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    Sujets créés par erwin

    • Vers un cataclysme économique sans précédent
      France • économie • • erwin

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      erwin

      L'ouragan économique qui arrive va constituer une déflagration catastrophique pour la France , les effets économiques du Coronavirus vont plongé l'état français dans ce qui risque d'être un véritable cyclone économique , plongeant le pays dans une austérité longue et pénible .

      Un tsunami économique va s’abattre sur la France

      La crise économique, engendrée par la crise sanitaire, est plus grave que prévu. Si l'économie repart tout doucement, le gouvernement annonce une récession "brutale".

      Un tsunami économique va s’abattre sur la FranceIstock
      1 - Crise économique : "Le plus dur est devant nous" 2 - Crise économique : vers une explosion du chômage ? 3 - Choc économique : le budget de l’Etat atteint un déficit record
      Un véritable "choc économique". Alors que la phase 2 du déconfinement, synonyme de reprise d’activité pour différents secteurs, a été lançée en juin 2020, le gouvernement est revenu sur ses prévisions. Cette année, la contraction du Produit intérieur brut (PIB) français, connaîtra une chute vertigineuse. Annoncé à 8% en avril dernier, il est désormais évalué à 11%.

      Pauvreté, chômage, famille : l’Insee dresse le portrait d’une population française en crise c'est ce qui attend la population avec la cascade de faillites qui arrivent , particulièrement dans le commerce de détail et aussi des fusions de grands groupes (agro-alimentaire) , industries diverses , commerce de détails.
      "La croissance en France en 2020, la récession plutôt – le terme est plus adapté – sera de -11 %", Ce chiffre a été présenté par Gérald Darmanin au Haut Conseil des Finances publiques. Il a été intégré dans le troisième projet de loi de finances rectificative pour 2020, qui a été présenté en Conseil des ministres en juin.

      Crise économique : "Le plus dur est devant nous"
      le plus dur est devant nous", Et d’ajouter : "Le choc de la crise a été extrêmement violent en France" puisque l'économie a quasiment été à l'arrêt pendant plus de deux mois. "Cela va se payer dans la croissance (...) Le choc économique est extrêmement brutal. Il faut nous donner toutes les mesures, toutes les solutions pour relancer la croissance en 2021".

      La France mise en effet sur les plans de soutien aux différents secteurs affaiblis par la crise sanitaire (tourisme, automobile, aéronautique, etc.) ainsi qu’au plan de relance, qui doit être présenté en septembre 2020.

      Le gouvernement néolibéral Français remanié a la conviction absolue que la stratégie adoptée de soutien aux secteurs, d'accompagnement des salariés et de modernisation de notre tissu productif, permettra de rebondir en 2021".

      Je suis très sceptique car n'oublions pas l'isf qui suivant Macron devait relancer l'économie par l'apport des riches d'investissements en France qui a été un flop total !!! A jouer à l'apprenti sorcier on s'y brûle !

      Et le chômage ?

      toutes les mesures de soutien pour le secteur des cafés/restaurants, de l’hôtellerie, de l’événementiel, de la culture et du sport. Le Fonds de solidarité sera maintenu jusqu’à la fin 2020 et sera amélioré

      L’accès au 2ème volet du Fonds de solidarité sera simplifié. Jusqu’à présent, pour pouvoir bénéficier de l’aide de 10 000 €, la condition était d’avoir demandé un prêt garanti par l’État et de se l’être vu refusé. Cette condition va être retirée

      Toutes les entreprises de ces secteurs pourront continuer à bénéficier du chômage partiel jusqu’à la fin 2020. Elles seront aussi exonérées de cotisations de mars à juin.

      Mais aussi une catastrophe mondiale !

      L’éclatement imminent d’une crise financière mondiale est de plus en plus annoncé. L’an dernier, l’alarme était aussi bien sonnée par Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, que par un « économiste atterré » à la grille de lecture économique sensiblement différente comme Benjamin Coriat. En octobre 2018, Nouriel Roubini, le professeur d’économie américain qui avait prédit la crise de 2008, prévoyait dans Les Échos l’éclatement en 2020 d’une crise suivie d’une récession, « encore plus sévères et prolongées que celles d’hier ».

