Début mars : Les sous-mariniers de l’Ile-Longue en alerte (Bretagne)
Jamais un tel niveau de tension militaire, depuis le début de la dissuasion nucléaire océanique assurée depuis la mer (1972), n’avait été enregistré à la pointe bretonne.
Un des quatre sous-marins basés à l’Ile-Longue assure en permanence la menace du feu nucléaire. Après l’élection de François Mitterrand, en 1981, elle avait été portée à 3 sous-marins (sur 6 sous-marins SNLE à l’époque en service).
Après une dizaine d’années avec 3 sous-marins en permanence à la mer, le format est redescendu à un.
Sauf que depuis l’escalade de la guerre en Ukraine, le sous-marin en alerte à l’Ile-Longue (en plus de celui parti en patrouille), capable d’appareiller en moins de 72 heures, a rejoint ce contexte de tension inédit. Afin de ne pas faire reposer la crédibilité de la dissuasion sur un seul navire, du jamais vu en 50 ans de dissuasion !
Article du 'letelegramme'