Meilleurs messages postés par ayamé

Quand j'ai trop mangé et que je me sens incapable de tout mouvement, je dis : je vais faire la baleine échouée sur canapé.
L'image est parlante, n'est-ce pas ?
Et quand je suis énervée, au lieu de dire p...de m..., je dis : purée de pois cassés !
Mais j'avoue que depuis que mes fils sont grands, je reviens facilement à la 1ère expression.
Faut reconnaître que les " gros mots ", ça défoule plus et mieux .

Perso, je suis fan d'Audrey Tautou . Et ce clip, dans la magie de l'Orient express.

1- un livre non fiction : " La nuit de feu " de E-E Schmitt.
2- un recueil de poésie : " La poursuite du bonheur " de Michel Houellebecq.
3- un livre dont le titre comporte une couleur : " L'éléphant bleu " de Ysabelle Lacamp.
4- un livre qui donne faim : " La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules " de Philippe Delerme.
5- un roman publié avant 1900 : " Récits fantastiques " de Théophile Gautier.
6- un livre avec le mot "guerre" dans le titre : " De guerre lasse " de Françoise Sagan.
7- un livre qu'un popcorner vous a fait découvrir : " La mécanique du coeur " de Mathias Malzieu ( topic de Lea Pierce ).
8- un livre qui passe le test de Bechdel : " Les Inséparables " de Simone de Beauvoir.
9- un huis-clos : " Madrapour " de Robert Merle.

Robert Merle est un écrivain que j'apprécie parce qu'il arrive à parler de choses difficiles à entendre sans que cela ne nous plonge dans un insoutenable malaise.
J'ai lu de lui " Un animal doué de raison ", " La mort est mon métier " et " Fortune de France ". . Et maintenant " Madrapour " : un huis-clos qui se passe dans un avion où il est question, comme très souvent dans ses romans, des rapports et des travers humains au travers des questions existentielles, ses thèmes de prédilection.
Je ne vous cache pas que cette lecture a quelque-chose d'angoissant, on se sent enfermé avec les 15 passagers, on les écoute discuter et se disputer pour des choses parfois bien stupides et stériles. Mais la plume de Merle fait que l'histoire n'est pas indigeste. Avec ces passagers ( dans l'avion qui symbolise dans la vie ), c'est nous aussi qu'il décrit : nos émotions, nos futiles obsessions et nos côtés les moins glorieux.
Ce roman m'évoque un peu le mythe de Sisyphe : nous sommes bien comme lui, à trimballer inlassablement, tant que la roue du Temps tourne, notre bagage composé de nos croyances, de nos doutes et de nos certitudes, de nos peurs et de nos angoisses et de tout ce qui est vain dans nos vies.
Je comprends que cette lecture soit trop malaisante pour certains, elle dit ce que nous préférons ne pas voir : la part d'ombre de l'homme, sa superficialité et sa petitesse. Celle des autres, mais la nôtre aussi puisque nous ne sommes tous qu'humains.

Quelques passages qui donnent à réfléchir :

extraits

" Vous êtes très anxieux, il faudrait penser à des idées consolantes. Moi par exemple, depuis que j'ai compris que nous sommes prisonniers dans cet avion, je me récite un proverbe allemand : schön ist's vielleicht anderswo, doch hier sind wir sowieso. Comme presque tous les proverbes populaires, il implique une maxime stoïque. Et la concision de l'allemand lui ajoute beaucoup de force. Comment traduiriez-vous cela en français ? Un endroit où nous serions bien existe peut-être, mais malgré tout c'est ici que nous sommes."

" Vous devriez prendre de l'Oniril, l'effet moral est excellent. Non, je m'en passerai. Il n'y a pas lieu de le prendre pour une panacée. Il n'est peut-être pas adapté à tous les cas....l'efficacité thérapeutique des dragées d'Oniril est nulle, même si elles rendent moins pénibles les instants qui passent.
L'effet de l'Oniril est tout à fait prodigieux. Il vous installe dans une insouciance heureuse où vous vivez dans le moment présent, complètement étranger à l'idée de votre avenir.

En temps ordinaire, la roue du temps ne se contente pas de tourner et de vous emporter dans son cercle. Elle est dentelée et vous accroche sans fin de souci en souci. On ne vit pas. On tourne sans trêve dans les mêmes peurs, dans les mêmes obsessions. Sauf dans le tout jeune âge, le futur pèse sur notre présent, le saisit dans son tourbillon et l'étouffe...Seule la roue ( du temps ) est inexorable. Libérés d'elle ( grâce à l'Oniril ), nous ne sentons pas le temps couler, ni venir à nous, dent après dent, le terme que nous redoutons ".

@icescream : à la frangipane ? Faites-en une 2e, j'arrive !

