17 «installés» (- 3)
Nathalie Arthaud, enseignante en Seine-Saint-Denis, membre de la direction et porte-parole du parti Lutte Ouvrière. Elle a été candidate aux élections présidentielles de 2012 et de 2017.
François Asselineau, après une carrière de haut fonctionnaire, a fondé l’Union populaire républicaine (UPR) en 2007. Il milite pour la sortie de l’Union européenne, de la zone euro et de l’OTAN.
Nicolas Dupont-Aignan, ancien maire d’Yerres, député de l’Essonne depuis 1997, a fondé Debout La France en 2008 et préside depuis ce parti se réclamant du gaullisme et du souverainisme.
Jean-Marc Governatori, conseiller municipal écologiste à Nice, secrétaire national de l’Alliance écologiste indépendante, président de Cap-Ecologie. Il s’est déclaré candidat à la présidentielle malgré sa défaite face à Yannick Jadot lors de la primaire des écologistes.
Anne Hidalgo (suite à primaire du 30/01/22)
Yannick Jadot (suite à primaire du 30/01/22)
Pierre Larrouturou, député européen, a fondé le mouvement Nouvelle Donne en 2013 après être passé par plusieurs partis de gauche. (suite à primaire du 30/01/22)
Jean Lassalle en est à son quatrième mandat de député dans les Pyrénées-Atlantiques. Il a quitté le MoDem et fondé son parti «Résistons !».
Marine Le Pen, député RN, à la tête du Rassemblement National.
Jean-Luc Mélenchon, actuel député des Bouches-du-Rhône, se lance pour la troisième fois dans la course à la présidentielle.
Valérie Pécresse, successivement ministre de l’Enseignement supérieur, ministre du Budget puis porte-parole sous Nicolas Sarkozy, et actuellement présidente du conseil régional d’Île-de-France.
Florian Philippot, directeur stratégique de la campagne présidentielle de Marine Le Pen en 2012, devient vice-président du FN, député européen puis conseiller régional dans le Grand Est, avant de fonder son parti Les Patriotes en 2017.
Philippe Poutou, ex-ouvrier d’une usine Ford, syndicaliste CGT, actuellement conseiller municipal et métropolitain de Bordeaux, est investi pour la troisième fois par son parti d’extrême gauche, le Nouveau Parti anticapitaliste, pour la présidentielle.
Fabien Roussel, journaliste de formation, député du Nord et secrétaire national du Parti communiste français, il a été désigné candidat pour l’élection présidentielle de 2022. C’est sa première tentative.
Christiane Taubira, candidate soutenue par le Parti radical de gauche (PRG) à l’élection présidentielle de 2002, ancienne députée puis ministre de la Justice sous François Hollande.
Antoine Waechter, actuellement maire adjoint de Fulleren, ancien leader des Verts et candidat à l’élection présidentielle de 1988. Il se présente via son parti, le Mouvement écologiste indépendant (MEI). Selon lui, «la menace climatique nous impose aujourd’hui le pragmatisme pour tendre vers une société décarbonée».
Eric Zemmour, ancien éditorialiste, multi-condamné pour injure raciale, provocation à la discrimination et à la haine raciale, a fondé le parti d’extrême-droite Reconquête!
28 «moins connus» (-1)
Anna Agueb-Porterie, militante écologiste de 24 ans qui travaille pour l’association Alliance Citoyenne, est une des deux candidatures estampillées « société civile » de la Primaire populaire. Elle dit vouloir se détacher de la tendance «social-démocrate» des autres profils.
Nagib Azergui a fondé l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) suite «au constat tragique que le “musulman” était devenu un argument électoral majeur et récurent dans la vie politique de notre pays». Il souhaite aborder les problèmes de fond en «dés-islamisant» ces débats stériles.
Corinne Bekaert, cheffe d’entreprise à la tête d’une société proposant des paniers gastronomiques, présente un projet autour du slogan «Osons la différence» et d’un site sur lequel tout le monde peut venir apporter sa contribution au programme.
Yvan Benedetti, élu local du Front national pendant plus de dix ans, exclu du parti en 2011 par Marine Le Pen «pour s’être opposé à sa politique de dédiabolisation», militant de l’ultra droite.
Marie Cau est connue pour être la première femme transgenre élue maire en France, en 2020 à Tilloy-lez-Marchiennes, mais ne se considère pas comme une militante de la cause LGBT.
Clara Egger, porte-parole du collectif Espoir RIC 2022, se présente dans l’unique but de mettre en place le Référendum d’initiative citoyenne (RIC), qui permettrait de faire adopter les lois par les citoyens.
Philippe Furlan n’a pas de parti mais une devise : «Pour une France sans impôts, pour une France heureuse». Après une annonce de candidature originale, il a mis ses talents musicaux à contribution pour appeler aux votes dans une reprise de John Lennon, qui compte 26 vues sur Youtube.
Fabrice Grimal se présente comme candidat des gilets jaunes. Entrepreneur dans l’événementiel depuis quinze ans, il est décrit par son mouvement politique, La concorde citoyenne, comme un «gaulliste social qui ne supporte plus de voir son pays poursuivre sa chute effrénée».
