ce que tu ne peux pas et voilà.J'ai une question qui me semble pertinente, si c'était un établissement réservé aux femmes trans, est ce que le débat serait le même ?
Niveau l'égalité je pense que tout est en règle. Le soucis vient pas de là, uniquement de J.K.
En premier lieu, est ce qu'on aurait remarquer les conditions de cet établissement si sa créatrice n'était pas une femme transphobe célèbre? -
@Barbouille a dit dans Transphobie de J. K. Rowling :
si c'était un établissement réservé aux femmes trans, est ce que le débat serait le même ?
On dirait alors sûrement que c'est une discrimination intolérable qui nuit à leur intégration dans leur nouveau genre
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@Barbouille a dit dans Transphobie de J. K. Rowling :
J'ai une question qui me semble pertinente, si c'était un établissement réservé aux femmes trans, est ce que le débat serait le même ?
Ce serait de la discrimination aussi, donc oui.
(Même si c'est sûrement moins dur d'être discriminé une fois pour une personne faisant partie de la majorité, que pour une personne qui l'est déjà régulièrement et tente d'être acceptée)@Barbouille a dit dans Transphobie de J. K. Rowling :
En premier lieu, est ce qu'on aurait remarquer les conditions de cet établissement si sa créatrice n'était pas une femme transphobe célèbre?
Évidemment que ça a plus été remarqué parce que c'est une femme célèbre. Et ?
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@Mai-Tai bah la loi est clair, la discrimination est illégale, même chez les anglos saxon avec tout le taatouin que cela a fait, pas mal ont du regarder si Légalement ça tiens debout, ça doit être le cas puisqu'il est toujours ouvert.
Donc il y a certainement des raisons qui échappe à la plèbe que nous sommes, et donc plutôt que de dire que c'est un centre de plus pour les femmes battus même non trans, le centre qui lui n'a rien demandé (a moins que tous dedans soient de mèche et transphobe, mais j'ai un doute), se retrouve jugé de discriminatoire pour la simple et bonne raison que c'est surtout une transphobe qui la fondée. Alors que la justice n'est pas d'accord avec l'avis du peuple, donc cela ne reviens pas à dire que la justice anglo saxonne est transphobe ?
Petite question, un gyneco qui refuse car non formé une femme trans et qui redirige vers un collègue formé, c'est un médecin soucieux de ne pas faire n'importe quoi ou un transphobe, pour vous?
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@Barbouille a dit dans Transphobie de J. K. Rowling :
un gyneco qui refuse car non formé une femme trans et qui redirige vers un collègue formé
Rien de transphobe à recommander quelqu'un de plus compétent que soit, mais c'est rarement le problème en fait. Les médecins/gynéco/psy/etc. tranphobes ont plus tendance à rembarrer/minimiser/invalider/mal traiter/etc. Si tu vas voir ton médecin parce que tu as mal au ventre, c'est très différent s'il te dit "enfin monsieur, vous n'avez rien du tout, arrêtez de me faire perdre mon temps et rentrez-chez vous" ou s'il te dit "ouhlà, ça sort de mon domaine d'expertise, je vous envoie tout de suite voir un gastrologue pour faire des tests".
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@Lapin Je pense que la remarque de @Barbouille peut être appuyé par la personne trans qui a exposé sur les réseaux pour soi disant transphobie un gynéco qui ne "voulait" pas la recevoir, est allée à TPMP et que Hanouna a appelé en direct le gynéco en question qui a dit en substance : "Je ne suis pas transphobe, je ne suis pas formé pour traiter cette personne donc ma secrétaire lui a dit que je ne la recevrais pas en consultation".
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@Lapin la question se voulait rhétorique même si j'imagine que certains se servent de cette excuse sous couvert de transphobie.
@Kallindra oui et non, j'avais effectivement entendu parler de ça mais j'ai lu un article du monde bien avant qui parlait de la difficulté pour les personnes trans de trouver des soignants former, voir spécialisés.
Article ici:L'article date de 2018, mais je pense que les problématiques souligné y sont encore d'actualités.
Une personne transgenre à de base un long cheminement médicale a faire, surtout si elle souhaite allez vers une vaginoplastie ou phallosplastie, et normalement un homme vois un urologue là ou une femme vois un gynécologue.
Le fait d'avoir se suivie médicale rend ces spécialistes pas forcément adapter aux soins ou contrôle à apporter aux personnes trans.
Depuis quelques années il existe un diplôme intrauniversitaire (DUTRANS) permettant d'avoir les connaissances pour la prise en charge de la transidentité.En somme, j'imagine qu'il existe des équivalents dans d'autre pays, et il me semble aisé de créer un centre pas tout à fait qualifié pour l'accueil de personne transgenre, peut importe la raison pour laquelle est créer se centre.
