Petit temps de repos, avant de pouvoir récupérer vraiment, mais ça va faire un grand vide.
C'est que depuis 5 jours je vis au rythme d'un petit être humain fascinant de un an, mon petit fils.
J'ai accompagné ses repas, ses repos, ses jeux ...
Il a découvert avec plaisir le foie d'agneau, la purée pomme de terre céleri, les yaourts de brebis et la compote maison de mamie.
Il a su exprimer qu'il n'aimait pas la banane.
C'est un petit bonhomme qui exprime brièvement, mais de façon assez sonore ses désaccords.
Somme toute, les couchers ont été faciles, avec le rituel de la berceuse inventée à la naissance de son oncle et qui depuis endort tous les petits qui s'endorment à la maison.
Et les réveils tellement joyeux, surtout celui du matin, en chahutant gaiement dans le lit de mamie et B. qui essayent de gratter quelques minutes de repos supplémentaires.
Le plus intéressant, ce sont ce que les adultes ignorants appellent les jeux.
Je veux bien sûr parler du travail tenace, méthodique, méticuleux, intelligent du bébé qui a tout à découvrir.
Le gobelet rouge ne veut pas rentrer dans l'orange. Pour en être bien sûr, j'essaie, j'essaie et j'essaie encore.
Si l'expérience échoue trop longtemps, je capitule.
Mais, merveille, le violet rentre dans le jaune.
Si je les fais tomber, il font du bruit.
Voyons... toujours ?
Oui, et en plus, ils roulent.
Comme la balle de Non, et là, c'est plus rigolo car le compagnon poilu vient participer : l'enfant jette la balle au chien qui l'attrape et vient la reposer devant l'enfant, avec beaucoup plus de douceur que quand il joue avec les adultes.
Et ce travail ne s'arrête jamais : à table, le yaourt terminé, bébé essaie d'y équilibrer la cuillère. Rien à faire, le tout tombe à chaque fois.
Et avec le biscuit ? Victoire, ça tient !
Mais le babyphone se réveille, je vais aller chercher le bambin avant les pleurs...