Bon maintenant qu'on a compris le principe et que c'est à moi de relancer, je vais en tenter un.
Je suis un animal en 5 pieds, particulièrement apprécié.
Ma tête, là voila : (·--·)
En mon coeur réside un roi coréen du XIVe siècle. Sans lui, je deviens central, voir même extreme.
Ma queue est d'une grande constance mathématique. Le plus amusant est qu'une fois accentuée et rattachée à mon coeur, elle vous fournira en caoutchouc.
Sans ma tête, je suis un genre de chaudron.
Par ailleurs vous pourriez être tentés de me retirer le cou pour me revendre, au rayon fromage. Vous feriez alors une excellente affaire.
Enfin, sans ma queue, je peux toujours être pris. Mais pour me percevoir il vous faudra alors du doigté.
Tu viens de faire ma journée... Je me demandais à quoi bon me servirait d'apprendre le morse...
Quite à me faire hurler dessus ( mais il paraît que je suis une râleuse, donc peu importe), c'est typiquement masculin de s'attacher à l'apparence physique des autres ?
Je ne trouve pas. Plus maintenant. Et là, on va requestionner la dynamique du genre...
Mais... La suite au prochain épisode ! J'ai assez saoulée tout le monde pour aujourd'hui.
@leo
Je te suis. Partiellement. Notre discussion est bordélique.
J’essaie encore de te comprendre. Il faudrait presque un topic dédié à ta psyché. Ou pourquoi pas, à la philosophie de chacun.
Pour éviter le HS, tu peux me répondre en MP.
Souhaites-tu renverser la priorité actuelle grandissante individu/communauté ? Quelle subordination ?
Vois-tu nos messages (ou certains de nos messages) comme des blocs dogmatiques quasi-religieux ?
Tu transpires un idéal. Lequel, exactement ?
J'aime bien les convictions lourdes. J'en suis dénuée.
J'ai l'impression (beaucoup de je, je me réveille ! Confuse !) que nous mélangeons un peu l'ordre anthropologique, moral / l'ordre social et politique.
Il existe bien un individualisme qui valorise l'individu et ne soit pas simple holisme. Celle de l'autonomie personnelle ?
C'est marrant tout de même... Ce paradoxe... L'individualisme comme produit social...
T'es pas un peu fan de Tocqueville, toi ? (Oui, j'ai une pensée en arborescence. C'est compliqué à l'écrit. Je vais me taire pour aujourd'hui).
Pour revenir au sujet, mais pas à ton sujet, effectivement, je suis déjà tombée amoureuse d'un homme sans jamais l'avoir rencontré.
Il s'agissait alors d'apparence interne. Mais jamais je n'ai essayé de lui visualiser une forme. Et je suis persuadée... Que si je l'avais rencontré... Je n'aurai pas ressenti de déception. Qu'il soit nain, cul-de-jatte, ou pendu.
@leo oui, et ? C'est toi qui as ramené le sujet des célébrités sur le tapis.
Et donc on est d'accord que la vraie vie c'est pas pareil.
Tu auras toujours des gros lourds qui vont draguer juste sur un physique de bimbo. Mais pour la plupart d'entre nous, il y a d'autres critères qui feront qu'on a envie de séduire quelqu'un.
Non, nous ne sommes pas d'accord. Je pense que le fil de célébrité parle justement de l'importance qu'on attache à l'apparence, y compris dans les situations bien réelles de la vie où nous allons, bien évidement, garder ces représentations comme unité de mesure. Et plus particulièrement dans des relations de drague...
Je me permets. Les célébrités, nous cristallisons dessus grâce au personnage qu'il incarne qu'on reconnait ou croit reconnaître. Du moins, certains d'entre nous, j'imagine. On revient à une forme d'idéal. Ici, il y a probablement des Popcorniens qui sont attirés par une forme de physique aux goûts "culturels" marqués ou "empiriques" (rappel d'une relation ratée ? Manquée ? autre... ), et des Popcorniens attirés par le rôle incarné, la ride de l'expérience, le fantasme de connaître quelqu'un dans son intimité... Parfois, les deux.
Le fil des célébrité parle de l'importance qu'on attache à l'apparence formelle et/ou à l'apparence comme réceptacle.
D'ailleurs, j'y retourne.
Soit féroce, ne te retiens pas. Il pleut déjà Je sais à quoi m'attendre sur ce type de sujet, je connais mon époque, non ?
Je crois qu'il y a un combat de l'individu contre un certain holisme si ! Ou du moins contre l'angoisse de la possibilité de celui-ci. Et cela revient à ce dont nous avons déjà discuté. L'enjeu dont relève ce type de discussion est bien la raison de certaines positions très "vives". Il faut défendre l'individu à tout prix !
Je ne vois pas le problème à prôner cette position. Je la trouve même plutôt plaisante, à lire.
Abstraction dans le sens... Généralisation schématisante du sensible. Clairement, j'adore schématiser, mais j'aime aussi toutes les branches qui ressemblent à des cristaux aquatiques, un peu bordéliques. Ton discours semble gêner car il limite l'Homme. Nous avons tous une dalle métaphysique, et tous un lien fort avec l'empirisme, que ce soit inné ou non. Il est peut-être important, de l'avoir et de la maintenir cette dalle.
Je dévie encore. Je n'arrive pas à situer ta recherche d'objectivité. Attends-tu une analyse de la "réalité donnée" ? Et dans ce cas, as-tu besoin de nos petits individualismes pour éprouver un empirisme passif et de notre subjectivisme pour l'illustrer ?
N'y a-t-il pas, justement, un point d'équilibre entre le subjectivisme borgne que tu dénonces et cette abstraction ?
J'aime l'abstraction structurale, je ne te lance pas la pierre pour cela ; par contre, je suis étonnée que tu rejettes alors ton propre terrain d'étude.
Ne ronge pas notre individualisme. Sourire.