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ayamé
Mission d’urgence en Israël : Manuel Valls se tape l’incruste !
19 octobre 2023 Marie Berginiat sur " Juste Milieu ".
Face au conflit entre Israël et la Palestine, une bonne partie de la scène politique internationale est mobilisée. En France, Emmanuel Macron a fait savoir qu’il ne se rendrait pas sur place pour le moment. Mais ce n’est pas le cas de 9 députés Renaissance et LR qui ont lancé une mission d’urgence et de solidarité.
La petite troupe s’est rendue sur place, accompagnée de celui qui a le don de s’incruster à tous les événements : Manuel Valls.
“Nous sommes venus montrer la barbarie du Hamas”, explique la députée Renaissance Caroline Yadan. ( Parce qu'on a besoin d'eux pour la voir ??? Quelle hypocrisie honteuse de dire ça au lieu de dire clairement : on est venu apporter notre soutien à Israël ! ).
Rappelons tout de même que Manuel Valls n’a plus aucun poste politique en France, ce qui nous oblige à nous demander la raison véritable de sa venue…
( bon, je m'améliore, j'ai fait beaucoup moins long) .
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ayamé
@Cygoris : Tôt le matin, quand les gens dorment encore ( pas comme le chanteur qui souffre d'insomnie ), faire un bruit infernal " tôt le matin " ( le zoom ) avec ce genre de job, qui apprécierait que " chacun fait c'qu'il lui plaît... y'a l'enfer, tant pis pour toi, il faut dormir " ? Dormir, ok, à condition que personne ne vienne perturber l'un des meilleurs sommeils, celui du ptit matin ! C'est bien vu
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ayamé
@Hassage : pas calée non plus, loin de là, le facteur chance a parfois été de mon côté
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ayamé
@agathe : très sympa ton givre, j'aime et enfin une chaîne-bijou, ça manquait
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ayamé
Je rechange, ma fleur fait pas assez halloween, mais je reste dans faune et flore
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ayamé
Allez, je joue le jeu aussi. Comme j'aime la nature : la flore comme la faune, j'ai choisi la fleur chauve-souris : un animal incontournable pour halloween, n'est-ce pas ?
).
Toutes mes excuses : j'ai rechangé pour chauve-souris, un animal que j'aime beaucoup.
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ayamé
@Shanna : suis nulle dans ce sujet mais incroyable, j'ai quand-même la moyenne, ça m'épate ! Bref, me fous d'être une looseuse tant j'ai pris plaisir à faire ce quizz. Hihihi, on se marre bien avec toi.
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ayamé
Non mais j'hallucine ! V'là t-y pas que je me prends au jeu, moi qui n'aime pas dessiner ! Vous avez réussi à me contaminer et je me découvre à cause de vous influençable, ah bin ça alors !
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ayamé
@zguner : waouh, quel super thème que le feu qui promet de magnifiques photos. En toute humilité, j'ouvre le spectacle avec la flamme timide d'une bougie : rien de tel pour, grâce à la contemplation, s'accorder une pause méditative bénéfique ( on voit qu'elle a déjà servi à cet effet )
. ( aux couleurs d'halloween, ma compo
) .
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ayamé
@Barbouille a dit dans Transphobie de J. K. Rowling :
si c'était un établissement réservé aux femmes trans, est ce que le débat serait le même ?
On dirait alors sûrement que c'est une discrimination intolérable qui nuit à leur intégration dans leur nouveau genre
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ayamé
@Kallindra a dit dans Transphobie de J. K. Rowling :
qu'elles aient des structures adaptées
Oui, c'est un voeu pieux, mais ces personnes peuvent avoir non seulement envie mais aussi besoin de se retrouver avec des femmes cis, pour mieux se sentir appartenant au genre féminin, sans cette frontière entre trans et cis.
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ayamé
@Nyanne : d'accord avec toi. Un être humain est un être humain, quels que soient son origine, son sexe, son âge, sa morphologie ( autant de facteurs potentiellement discriminants ) et en sa qualité d'être humain, doit être traité à égalité avec les autres.
Je rebondis sur les fragilités psychologiques évoquées : elles ne sont pas l'apanage des femmes cisgenres, les trans et des hommes cisgenres peuvent en avoir autant.
