@Elenwey a dit dans Le changement d'heure :
pour les gens qui habitent soit très à l'ouest ou très à l'est de la France et pour qui le changement d'heure évite d'être trop dans la nuit le matin ou le soir.
On ne fait en réalité que déplacer le problème.
Ici, par exemple, avec le changement d'heure, on se lèvera de nouveau plus ou moins au moment du lever de soleil. Mais il fera nuit en milieu d'après midi (vers 16h30 !!). Et c'est aussi pesant, que de devoir se lever alors que le soleil n'est pas encore levé !
Le fait est que - et c'est la seule donnée qui ne changera jamais - les journées sont plus courtes en hiver qu'en été et qu'il nous faut faire avec. Changer d'heure au printemps et en automne, ne s'argumente que sur le plan économique. Et les progrès dans les domaines de la consommation d'énergie électrique ces dernières décennies rendent l'argument de moins en moins intéressant. Tandis que les recherches scientifiques semblent toutes indiquer que les changements d'heure sont souvent très mal vécus par nos organismes.
La vraie difficulté, c'est de trouver le bon compromis. Ici, à l'est, dans un pays de montagnes où le soleil bascule derrière l'horizon très vite, la nuit envahit le paysage très tôt après le passage à l'heure d'hiver. On aurait donc tendance à vouloir conserver l'heure d'été. Mais quid de ceux qui vivent plus à l'ouest ? C'est le matin qui devient pénible à supporter et les chaleurs estivales aussi, si on reste à l'heure d'été... Bref, non, ça n'est pas simple.
Je sais juste une chose: heure d'été ou heure d'hiver, dans l'absolu, je m'en fout. L'une ou l'autre, on finirait pas s'y habituer. Je voudrais juste qu'on arrête de demander à mon corps et à mon cerveau de se recaler sur un horaire décidé par des bureaucrates et ce tous les 6 mois. Mes enfants, je le sais, vont encore mettre un temps fou à se recaler sur un bon rythme veille / sommeil. ça va impacter sur leur humeur, leur état de fatigue, leur concentration à l'école... et j'avoue que j'en ai marre de les voir vivre ça tous les 6 mois.
