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apis 32
@Cygoris
L'approche systémique, non, ce n'est pas de moi.Et certains penseurs auraient bien des éléments de solution à apporter.
Malheureusement le pouvoir ancré dans une violence institutionnelle et les délinquants de tous crins s'opposent dans leur face à face les gentils contre les méchants, chacun persuadé d'être dans le bon camp, sans analyser la situation en prenant en compte tous les paramètres .
Je le répète, dans ces conditions, pas de solution durable possible.
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apis 32
Tout ce qui favorise cette façon binaire d'envisager la situation n'aide pas.
Dresser un camp contre l'autre, c'est renoncer d'analyser la situation de façon globale et risquer de ne trouver que des solutions incomplètes et provisoires. -
apis 32
Hier, donc, c'était Escota e Minja.
Le matin, j'avais mes deux petits enfants, je n'avais donc pas trop dormi... Mais nous sommes allés au marché assez tôt, faire les courses puis suivre le groupe de chanteurs basques. Les enfants ont adoré.
Ma mère nous a rejoint à l'ours brun ( un café associatif ) ou nous avons mangé des moules frites.
Mes petits enfants ont bon appétit, la langue bien pendue et sont vraiment faciles. Le petit est resté assis presque jusqu'à la fin du repas. Il n'a pas mangé sa glace que nous avons partagée avec son frère.Nous sommes ensuite rentrés à la maison pour un peu de repos ( le petit a dormi 2 heures ).
Mon ex gendre est venu chercher les enfants, j'étais vraiment heureuse de le revoir en bonne forme, je ne l'avais jamais revu depuis la séparation.Nous sommes donc repartis sur le festival : concert de carillon, concert des enfants de la section bilingue, qui va maintenant de la MS jusqu'au lycée,
Concert du L'Isle Oc Big Band ( groupe de jazz local ) pendant que nous mangions au stand des "Pépinots", les anciens du rugby.Pendant le changement de plateau, nous avons rejoints les chanteurs basques pour une cantère. Guillaume Lopez était là et à un moment nous a dit qu'il allait faire arrêter le " disque de merde " qui tournait dans la sono. un peu étonnée, j'ai tendu l'oreille. c'était lui qui chantait en même temps dans la sono et en cantère avec nous ! J'ai beaucoup de mal avec la prononciation du basque, mais nous avons partagé hegoak ( qu'eux appellent autrement ), beth chivalhier (un poème d'Alfred de Musset mis en musique et traduit en béarnais par Nadau ) et Mon dieu que j'en suis à mon aise, un chant de régiment décliné un peu partout en France mais dont nous chantons aussi une version de Nadau.
Puis le bal a commencé. Peu de danseurs avertis, mais beaucoup de jeunes et d'enfants ayant envie de s'y essayer. C'était très drôle et sympa !
Malheureusement la pluie est arrivée plus tôt que prévu. Joachim Montbort était prêts à continuer ( ce qui n'aurait pas été top pour la santé de sa mandoline ) mais les organisateurs ont préféré arrêter, par sécurité.Nous avons, par solidarité pour l'association organisatrice, traîné un peu à la buvette, avec les chanteurs basques qui tenaient encore le coup.
Je suis pleine d'admiration pour leur répertoire, leurs voix et ... leur résistance à l'alcool : Le matin du pastis au bon vin blanc ( prononcé, ici, lou bou bi bla ) le soir au vin et à la bière, on n'a pas vu ce qu'ils ont bu l'après midi et aux repas.Du coup, aujourd'hui, je suis un peu fatiguée...
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apis 32
Bon, voilà, j'ai rien compris mais du coup, les questions elles sont vite répondu !
Et du coup je me suis fait rire toute seule !
( on a commencé les festivals, je suis un peu fatiguée )... -
apis 32
@Louikatorz
Il y a quelques années, j'ai repris des études ( en sciences de l'éducation ) et pour aller à Toulouse j'ai préféré prendre le train.
Moins de fatigue et le plaisir d'écouter les conversations des collégiens et lycéens qui avaient les mêmes horaires que moi.
Sujet récurrent : le manque de respect des adultes ( profs, documentalistes ) envers les élèves. Et la conclusion, " et eux ils exigent qu'on les respecte..."
Mon expérience, c'est que le respect s'enseigne par le respect.
Et ça n'a rien à voir avec le laxisme qui à mon sens est une autre forme de manque de respect. ( en ne considérant pas le petit humain comme capable de comprendre les règles sociales ) -
apis 32
Aujourd'hui, Escota e Minja à L'isle Jourdain !
Ce matin, chants basques sur le marché, mes petits enfants ont bien aimé, ainsi que le repas à l'Ours Brun, avec ma mère.
