@loutre
Ce dont j'ai au besoin, après le décès de mon papa (3 ans déjà ^^), c'était qu'on accepte d'abord et avant tout mes sautes d'humeur. Parfois, j'arrivais à gérer mon quotidien comme d'habitude et parfois, son absence pesait tellement sur mon esprit que c'était comme si je me retrouvais dans une sorte de brouillard émotionnel qui engourdissait tout le reste (motivation, envies, enthousiasme). J'avais du mal à trouver du plaisir dans mon quotidien comme j'en avais pourtant l'habitude. Et j'avoue que ce ne sont ni des mots, ni des gestes que j'attendais de la part des autres, mais juste un peu de compréhension, de patience et de bienveillance.
Personne ne vit son deuil de la même manière. Certains auront juste besoin de temps, d'autre auront besoin d'en parler. Et parfois, lorsque le deuil perturbe trop la vie quotidienne et le rapport avec les proches, il faut savoir se tourner vers un professionnel (comme le suggère judicieusement @Cynthia80.
Maintenant, s'il juge ne pas avoir besoin d'un psy, c'est à lui devoir.
Ce qu'il faut comprendre de ton côté, c'est qu'il y a des dates / étapes plus difficile à franchir que d'autre. Or, les anniversaires de décès sont parmi les plus impactantes. On a beau vouloir s'en défendre, on a beau avoir envie de gérer, plus la date approche et plus c'est dur et plus ça impacte sur notre humeur.
Soit présente pour lui, juste être à ses côté, sans rien faire, rien dire, c'est déjà beaucoup. Offre lui une oreille attentive s'il a envie de parler. Fait preuve de patience et de bienveillance avec lui. N'oublie pas que parfois, pour aider les gens, il suffit juste "d'être là".