Je rattrape mon retard.
Terminé donc Le Maître et Marguerite de Boulgakov. Quel objet étrange. Je pense avoir marqué mon visage, définitivement, des rides de la perplexité. Ce n'est pas si désagréable. Je me sens transportée dans tous les sens, tous les siècles, en une poignée de pages. Nous suivons deux moscovites lettrés débattre de l'existence de Jésus accostés par un troisième gugus qui semble avoir tout vu, tout compris, tout vécu. Quelques pages après, on se retrouve avec Ponce Pilate discutant péniblement avec Yeshoua... J'attends avec impatience la troisième trame qui viendrait soutenir l'édifice et suis bien curieuse de la suite... Et à la fois, j'ai la sensation, dès que je referme le livre, d'avoir une bonne gueule de bois. Je n'arrive pas encore à savoir si j'adore ce livre ou s'il me gonfle. Une relation amour-haine semble se dessiner au loin...
Je tente en parallèle Le dernier chant d'Orphée de Robert Silverberg.
Il trônait un peu fièrement sur l'étalage du rayon fantasy. Rien de fantasy, finalement, je retrouve fidèlement le mythe grec, narré à la première personne. Le bouquin semble assez expéditif tout de même.
Les Nuits blanches de Dostoïevski. Premières pages... La traduction me fait peur... Serait-ce le premier bouquin de l'auteur qui puisse me laisser de marbre ? Ou même me faire chier ?