Je vais poster mon avis, plus basé sur un ressenti qu'une affirmation catégorique. Je n'ai pas suivi toute l'affaire non plus. Mon propos sera plus large.
Je ne peux pas m'empêcher d'y faire un lien, presque symptomatique, avec un rapport malsain au pouvoir. Je pense même que ça en devient une généralité, même mieux contrôlé, et à différentes mesures. Comme si ça conduirait fatalement à entrainer à des dérives. Je ne dis surtout pas que ça en serait l'unique cause. Seulement que cela en est un des facteurs les plus influents.
Un rapport entrainant dérives d'emprises en tout genre. Des dénonciations plus fragilisées et dures à révéler pour les victimes. Vu qu'en cette position, on a qu'à claquer des doigts pour obtenir la complicité des uns, et le silence des autres. Qu'importe un peu le cadre hiérarchique, au sein duquel tout pouvoir est entretenu. Non pas juste dans l'entreprise religieuse. Ce rapport malsain en conduit beaucoup à en abuser, tout en s'octroyant l'indécence de se couvrir, par l'illusion d'une plus grande légitimé à commettre ces actes délictueux.
Réalisateurs, footballeurs, prêtres ou que sais-je, j'y fait souvent ce lien par biais commun. Et puis, quand les témoignages de victimes se succèdent, seulement des décennies après. Ils sont malheureusement souvent décrédibilisés, alors que ça peut s'expliquer...
Dénoncer une personnalité comme L'abbé Pierre dans la foulée, on y gagne plus le risque à se retrouver enfermé qu'autre chose. Oui il faut toujours tenir compte de la présomption d'innocence. Mais la suspicion systématique de la véracité des témoignages, pour seul argument "pourquoi parler des années après sa mort ?".
Cela ne veut pas dire grand chose... Justement de mon avis, pour les raisons que j'ai évoquées. Surtout que les témoins procèdent généralement pareil, envers des suspectés de leur vivant.