@sylareen : ce gars dont je parle a réussi à accepter son manque de virilité et à comprendre
que cela pouvait aussi faire partie de son charme.
J'entends ce que tu dis ( oui, je prends le temps de bien lire et d'analyser ).
Dans le fond, je le comprends même. Mais il n'en demeure pas moins une question de taille : le sexe.
Très intéressant, ton propos sur la non-binarité, un état bien différent de celui des trans qui soulève
de ce fait d'autres questionnements et d'autres problèmes.
Le sexe, ce petit organe caché qui plus est, qui ne sert pas qu'à la reproduction, ne peut en aucun cas être binaire, lui
et il va toujours poser problème dans la perception que quelqu'un a de sa non binarité.
Qu'on le veuille ou pas : il est soi M, soit F et on ne peut inclure sur une CNI la case :
sexe neutre en plus de celles M ou F.
Le langage étant genré, comment dire à ces personnes : tu es beau, tu es belle ?
Le psy que j'ai évoqué n'a en rien cherché à l'influencer quant au choix, il l'a juste aidé à mieux cerner son complexe, de là,
à le dépasser, et c'est le patient qui a lui-même fait le travail d'acceptation.
Sa pseudo non-binarité n'était qu'un moyen de défense contre son mal-être.
Pseudo et malgré tout, tout autant respectable pour la souffrance qu'elle a occasionnée.
A signaler : ce gars dont je parlais n'avait aucune sexualité actée, ni avec filles, ni avec garçons.
Il vivait sa libido autrement que par le biais de ce sexe qui fait couler beaucoup d'encre, à plein de niveaux ;).