Pendant que j'écrivais, des posts sont arrivés et je me retrouve à dire la même chose que Mai Tai : pas grave. -
ayamé
Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse, sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.
Chacun d'eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu'un sac de farine ou de charbon...
Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres, mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher.
Chose curieuse à noter : aucun de ces voyageurs n'avait l'air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos. On eût dit qu'il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d'aucun désespoir. Sous la coupole spleenétique du ciel, les pieds plongés dans la poussière d'un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours...Et pendant quelques instants, je m'obstinai à vouloir comprendre ce mystère.
Mais bientôt l'irrésistible Indifférence s'abattit sur moi, et j'en fus plus lourdement accablé qu'ils ne l'étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.
Charles Baudelaire. Recueil : Le Spleen de Paris (1869).Baudelaire, poète défini comme maudit, fascine autant qu'il terrifie.
Perso, j'aime ce texte parce que je me dis : tant que je ne suis pas indifférente, je suis vivante. Quant à mes chimères, j'ai encore le pouvoir de choisir celles que je peux supporter sans cheminer " la physionomie résignée ".
( Voilà : une réflexion personnelle puisque cela semble être bien vu ). -
ayamé
@Hornet : je suis absolument fascinée par ton comportement et tes propos sur TON forum
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ayamé
@Hornet : quand on poste sur différents topics des images, des citations d'auteurs, des jeux, des quizz, où sont les réflexions personnelles ?
J'ai voulu mettre en spoiler, il ne me prenait pas la fin de l'article !
Quant au reste de ton com, no more comment, je ne voudrais pas me faire bannir une 2e fois ! -
ayamé
@Hornet : primo, tous ceux qui ne sont pas intéressés ne sont pas obligés de lire ce " pavé indigeste " que je sache. Impossible de ne mettre que des extraits, j'ai essayé, ça nuisait à la compréhension de l'histoire.
Secondo : " la réflexion d'ayamé " est énoncée au tout début, pour mémoire : " Mon avis après cette lecture ? Ils sont de fait tous frères, leurs guerres sont fratricides ( tout comme celle entre Russes et Ukrainiens ) ". Pas d'autre avis, je ne prends position ni pour les uns, ni pour les autres, estimant que les 2 camps ont des torts et des raisons. La voie diplomatique pourrait tenter de les harmoniser, mais que voilà une entreprise difficile !
Tu n'es pas obligé de te montrer désagréable et méprisant : quelles sont donc tes limites à la liberté d'expression ? -
ayamé
J'ai trouvé cet intéressant article de Shlomo Sand - historien, professeur à l’université de Tel-Aviv, auteur de " Comment le peuple juif fut inventé ".
https://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205
C'est long, mais on ne peut résumer en quelques lignes une histoire aussi complexe si on veut en comprendre un minimum les tenants et les aboutissants. Mon avis après cette lecture ? Ils sont de fait tous frères, leurs guerres sont fratricides ( tout comme celle entre Russes et Ukrainiens ).D'où vient à l'origine le peuple juif ? Le sionisme né en 1880 explique que le peuple juif existe depuis qu’il a reçu la Torah dans le Sinaï et qu’il en est le descendant exclusif. Ce peuple, sorti d’Egypte, s’est fixé sur la « terre promise » où fut édifié le glorieux royaume de David et de Salomon, partagé ensuite en royaumes de Juda et d’Israël.
Il a connu l’exil à 2 reprises : après la destruction du 1er temple, au VIe siècle av JC, puis à la suite de celle du second temple, en l’an 70 ap JC.
S’ensuivit pour lui une errance de près de 2000 ans qui le menèrent au Yémen, au Maroc, en Espagne, en Allemagne, en Pologne et jusqu’au fin fond de la Russie, mais il parvint toujours à préserver les liens du sang entre ses communautés éloignées. Ainsi, son unicité n'était pas altérée.
A la fin du XIXe siècle, les conjonctures favorisèrent son retour dans l’antique patrie. Sans le génocide nazi, des millions de Juifs auraient repeuplé "la terre d’Israël " puisqu’ils en rêvaient depuis 20 siècles. Vierge, la Palestine devait leur appartenir et non à cette minorité arabe arrivée là par hasard.
