Auteur : Kate Atkinson
Date de parution : sept. 1999 (mai 1997)
Genre : fantastique.
Synopsis
Isobel Fairfax est une jeune anglaise qui s’apprête à fêter ses 16 ans. Son rêve le plus cher : que Malcom Lovat devienne son petit ami. Ce qui pèse le plus sur sa vie : l’absence de sa mère, disparue mystérieusement lorsqu’elle était encore toute jeune. Sa particularité : une étrange capacité à faire des bonds dans le temps. Enfin, capacité… peut-on parler de capacité lorsqu’on ne contrôle rien ?
Au delà du synopsis...
Dans ce livre, Kate Atkinson nous fait le récit d’une bien étrange saga familiale qui prend racine à l’époque de Shakespeare et se termine dans les années 1960 et qui nous raconte comment d’une riche famille aristocratique prospère, on en arrive à suivre les aléas d’une jeune fille qui vit dans la banlieue de la petite ville de Glebelands, au sein d’une famille plutôt… dysfonctionnelle.
Saga familiale, mais pas uniquement, puisque l’auteur va également s’intéresser au voisinage et en profiter pour brosser un portrait de la société anglaise de 1960… un portrait sans concession où les apparences sont souvent bien trompeuses.
La particularité et l’intérêt de ce livre, c’est que l’auteur se soit refusé à suivre une logique chronologique classique. Kate Atkinson nous balade donc sur la frise historique de cette famille à son gré, mettant en lumière différents évènements clefs, passant du présent au passé et permettant ainsi au lecteur d’appréhender progressivement les différents points de vue et de mieux comprendre les tenants et les aboutissants de ce récit pour le moins troublant.
Pour compléter cette fiche, je vais vous reporter ici une critique de lecteur que j’ai lu sur Babelio et que je trouve fort bien écrite :
Mon avis :
J’ai apprécié la lecture de ce livre. J’ai bien aimé le découpage des chapitres, les vas et vient entre passé, présent et même, le futur. J’ai aimé découvrir les différents personnages avec leur propres vérités, point de vue, souffrances et motivations. C’est un livre plutôt sombre, en vérité, mais tellement (cruellement ?) vrai qui a le mérite d’aborder des choses que l’on préfère laisser habituellement sous d’épais tapis ou au fond de ténébreux placards.