Ce soir, concert, repas sur la place de la mairie et bal avec la Man Encantada qu'on n'avait pas vu depuis 4 ans -
apis 32
@Jabba-the-Hutt
Le centre de loisir rattaché aux écoles où travaille ma fille s'est approprié un proverbe africain comme devise :
"Il faut tout un village pour éduquer un enfant "
Plus intéressant que de jouer au ping pong avec les responsabilités où d'incarcérer des bébés.Il m'est arrivé d'intervenir dans ce centre où ces écoles adeptes de l'éducation bienveillante et ce qui m'a frappée, c'est la bienveillance... des enfants.
Et ils travaillent aussi avec les ados.
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apis 32
Le refus d'obtempérer...
Ça commence souvent vers deux ans, pour continuer parfois déraisonnablement tard, mais quand même, ça ne mérite pas la peine de mort... -
apis 32
2 ans et demi : "oh, un tracteur !"
8 ans et demi : " non c'est une moissonneuse"
2 ans et demi : "non, à moi sonneuse"
Et c'est parti pour 5 minutes -
apis 32
@Lapin
Je crois que c'est ce que fais mon compagnon, et il mémorise mieux que moi.
J'ai tendance à m'accrocher à l'écrit...
Il faudrait que j'arrive à m'en détacher, effectivement... -
apis 32
Pas grand chose ne m'inspire, je crois que je vais revoir la seria pour la troisième fois !
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apis 32
@Hilda-1
En cantère, c'est pénible de toujours chercher les paroles alors souvent je me place de façon à avoir dans l'oreille quelqu'un qui fait la basse et en face des yeux quelqu'un qui articule bien et n'a pas de barbe : je lis sur les lèvres.
Bon, parfois, c'est un peu du yaourt ! -
apis 32
@Jabba-the-Hutt
Je crois effectivement qu'il faut que j'ai la patience de me tenir au pas à pas.
La traduction je l'ai toujours, j'en ai besoin.
Elle n'aide pas toujours à la mémorisation :"Mon diu quant de gracietas
sus tons treits jo vi lusir
Lo qui pintra los monjetas
aus traçar se divert ""Mon dieu combien de grâce
vis-je briller sur tes traits
Celui qui peint les haricots ( le créateur )
a dû se plaire à les tracer"Ce couplet là, pourtant, je l'adore et je le sais par coeur !
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apis 32
@Hilda-1
Non, ce sont bien les paroles que je n'arrive pas à mémoriser.
Pour les mélodies, avec du travail, j'y arrive !
Je chante en choeurs polyphoniques ou comme ce week-end, du chant à danser.
Cette fois nous avons animé les trad apéros avec entre autres une valse et une mazurka assez difficiles, mais on y est arrivés... avec les paroles sous le nez ! -
apis 32
@Jabba-the-Hutt
Je pense que j'ai une mémoire auditive verbale, mais plus axée sur le sens... -
apis 32
@Hilda-1
Pour ce qui est de passer en boucle... mon compagnon sait par coeur les chant qu'on écoute dans la voiture, alors qu'il ne comprend rien, pas moi alors que je comprends beaucoup mieux que lui. La syntaxe gasconne et occitane est différente de celle du français.
J'ai besoin de répéter en boucle certains passages pour imprimer la mélodie ou la basse, il faudrait peut-être effectivement que je reprenne systématiquement les chants en entier.
Pour ce chant, pourtant en français, je "connais" les paroles, mais pour les chanter à la bonne vitesse, il me faut le texte sous les yeux.
En fait, c'est une véritable rééducation cognitive dont j'ai besoin ...
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apis 32
J'ai un peu honte de devoir demander de l'aide pour ça, moi qui ai passé une grande partie de ma carrière à aider les enfants à apprendre...
Mais voilà, j'ai pendant toute ma scolarité, été réfractaire au par coeur, ne m'appuyant que sur le sens pour exercer ma mémoire.
A presque 70 ans, j'aimerais pourtant bien, pour être plus à l'aise dans les animations et les cantères, mémoriser les paroles de mes chants préférés en occitan ( que je ne maîtrise pas ).
Alors je fais appel aux pédagogues avertis qui pourraient me donner des techniques pour dérouiller ce type de mémoire.
merci ! -
apis 32
Je me suis longtemps demandé ce qu'il fallait que je fasse pour réussir ma vie.
J'ai fini par comprendre que je n'avais pas grand chose à faire.
La vie, à priori elle est parfaite. Sinon, on est mort et on s'en fout.
Ensuite, il y a les évènements qui la traversent : agréables ou douloureux.
Profiter de ceux qui sont agréables, accueillir ceux qui le sont moins, sans se concentrer sur la douleur...J'ai beaucoup lutté, pour atteindre des objectifs, pour vaincre les fatalités.
Mais je me soigne, et petit à petit, j'arrête... -