Poutine a pris la Crimée, maintenant, il s'en prend à l'Ukraine. A qui le prochain tour ?
Nul ne sait ce que cet homme a dans la tête.
Une partie de son peuple ne veut pas de cette guerre : il y a en Russie des manifs pour la paix
et elles sont bien sûr interdites.
Il y a des Russes qui ont des affinités avec les Ukrainiens : vont-ils réagir eux aussi et comment ?
On ne sait pas comment va réagir la Chine aussi...
Entendu au cours de l'émission sur la 2 : " il faut faire de l'Ukraine un pays indépendant qui servirait de zone tampon entre l'UE et la Russie " ou quelque-chose du genre. Cela ne me semble pas idiot.

Une expression que je déteste : au jour d'aujourd'hui.
Dit-on : au jour de demain et au jour d'hier ! C'est pourtant plus simple de dire : à ce jour.

Et il y a le très connu " bella ciao " :

Une chanson originaire des rizières ? Une des légendes de “Bella Ciao” situe les origines au début du XIXe siècle dans le Nord de l'Italie. ... On raconte qu'elles auraient été les premières à chanter "Bella Ciao" mais avec des paroles différentes pour dénoncer leurs conditions de travail.
Giovanna Daffini et sa chanson Mondina dans sa version de 1951, celle de Vasco Scansani, sont découvertes en 1962 par l'ethnomusicologue Roberto Leydi, promoteur de la renaissance de la musique populaire en Italie inspiré par l'activiste Gianni Bosio.

10- une BD adaptée d'un roman : celui de Vercors " Les animaux dénaturés ", scénario de Hélène Bruller, dessin et couleurs de Joseph Falzon.
Résumé : 1947.Un journaliste godiche participe à la découverte d'une nouvelle espèce tenant autant de l'Homme que des grands singes. Douglas Templemore prendra tous les risques pour déterminer si les « Manus » sont humains et les protéger de la sauvagerie de leurs cousins Homo sapiens.
Hélène Bruller et Joseph Falzon réinventent en comédie - entre Indiana Jones et les Monty Python - un roman culte de Vercors.
Bon, j'en fait un topic qui incluera le livre.

On en parle maintenant, du burn out des aidants. On est tous qu'humains avec nos fragilités.
Il y a la souffrance et l'angoisse de celui qui souffre et celles de celui qui en est le témoin impuissant.
La situation n'est évidente pour personne et oui, il est important d'avoir un endroit où pouvoir poser 5 mn la valise du ras le bol.
Quand je travaillais en soins palliatifs, je m'occupais aussi parfois des conjoints ou enfants qui avaient besoin d'exprimer leur détresse.

@marie-thérèse : pas d'accord, on n'a pas le droit de diffuser qqch d'intime sans le consentement de son auteur, même s'il est adulte.
C'est la liberté de Griveau de filmer sa quéquette et d'en partager la vidéo avec qui il veut, mais c'est atteinte à sa liberté que de la diffuser sans son accord. J'aime la liberté, donc aussi celle-là qui ici a été bafouée.

@yoyo : et quand on fait un voyage à l'étranger, dire par exemple : j'ai fait le Maroc ( ah bon, on fait un pays en y séjournant ? ) au lieu de je suis allé.

@iris-0 : merci. . Voici quelques fleurs de reconnaissance .

1- un livre non fiction : " La nuit de feu " de E-E Schmitt.
2- un recueil de poésie : " La poursuite du bonheur " de Michel Houellebecq.
3- un livre dont le titre comporte une couleur : " L'éléphant bleu " de Ysabelle Lacamp.
4- un livre qui donne faim : " La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules " de Philippe Delerme.
5- un roman publié avant 1900 : " Récits fantastiques " de Théophile Gautier.
6- un livre avec le mot "guerre" dans le titre : " De guerre lasse " de Françoise Sagan.
7- un livre qu'un popcorner vous a fait découvrir : " La mécanique du coeur " de Mathias Malzieu ( topic de Lea Pierce ).
8- un livre qui passe le test de Bechdel : " Les Inséparables " de Simone de Beauvoir.
9- un huis-clos : " Madrapour " de Robert Merle.
10- une BD adaptée d'un roman de Vercors : " Les animaux dénaturés ", scénario de Hélène Bruller, dessin et couleurs de Joseph Falzon.
11- un livre aux temps préhistoriques : " La caverne magique " de Michel Peyramaure.
12- un classique de la littérature étrangère : " Le Baron perché " d’Italo Calvino.
( J'avais pris aussi " Le Loup des steppes " d’Hermann HESSE dans la liste du lien que je mets ci-dessous mais j'ai du mal à le lire, celui-là, car il me file le bourdon ).
http://valentinedussert.fr/30-romans-classiques-de-litterature-etrangere-a-decouvrir/

@icescream a dit dans Partagez tout ce que vous voulez :

J'ai hésité à mettre sous spoiler mais tout est flouté....

