@leo : Ta dernière réponse à mon com me montre que tu te repositionnes dans une démarche plus ouverte au dialogue.
Cela me donne envie de poursuivre le débat, dans une ambiance que je souhaite sereine même si il y a divergence d'opinion.
Tu dis : " cela implique trop un dédouanement des pratiques d'humiliation ou d'agression ".
Cette notion de dédouanement n'est qu'une vue de l'esprit pour moi.
Face à l'agression ou n'importe quelle frustration d'ailleurs, 2 types de réponse possible :
on réagit, sous l'impulsion de l'émotionnel, donc à chaud.
on agit, après analyse qui permet de relativiser, donc à froid.
Tu imagines combien différentes alors seront les répercussions de l'option choisie.
" Car il est rare d'ouvrir un livre sans attente."Je t'ai dit que j'étais globalement sans attente.
Je prends ce qui se présente comme ça vient, sans attente, sans a priori et ce n'est qu'après avoir un minimum expérimenté
que je vois si cela me convient ou pas.
" Pourquoi y aurait-il un âge pour cela ( se justifier ) ? La question est intéressante, importante, mais nous en reparlerons peut-être ailleurs, c'est un sujet sensible aussi et compliqué ". En reparler ailleurs, avec plaisir.
" Je disais qu'on ne va pas faire un vaccin par individu, car je ne crois pas que chacun réagisse assez différemment au vaccin pour cela ". Il y a des exceptions qui confirment la règle, comme on dit : j'ai été vaccinée 2 fois contre l'hépatite B ( vaccin obligatoire pour les infirmiers ). Aucune des 2 vaccinations ( avec les 3 injections à chaque fois ) ne m'a fait fabriquer des anticorps, mon système immunitaire a bouffé direct les vaccins.
Inversement, il y a des personnes qui font de méchantes réactions au vaccin.
Mais tu as raison, on peut généraliser en disant que la grande majorité réagira à l'identique au vaccin.
Il y a quelque-chose qui m'interpelle : tu dis " qu'il est insupportable pour beaucoup d'imaginer que chacun n'est pas irrémédiablement unique, n'ayant RIEN de commun avec les autres. Mais EGO est tellement imbu de lui-même..."
Il est pourtant réconfortant de savoir qu'au-delà d'une certaine unicité, nous avons bien des points communs avec les autres, en termes d'émotions, de besoin d'amour, de justice, de paix, etc...ce sont des structures psychiques universelles communes à l'ensemble des hommes, quelle que soit leur culture.
Mais j'ai bien aimé l'exemple cité par @Barbouille pour démontrer où peut se situer notre part d'unicité.
Individualité face aux généralités : l'une n'exclut par les autres et inversement, je pense.
Mais que fais-tu de ceux qui ont un ego sous-dimensionné ? Ceux-là n'ont besoin de personne pour se dévaloriser.
A propos d'ego, j'aime beaucoup la représentation de l'archange Michaël terrassant le dragon.
Pour moi et d'autres aussi ( généralisons un tantinet ), il s'agit de la représentation de notre moi supérieur maîtrisant notre ego.


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