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@Kallindra a dit dans Transphobie de J. K. Rowling :
@Lapin Je pense que la remarque de @Barbouille peut être appuyé par la personne trans qui a exposé sur les réseaux pour soi disant transphobie un gynéco qui ne "voulait" pas la recevoir, est allée à TPMP et que Hanouna a appelé en direct le gynéco en question qui a dit en substance : "Je ne suis pas transphobe, je ne suis pas formé pour traiter cette personne donc ma secrétaire lui a dit que je ne la recevrais pas en consultation".
Après, il faudrait vraiment être idiot pour dire "oui, oui, je ne l'ai pas reçu parce que je suis transphobe" quand on sait qu'on passe en direct à la télé...
Du coup, est-ce que c'est vraiment fiable, cette réponse ?
Pour ma part, je considère qu'un médecin qui va nous ausculter et dire : "je vous envoie chez un collègue parce que ça dépasse mes compétences (voilà ma lettre de recommandation)", c'est bien entendu une situation tout à fait possible et qui arrive à tout le monde.
Par contre, décider qu'on ne va pas pouvoir soigner, avant d'ausculter, sans même savoir quelle va être la question ou la problématique, à mon sens c'est très douteux, et ça ne me parait pas exclu que ça sorte complètement du serment d'hypocrate...
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@Nyanne Donc la parole du médecin compte moins que les paroles de l'accusatrice ? Parce qu'on passe à la télé, on va dire que le/la trans qui soi disant expose a une parole plus vraie que le médecin ?
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@Kallindra : perso, je ne donne jamais le bon dieu sans confession aux médecins.
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@ayamé Mais sa parole vaut elle moins que celle de l'accusatrice ?
C'est un cas typique de "il a dit-elle a dit." Y-a pas pas de preuve, pas de vidéo, pas de témoin etc... -
@Kallindra : exact. Les 2 paroles valent autant l'une que l'autre, alors...il faut n'en privilégier aucune.
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Oui faut aussi se méfier de quelqu'un qui va chez Hanouna. Tout pour le buzz

Effectivement la parole du médecin aussi compte, mais comme Nyanne disait, il aurait pu au moins la recevoir pour voir quel était son problème, puis si pas compétent, la diriger vers quelqu'un d'autre.
Mais c'est un peu rapide de le définir comme homophobe. -
@Mai-Tai Bien sur les médecins ont dans leurs agendas plein de place pour recevoir des gens pour qui ils peuvent rien faire. C'est déjà compliqué de trouver des médecins qui ont de la place pour leur patientèle habituelle, alors recevoir quelqu'un pour lui dire "je peux rien pour toi", je vois franchement pas l'intérêt. Perte de temps pour la patiente et le médecin. Perso ça me gonflerait de devoir prendre une 1/2 journée pour un RDV et m'entendre dire : "ah ben je peux rien pour vous faut aller voir quelqu'un d'autre". Le doc qui me dit ça il a pas intérêt à me faire payer une consultation...
De plus le créneau a probablement été utilisé pour quelqu'un que le médecin pouvait traiter. -
@Kallindra bien évidemment que c'est pas la peine de recevoir quelqu'un si on est sûr de pas pouvoir traîter, juste pour dire : je ne peux pas vous aider, au revoir.
C'est évident.La question c'est (en tout cas moi je me la pose vraiment) : est-ce qu'un gynéco peut être sûr et certain qu'il ne pourra traiter aucun problème rencontré par une femme trans ?
Peut-il l'assurer avant de voir la personne ?
(À moins que la personne ait exposé son problème à la secrétaire et qu'il ait pu juger...) -
@Kallindra Ce n'est pas vraiment une question de "valeur" de la parole. En général, les personnes qui sont victimes de discrimination ont beaucoup de mal à faire valoir leur parole, et en général, cette parole n'a aucune écoute justement parce que c'est difficile de prouver quoi que ce soit, et parce que les personnes qui subissent des discriminations font en général partie de minorités.
Et les minorités, c'est très facile de les faire taire, tout est fait pour ça.Donc pour ma part, il faut quand même prêter une oreille attentive à ce qu'ils disent, et peut-être un peu plus attentive qu'à la parole d'une personne qui fait partie d'un ensemble dominant.
Ce n'est pas mettre les paroles sur une échelle de valeur, c'est tenir compte de l'environnement.
Deux paroles qui subissent un environnement différent ne peuvent pas être comparées en faisant abstraction de cet environnement.Et dans ce cas, le docteur a lui même dit qu'il n'a pas voulu ausculter la personne, donc il n'a pas fait son travail, ce qui mets le doute.
Après je ne condamne personne, je mets juste le doigt sur un doute.