Même si ce livre ne suscite guère d'intérêt ici, je rajoute un extrait qui m'a fait sourire, sur les Français vus par le regard de Sirikit habituée aux Anglais depuis qu'elle vit à Londres :
Ils passent leur temps à draguer et lorsqu'ils ne cavalent pas après les filles, ils courent tout de même après on ne sait quoi, comme s'ils craignaient d'avoir laissé l'eau de leur bain couler.
Adieu esprit civique, humour, tolérance et flegme britanniques et bonjour les grandes gueules. Ici on resquille, on fanfaronne, on critique, on rouspète. Ce n'est pas du veau bouilli mais du steak saignant que les Français ont dans la tête.
Vous intellectualisez et politisez tout, et c'est un comportement auquel les Anglais ne m'ont pas habituée, même à l'université. Mais le plus curieux dans tout ça, c'est que vous avez beau claironner haut et fort votre individualisme, vous ne respectez guère l'indépendance de votre voisin. Vous, cartésiens ? My ass ( mon cul ) !
Cela me rappelle ce que Minsky m'a dit la veille du départ : " en France, tu verras, on ne juge les gens que sur leur apparence. Les Anglais, eux, sont plus vicieux, ils te jugent sur ton accent qui révèle ton éducation et ta naissance. Quant aux Américains, c'est autre-chose, ils ne t'apprécient qu'en fonction de l'argent que tu gagnes ".
Alors, clichés ou pas ? 
Et enfin, les dernières phrases du livre :
....puis j'ai souri. Ni triste, ni gaie. Juste un peu surprise. C'est vrai qu'il y a de la joie. Il y aura toujours de la joie. Malgré tout. Il y aura toujours cette impatience à mordre la vie...Merci Minsky, grâce à toi, j'ai peut-être grandi.

. On n'a pas besoin de manger de la viande tous les jours.
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