Fadi Kassem, secrétaire national et candidat du Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF), mène campagne pour une «Alternative rouge et tricolore». Il est partisan d’un «frexit progressif» afin de «reconquérir la souveraineté nationale pleine et entière».
Anasse Kazib, cheminot à Paris, syndicaliste SUD-Rail et star de Twitter, fait partie des petits candidats désormais pris au sérieux, avec une candidature soutenue par le mouvement Révolution permanente. Trotskyste, il propose un programme «révolutionnaire pour les travailleurs, la jeunesse et les quartiers populaires».
Gaspard Koenig, philosophe et écrivain, a créé le mouvement politique «Simple» au printemps 2021, estimant que «la France est enfermée dans une prison bureaucratique».
Georges Kuzmanovic, conseiller de Mélenchon en 2017, a quitté La France insoumise l’année suivante en invoquant des divergences, puis fondé son propre parti, République souveraine, dont le slogan est «Avec de Gaulle et Jaurès».
Luc Laforets se présente comme ingénieur en informatique et fondateur de l’initiative «Une Perspective - la VIe République (1P6R)» qui doit permettre, grâce à son élection, de «réorienter la démocratie pour échapper à la barbarie et ouvrir un avenir bonifié».
Alexandre Langlois est policier, secrétaire général du syndicat Vigi du ministère de l’Intérieur et candidat sans étiquette, nostalgique de la France d’il y a quarante ans, quand «le libéralisme montrait son meilleur visage» et que l’on pouvait «dire beaucoup de choses sans offenser personne».
Gilles Lazzarini est informaticien et militant écologiste qui, ne se reconnaissant plus du tout dans la politique menée par son pays, a décidé de fonder le Parti politique pour la paix et la protection de la planète (P5), «pour donner naissance à une “France Nouvelle”».
Charlotte Marchandise, consultante en santé publique, ex-adjointe à la mairie de Rennes. (suite à primaire du 30/01/22)
Antoine Martinez ou le général de l’armée de l’air Martinez, comme le rappellent ses bios, veut une «France ouverte sur le monde mais fidèle à son héritage», car selon lui, notre pays est «aujourd’hui fracturé, défiguré et martyrisé par une immigration de masse incompatible avec notre culture et nos valeurs».
Philippe Mazuel, ex maire-adjoint d’une petite commune de la Somme, se présente via son Parti des citoyens européens (Pace) dont l’objectif est de «participer activement, au travers de l’UE, à la construction d’une société internationale plus pacifique, plus respectueuse de l’environnement, plus prospère, plus juste sur le plan social et plus démocratique».
Gérard Pignol, «candidat inattendu» selon la bannière de son compte Twitter aux 12 abonnés, a annoncé sa candidature en chanson sur Youtube, son seul moyen de communication. Prof. retraité d’Oullins (Auvergne-Rhône-Alpes).
Stéphanie Rivoal, ex-Présidente d’Action contre la Faim et ancienne ambassadrice de France en Ouganda, propose un programme de 250 pages construit avec une centaine de concitoyens, sous le slogan «Agissons».
Martin Rocca, étudiant de 21 ans, se présente car il «ressent avant tout un besoin d’agir». Pour lutter contre le changement climatique, il veut «concilier un élargissement du domaine de l’intervention étatique avec le respect des libertés individuelles».
Rafik Smati, entrepreneur et chef d’entreprise, veut «reconstruire le pays et le projeter dans l’avenir». Il dit avoir travaillé «depuis plus de quatre ans» avec les équipes de son mouvement Objectif France, «sur ce qui est aujourd’hui le projet le plus construit, le plus solide de tout le paysage politique français».
Stéphane Tauthui, élu municipal à Malakoff, dans les Hauts-de-Seine, souhaite «rassembler notre peuple, celui de l’Hexagone et des Outre-mer, autour d’une ambition commune : celle de la République pour tous et de tous», ainsi que «redorer l’image de la France sur la scène européenne et internationale».
Hélène Thouy, avocate attitrée de l’association antispéciste L214 et co-présidente du Parti animaliste depuis sa création en 2016.
Serge Tinland n’a jamais été contacté par les médias, alors ce petit candidat se présente pour la seconde fois. Il veut une «démocratie participative basée sur l’économie sociale et solidaire», estimant qu’il est temps «que le pouvoir revienne au peuple».
Gildas Vieira, ex-adjoint au maire de Blois, où il réside, a été candidat aux élections municipales de 2020, puis départementales et régionales de 2021.
Stéphane Wendlinger, professeur de math dans l’enseignement secondaire, se dit déçu de l’offre politique depuis 1993. «Candidat citoyen et indépendant», il n’a ni parti ni slogan.
Clément Wittmann, agro écologue et charpentier, militant écologiste depuis les années 80, fait partie du mouvement des «objecteurs de croissance» et tente pour la seconde fois de se présenter à la présidentielle..