Justes étaient donc les guerres menées par le peuple errant pour reprendre possession de sa terre et criminelle l’opposition violente de la population locale.D’où vient cette interprétation de l’histoire juive ? Depuis la seconde moitié du XIXe siècle : de talentueux reconstructeurs du passé qui ont inventé, sur la base de morceaux de mémoire religieuse juive et chrétienne, un enchaînement généalogique continu pour le peuple juif. Et l’impératif national bloquait toute contradiction par rapport au récit dominant, malgré des découvertes qui contredisent l’image de ce passé linéaire. Pour ces chercheurs « autorisés » du passé, est juif tout descendant du peuple contraint à l’exil il y a 2000 ans. Ils ne participèrent donc pas à la controverse des « nouveaux historiens » engagée à la fin des années 1980 (venant d’autres disciplines : sociologues, orientalistes,
linguistes, géographes, spécialistes en science politique, chercheurs en littérature, archéologues ) qui formulèrent des réflexions nouvelles sur le passé juif et sioniste.La Bible peut-elle être considérée comme un livre d’histoire ? Dans la seconde moitié du même siècle, des historiens comme Heinrich Graetz ne voient plus la Bible comme un livre de théologie constitutif des communautés religieuses juives après la destruction du 1er temple, ils lui donnent une vision « nationale » : ils ont transformé le départ d’Abraham pour Canaan, la sortie d’Egypte ou encore le royaume unifié de David et Salomon en récits d’un passé authentiquement national. Les historiens sionistes n’ont cessé depuis de réitérer
ces « vérités bibliques », devenues nourriture quotidienne de l’éducation nationale des Juifs.
Au cours des années 1980, ces mythes fondateurs sont ébranlés par les découvertes de la « nouvelle archéologie » qui contredisent la possibilité d’un grand exode au XIIIe siècle avant notre ère. De même, Moïse n’a pas pu faire sortir les Hébreux d’Egypte et les conduire vers la « terre promise » pour la bonne raison qu’à l’époque, celle-ci était aux mains des Egyptiens. On ne trouve d’ailleurs aucune trace d’une révolte d’esclaves dans l’empire des pharaons ni d’une conquête du pays de Canaan par un élément étranger.
Il n’existe pas non plus de signe du somptueux royaume de David et de Salomon. Les découvertes de la décennie écoulée montrent l’existence à l’époque de 2 petits royaumes : Israël, le plus puissant, et Juda, la future Judée. Les habitants de cette dernière ne subirent pas non plus d’exil au VIe siècle avant notre ère : seules ses élites politiques et intellectuelles durent s’installer à Babylone. De cette rencontre décisive avec les cultes perses naîtra le monothéisme juif.
Quant à l’exil de l’an 70 de notre ère, a-t-il effectivement eu lieu ? Cet « événement fondateur » dans l’histoire des Juifs d’où la diaspora tire son origine n’a pas donné lieu au moindre ouvrage de recherche. La raison : les Romains n’ont jamais exilé de peuple sur tout le flanc oriental de la Méditerranée.
A l’exception des prisonniers réduits en esclavage, les habitants de Judée continuèrent de vivre sur leurs terres, même après la destruction du second temple. Une partie d’entre eux se convertit au christianisme au IVe siècle, tandis que la grande majorité se rallia à l’islam lors de la conquête arabe au VIIe siècle.La plupart des penseurs sionistes n’en ignoraient rien : Yitzhak Ben Zvi, futur président de l’Etat d’Israël tout comme David Ben Gourion, fondateur de l’Etat, l’ont écrit jusqu’en 1929, année de la grande révolte palestinienne. Tous deux mentionnent à plusieurs reprises le fait que les paysans de Palestine sont les descendants des habitants de l’antique Judée. D’où viennent alors les nombreux Juifs qui peuplent le pourtour de la Méditerranée dès l’Antiquité ?