Mais jusqu'où va se nicher la créativité artistique. Je suis pliée de rire.

Les scientifiques l'ont observé, le passage à l'heure d'été est néfaste pour la santé : troubles du sommeil, de la vigilance, accidents du travail et de la route, dépressions, infarctus du myocarde et accidents vasculaires cérébraux.
Tricher avec la nature n'est jamais sans conséquence .

@Antigua : même de la part de journalistes ou d'intervenants, je l'entends et ça m'horripile aussi. J'ai envie de hurler : à ce jour ! Dit-on au jour de demain ou d'hier ???

Je vous propose aujourd'hui un chant révolutionnaire irlandais :

L'Irlande, chère à notre coeur, car de par la Bretagne, nous avons avec elle des liens culturels.
" « Les liens entre la Bretagne et l'Irlande existent dans de nombreux domaines. Citons le Festival Interceltique de Lorient, les 120 communes bretonnes jumelées avec l'Irlande ou bien encore l'aventure des Comptoirs Irlandais...".

13- un livre qui ne contient qu'un seul mot dans le titre (prénom exclu) : " Genitrix " de François Mauriac.

Spoiler

Fernand Cazenave, la cinquantaine est marié à Mathilde, une petite institutrice de province. Ils vivent dans le Sud-ouest avec la mère de Fernand, l'austère Félicité, qui ne supporte pas la perte d'emprise sur son fils adoré. Après une fausse-couche, Mathilde meurt, seule, abandonnée. Une fois la défunte enterrée, Fernand réalise tout ce qu'il a perdu comme temps, comme amour. Il va se réfugier dans le souvenir de la défunte. Félicité, qui croyait avoir partie gagnée, va alors comprendre qu'elle est en train de perdre son fils au profit de ce fantôme, sa pire ennemie. Mais un fils peut-il rejeter sa mère à tout jamais ?
Ce roman est d'une violence sourde, insidieuse : dans cette maison, cet homme et sa mère se livrent à un huis-clos des plus étouffants. Une mère possessive au dernier degré qui refuse de voir son fils prendre la moindre indépendance. Fernand à la vie étouffée, fracassée par cette mère omniprésente.
Avec "Vipère au poing" de Hervé Bazin, c'est l'un des romans où l'on voit à l'oeuvre l'une des pires mères qui soit.
Le personnage de Fernand est versatile, influençable, complaisant, ne sachant jamais ce qu'il veut vraiment. C'est d'ailleurs une fois Mathilde morte qu'il commence à l'aimer et à la chérir, mais trop tard. Il finira d'ailleurs sa vie seul, acariâtre comme l'a été cette mère dont il n'a pas su se déprendre.
Mauriac confie : « Ce n’est pas sans raison que j’ai écrit Génitrix. Partout autour de moi, une Génitrix douce et redoutable exerçait le pouvoir et tenait les rênes ". Il y a l’ombre de sa mère. Il peut parler de sa « molle enfance trop préservée », du refuge longtemps conservé que ses angoisses ont trouvé auprès de sa mère.
Il grossit le trait, accentue les contrastes pour en faire sa création, une création peut-être salvatrice.
Les personnages ne sont pas sympathiques, donc aucune compassion pour eux. De ce fait, la lecture n'est pas éprouvante. Par contre, l'intérêt de ce roman pour moi se trouve dans l'étude du sujet des mères possessives et de ce fait toxiques pour leurs enfants.

Bien qu'à la retraite, pas de grasse mat : levée vers 7h-7h30 pour ouvrir la porte à mes chiens.
C'est l'heure du pipi-jardin.
Ensuite, café siroté devant PopCorn et à 9h : ma séance de gym en visioconf avec replays possibles ( la seule chose positive du confinement : création de divers sites pour faire de la gym à la maison ).

@hornet a dit dans Les aventures de Covid-19 dans le monde... :

Ce sont des maladies endormies que le vaccin sert seulement à ne pas réveiller.

Elles sont endormies parce que le vaccin, efficace à 100%, les empêche de se réveiller.
Mais tu as raison concernant les virus à visée pulmonaire comme grippe et covid : ils ne sont pas efficaces à 100%.
Je ne me suis faite vacciner contre la grippe qu'une seule fois dans ma vie :
c'est la seule fois cette année-là où je l'ai attrapée.
Dans l'ehpad où j'ai travaillé en fin de carrière, une année, les seuls résidents à ne pas avoir attrapé la grippe
ont été les non vaccinés. Cherchez l'erreur !
Bon, ces vaccins-là sont particuliers : élaborés en été avec la souche dans l'hémisphère sud.
Si le virus mute beaucoup avant d'arriver dans l'hémisphère nord, le vaccin n'est plus efficace.