      Georges Ugeux, professeur de finance internationale à la Columbia University School of Law, et ancien vice-président de la bourse de New York, écrivait aussi dès mai 2018 sur son blog du monde.fr : « Nous ne pouvons plus ignorer le risque d’un tsunami qui va déferler sur nos économies au plus tard à la fin de 2020 ». Ce texte de blog, ainsi que de nombreux autres, ont été compilés et augmentés d’analyses mises à jour par son auteur, dans un ouvrage publié en mars 2019 : La descente aux enfers de la finance (Odile Jacob).

      Ce qui alertait déjà de nombreux observateurs, et que souligne à son tour l’auteur, c’est l’explosion des dettes souveraines. Les États, surendettés (notamment en Europe et aux États-Unis), pourraient ainsi constituer l’élément névralgique du prochain « tsunami financier ». Le niveau mondial de dette publique est passé de 27 milliers de milliards de dollars en 2005 à 63 milliers de milliards de dollars en 2018. Et même si la crise n’émane par des États, le surendettement public les privera de la capacité d’intervention qui avait permis d’amortir les effets de la crise en 2008.

      Triangle des Bermudes
      Mais au-delà des États, l’économie mondiale est aujourd’hui rendue vulnérable par ce que Georges Ugeux appelle « le triangle des Bermudes », c’est-à-dire l’interconnexion des trois acteurs principaux du système : les banques, les Banques centrales et les États. « L’argent est plus concentré que jamais. Le système est devenu complètement cohérent, avec pour conséquence que si l’un des éléments du système saute, les autres éléments ne sont plus en mesure de l’aider », nous explique l’auteur. C’est l’enchevêtrement des capitaux, des relations de pouvoir et d’une certaine forme de corruption qui rendrait ce triangle des Bermudes si consistant et dangereux.

      Georges Ugeux, professeur de finance internationale à la Columbia University School of Law et fondateur de Galileo Global Advisors.
      Pour comprendre cette situation, Georges Ugeux nous invite à revenir sur ce qu’il s’est passé depuis 2008. Pour sauver un système bancaire alors au bord du gouffre, les banques centrales ont actionné deux leviers réputés stimuler l’investissement et la croissance. Une politique de quantitative easing d’abord, qui consiste en l’achat massif de titres publics financé par de la création monétaire. Ces liquidités étaient supposées inonder les marchés pour encourager l’investissement. Deuxième levier corolaire du premier : les banques centrales américaine (la « Fed »), européenne (BCE), anglaise ou japonaise ont drastiquement baissé les taux d’intérêts pour permettre aux banques de se refinancer.

      « Les économistes se sont trompés : la croissance n’est pas venue, l’emploi n’est pas venu »

      Premier problème : les rachats massifs d’actifs publics – et privés – ont considérablement dégradé le bilan des banques centrales. Une politique largement injustifiée selon Georges Ugeux : « Il fallait intervenir en 2008. Les banques ont rapidement été sauvées et ont rapidement remboursé. Mais les banques centrales occidentales ont continué à faire exploser leur bilan, au nom d’une théorie voulant qu’il faille absolument baisser les taux d’intérêt pour relancer l’économie. Je dis et je répète que les économistes se sont trompés : la croissance n’est pas venue, l’emploi n’est pas venu ».

      « Arnaque » des États
      Les bilans de la Fed, de la BCE et de la Banque du Japon sont, à eux trois, passés de 4 à 15 milliers de milliards de dollars, hypothéquant sérieusement leurs capacités d’intervention en cas de crise. « La dette publique italienne, c’est 2 300 milliards d’euros. Imaginons une crise, une perte de confiance et une vente massive d’obligations italiennes – ce qui est déjà petit à petit en train de se passer. Il n’est pas sûr que M. Draghi [le président de la BCE, ndlr] ait les moyens d’aider, contrairement à ce qu’il déclare. Et même si la BCE peut intervenir, il y a un risque de voir se développer une méfiance vis-à-vis des banques centrales elles-mêmes. Les banques privées se sont aussi mises jusqu’au cou dans les dettes publiques. Donc si une crise éclate, qu’il y a une contagion, par exemple sur la dette souveraine française, personne n’en ressort. »