Les Asmonéens avaient déjà converti de force les Iduméens du sud de la Judée et les Ituréens de Galilée, annexés au « peuple d’Israël ». Puis le judaïsme essaima dans tout le Proche-Orient et sur le pourtour méditerranéen. Au 1er siècle de notre ère apparut, dans l’actuel Kurdistan, le royaume juif d’Adiabène, qui ne sera pas le dernier royaume à se « judaïser » : d’autres en feront autant par la suite.
Les écrits de Flavius Josèphe et d'autres, d’Horace à Sénèque, de Juvénal à Tacite,témoignent de l’ardeur prosélyte des Juifs. La Mishna et le Talmud autorisent cette pratique de la conversion même si, face à la pression montante du christianisme, les sages de la tradition talmudique exprimeront des réserves à son sujet.
La victoire de la religion de Jésus, au début du IVe siècle, ne met pas fin à l’expansion du judaïsme, elle repousse juste le prosélytisme juif aux marges du monde culturel chrétien.
Au Ve siècle apparaît ainsi, à l’emplacement de l’actuel Yémen, un royaume juif vigoureux du nom de Himyar dont les descendants conserveront leur foi après la victoire de l’islam.
De même, les chroniqueurs arabes nous apprennent l’existence, au VIIe siècle, de tribus berbères judaïsées, qui vont prendre part à la conquête de la péninsule Ibérique et y poser les fondements de la symbiose particulière entre juifs et musulmans, caractéristique de la culture hispano-arabe.
La conversion de masse la plus significative survient entre la mer Noire et la mer Caspienne : elle concerne l’immense royaume khazar, au VIIIe siècle.
L’expansion du judaïsme, du Caucase à l’Ukraine actuelle, engendre de multiples communautés que les invasions mongoles du XIIIe siècle refoulent en nombre vers l’est de l’Europe.
Là, avec les Juifs venus des régions slaves du Sud et des actuels territoires allemands, elles poseront les bases de la grande culture yiddish.Ces récits des origines plurielles des Juifs figurent dans l’historiographie sioniste jusque vers les années 1960 mais sont ensuite progressivement marginalisés avant de disparaître de la mémoire publique en Israël. Les conquérants de la cité de David en 1967 se devaient d’être les descendants directs de son royaume mythique et non les descendants de guerriers berbères ou de cavaliers khazars. Les Juifs se veulent « ethnos » spécifique qui, après 2000 ans d’exil et d’errance, a fini par revenir à Jérusalem, sa capitale.
Depuis les années 1970, émergent en Israël des recherches « scientifiques » en biologie moléculaire pour démontrer la proximité génétique des Juifs du monde entier, donc l’unicité d’origine du « peuple élu ».Voilà posée la base de la politique identitaire de l’Etat d’Israël, et c’est bien là que le bât blesse ! Elle donne en effet lieu à une définition essentialiste et ethnocentriste du judaïsme, alimentant une ségrégation qui sépare et isole les Juifs des non-Juifs : Arabes comme immigrants russes ou travailleurs immigrés.
Israël, 60 ans après sa fondation, refuse de se concevoir comme une république existant pour ses citoyens. Près d’un quart d’entre eux ne sont pas considérés comme des Juifs et, selon l’esprit de ses lois, cet Etat n’est pas le leur. En revanche, Israël se présente toujours comme l’Etat des Juifs du monde entier, même s’il ne s’agit plus de réfugiés persécutés mais de citoyens de plein droit vivant dans les pays où ils résident. Une ethnocratie sans frontières justifie la sévère discrimination qu’elle pratique à l’encontre d’une partie de ses citoyens en invoquant le mythe de la nation éternelle reconstituée pour se rassembler sur la « terre de ses ancêtres ».Les communautés religieuses juives constituées le plus souvent par conversion dans diverses régions du monde ne représentent donc pas un « ethnos » porteur d’une origine unique et qui se serait déplacé au fil d’une errance de 20 siècles. Des chercheurs, en nombre croissant, analysent, dissèquent et déconstruisent les grands récits nationaux et notamment les mythes de l’origine commune chers aux chroniques du passé. L’histoire est une identité en mouvement. Quel sera son cours dans les années qui viennent ?
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ayamé
@Gaip : j'étais partie comme toi sur une plante sous le givre
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Et puis, gourmande comme je suis, givre m'a très vite fait penser à un citron ou une orange givrée
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