@Hilda-Van-Holp
oki, merci de ta réponse.
Curieusement, ça me fait penser à ma petite soeur.
Mariée depuis des années, elle s'appuyait tellement sur l'affection de son mari que le jour où il a fait un faux pas, elle s'est effondrée. Littéralement. Elle a sombré dans une dépression telle qu'elle ne parvenait plus à manger. Il a fallut l'hospitaliser.
La dépendance affective que cela a révélé m'a laissé pantoise et je me suis posée la question : est-ce vraiment de l'amour ? Le terme de "béquille affective" ne m'étais pas venue à l'esprit, mais est-ce ce là le rôle que le mari de ma soeur jouait (et joue toujours - puisqu'ils sont de nouveau en couple) ? le fait est qu'il s'était déclaré très peu de temps après que ma soeur se soit séparée du père de ses deux premiers enfant (compagnon violent). A-t-il juste servit de béquille ? C'est à méditer, je crois.
Sinon, pour en revenir au sujet de l'animal de compagnie. Je ne sais pas si il existe vraiment des animaux qui nous servent de béquille affective dans le sens qui vient d'être exprimé. Mais je sais, d'expérience, à quel point leur présence peut parfois nous être indispensable sans pour autant que l'on s'appuie sur leur seule affection pour avancer dans la vie. Lorsque je vivais seule avec mon chien, nous nous apportions une affection et un soutien mutuel. Mais s'il m'aidait à mieux supporter ma solitude, il ne comblait pas mon besoin de contact humain.
Je sais ce que c'est que d'avoir des animaux chez soi sans pour autant s'y attacher d'un point de vue affectif. Ma grand-mère avait des chats chez elle. Ils avaient vocation de chasser les souris. Ni plus, ni moins. Et ils n'avaient pas plus de valeur à ses yeux que les lapins qu'elle élevaient à des fins gastronomiques.
Mais mes parents ont adoptés chiens et chats dès qu'ils ont pu et j'ai grandit avec des animaux à la maison. J'ai pu expérimenter très tôt toute l'affection qu'ils sont capable de nous donner, leur empathie et leur absence totale de jugement... quoique ... Fripouille (une chatte) boudait ostensiblement si on la laissait seule à la maison durant plus de 24h. Elle était du genre à attendre notre retour, planter des yeux accusateur dans les yeux de ma mère avant de lui tourner le dos et quitter les lieux d'un pas d'impératrice profondément offensée. 
Je n'ai jamais aimé l'expression animal de "compagnie", ça a une connotation de servitude, ça sonne comme "dame de compagnie". Or, pour moi, un animal qui vit dans un foyer, est bien plus que ça. Peut-on parler d'un membre de la famille ? d'une certaine façon, oui.