      Car c’est bien là le deuxième point du triangle des Bermudes que dénonce Georges Ugeux : la politique de faibles taux d’intérêts a permis aux États de se surendetter à bon marché. Une « forme d’arnaque aux finances publiques » pour permettre aux gouvernements de continuer à vivre au-delà de leurs moyens, juge le professeur. Or, la hausse des taux d’intérêt est inéluctable à court terme. Elle a déjà eu lieu aux États-Unis et devrait intervenir rapidement avec la fin indispensable du quantitative easing. Cette hausse pourrait déclencher un « tsunami » en accélérant la dégradation des finances publiques, mais aussi en provoquant une crise des crédits ou des valeurs immobilières ou commerciales, comme cela s’est passé avec les subprimes aux États-Unis en 2007.

      Vices éternels des banques
      La troisième pointe du triangle, le secteur bancaire privé, a en effet également de lourdes responsabilités dans la vulnérabilité du système. Tout a été dit et écrit depuis 2008 sur la cupidité, l’irresponsabilité, les fraudes et les mensonges qui nous ont conduit à la crise de 2008. Le problème, c’est que « la mentalité des banques n’a pas changé », déplore Georges Ugeux, dont l’ouvrage compile les références aux cas de fraudes et scandales à coup de milliards de dollars, rarement sanctionnés à la mesure des enjeux. « Se croient-ils au-dessus des lois ? […] Ce sentiment de surpuissance est loin d’être éradiqué au somment des institutions financières ou dans les salles de marché », alerte l’auteur.

      « Il faut se poser la question de la valeur sociale des outils financiers »

      Certaines avancées ont tout de même été réalisées pour réguler le secteur. « En termes d’exigences de fonds propres, on est allé assez loin », estime Georges Ugeux. « Les produits dérivés et la titrisation reviennent en revanche en masse [ils ont joué un rôle majeur dans la crise de 2008, ndlr]. Mais ils ne sont absolument pas indispensables, on a vécu sans pendant très longtemps. Il faut se poser la question de la valeur sociale des outils financiers. Ça amuse beaucoup de gens dans les salles de marché d’utiliser ces produits mais, in fine, la valeur ale est totalement nulle. »

      L’auteur accorde une attention particulière dans son ouvrage aux banques européennes, dont il dénonce la « gloutonnerie ». « Traditionnellement, les banques européennes ont racheté beaucoup plus d’emprunts d’États qu’aux États-Unis. Elles ont aussi des activités de produits dérivés faites en interne alors qu’elles sont hors banque aux États-Unis. Les banques européennes sont beaucoup trop grosses. La moitié de leur bilan seulement sert l’économie. L’autre sert notamment à faire des produits dérivés, des produits structurés, des activités interbancaires, etc. »

      Corruption systémique
      Les maux étant désignés, se pose la question du remède. Certains économistes plaident pour une stricte séparation des banques d’affaires et des banques commerciales, comme cela avait été mis en place aux États-Unis après la crise de 1929 par le Glass-Steagall Act, finalement abrogé en 1999. « Pendant cette période-là, les banques faisaient vraiment de la banque, s’occupaient de leurs clients. On ne faisait pas cette espèce de casino géant : les banques d’affaires ont tout intérêt à multiplier les titres parce que c’est comme ça qu’elles font de l’argent », abonde Georges Ugeux. Lui ne juge pourtant pas qu’une stricte séparation soit nécessaire. Une réelle régulation serait déjà un grand pas en avant : « Depuis 1960, il y a une crise bancaire tous les 5 ans. Comme le dit Larry Summers, ancien secrétaire au Trésor sous la présidence de Bill Clinton, ça fait 50 ans que les banques nous disent que cette fois, elles ont compris, qu’elles vont mettre de l’ordre dans leurs affaires, mais elles ne le font jamais. »

      « Si les dirigeants ne prennent pas le problème à bras le corps, dans les deux prochaines années, ça va faire très mal »

