@leo a dit dans Pourquoi vouloir des n'enfants ? :
Ce retour ontologique réduit l'innée de l'individu possesseur de qualités toujours singulières et pose, toujours à mon sens, une métaphysique de l'acquis avant tout. Mais il implique surtout que l'individualisme existentiel est une production culturelle parmi tant d'autre (oui, tout ça pour ça
!). Et donc que l'individualisme est bien une pression 'sociale' dont l'historicité culturelle est assez marquée.
Justement. Je ne suis pas encore fixée. Je passe par toutes les positions. Honnêtement, je préfère souvent fermer les yeux sur cette possibilité d'individualisme formaté... Mon côté spirituel ne le supporte pas ; je suis une ancienne croyante forcenée.
La certitude, face à ces notions, me semble dangereuse. Je tiens à croire que mon degré d'indépendance ne souffre pas d'une part d'inné, et d'une construction plus grande, plus imposante que moi. En la cernant, cependant, je pense y échapper.
Jeune, (oui, je reviens à mon axe personnel, à mon parcours), j'ai tenté de m'abstraire de la pression généralisée en faisant des études d'anthropologie. Prendre en compte un ensemble culturel (sans parler de structuralisme) me permettait de prendre de la hauteur, et je pensais acquise ma liberté.
Je n'ai pas grand chose à apporter à ce débat.
Si je devais répondre de manière intuitive à la question : "Pourquoi vouloir des enfants ?", aujourd'hui, je répondrais...
Par égoïsme. Par survie. Par la volonté de vivre au jour le jour, et d'oublier le futur, de rayer le passé.
Et je dirais... Eh bien... On fait bien ce que l'on veut, dans cet espace où toutes les pressions se croisent... Impossible de juger qui que ce soit... Vivez. C'est tout.