      Le nœud du problème, c’est que les intérêts des différents acteurs sont trop étroitement liés pour qu’un régulateur indépendant puisse réellement réguler. Le cas de José Manuel Barroso, passé de la présidence de la Commission européenne à la banque d’affaires Glodman Sachs, illustre à lui seul cette culture des « portes tournantes » que l’auteur dénonce comme un système de corruption généralisée. « C’est tout un système qui a dérivé et est devenu incestueux. Le triangle des Bermudes n’est pas un mythe », insiste-t-il, mentionnant en renfort l’ouvrage de Raghuram Rajan, ancien directeur de la banque centrale indienne, The third pillar : how markets and state leave the community behind (soit : Le troisième pillier : comment le marché et l’État abandonnent la communauté). « Tout ce monde-là, y compris les banques centrales, mène la planète, pas nécessairement très bien, et surtout pour défendre ses intérêts. »

      Austérité sociale
      Reste qu’au-delà des marchés financiers, c’est la situation de surendettement des États eux-mêmes qui risque de nous entraîner vers une crise dès 2020, écrit Georges Ugeux. « J’ai dit 2020 pour insister sur le double message de l’urgence et de la marge de manœuvre qu’il nous reste pour prendre des mesures, mais je n’ai aucune idée de la date exacte. En tout cas, si les dirigeants ne prennent pas le problème à bras le corps, dans les deux prochaines années, ça va faire très mal », estime l’auteur.

      La bonne nouvelle, c’est que l’éclatement d’une crise des dette souveraines ne serait pas encore inéluctable. La mauvaise, c’est que les gouvernements, engoncés depuis dix ans - à l’instar des acteurs financiers - dans un mélange « de déni et de mensonges », martèle Georges Ugeux, ne prennent pas le chemin de l’austérité budgétaire indispensable pour assainir les comptes publics et éviter la crise. Pour lui, il faudrait rapidement et simultanément mettre en place une baisse des dépenses, une hausse des impôts sur les sociétés et la vente des « actifs non stratégiques » de l’État.

      « Il faut fiscaliser les avantages sociaux »

      Prôner l’austérité en période de crise sociale exacerbée est un exercice périlleux et devra nécessairement être « équitable » souligne l’auteur. Les iniquités sociales sont précisément le fruit de cette collusion entre élites financières et politiques qu’il dénonce : « La société est en conséquence en conflit avec le monde des entreprises et les gouvernements. Les « gilets jaunes » ne sont qu’une émanation parmi des dizaines d’autres de ce sentiment que tout est organisé en dehors d’eux et contre eux, sentiment qui est réel ». De fait, le patrimoine des dix plus grandes fortunes de France est passé de 60 à 250 milliards d’euros depuis la crise financière, rappelle son ouvrage.

      Parmi les solutions avancées, la suppression des niches fiscales qui « n’ont pas de sens » et « le conditionnement des avantages sociaux » qui, contrairement à ce que suggère l’appellation, pourrait être une mesure d’équité sociale. « Si vous touchez 500 euros par mois, c’est normal que l’enseignement soit gratuit ou que vous bénéficiez d’allocations familiales. Mais si vous gagnez 500 000 euros, ce n’est pas normal que vous ayez exactement les mêmes avantages. Il faut donc fiscaliser les avantages sociaux », propose Georges Ugeux.

      De même, il faudrait largement monter les impôts sur les sociétés, selon l’auteur. Il s'agirait là d'un juste retour des choses puisque l’endettement des États vient aussi largement du manque à gagner généré par la mondialisation et la concurrence fiscale qui en a résulté. « La France ne peut rien faire seule, il faut une harmonisation fiscale au niveau européen. » Mais les mêmes maux de collusion et de corruption font alors à nouveau surface dans l’analyse du professeur de finance internationale : « Aujourd’hui, les États sont entre les mains des entreprises. Elles ont infiltré tout l’appareil des États, les conseils d’administrations contiennent des anciens ministres et inversement, c’est complètement symbiotique. Vous verrez qu’on ne touchera pas à l’impôt sur les sociétés en France. Ça rend presque inéluctable l’éclatement d’une crise. »

      La fin de la croissance ?
      Parmi les nombreuses autres mesures préconisées par l’auteur, on retrouve, en vrac, l’indispensable création d’un fonds monétaire européen, l’éclatement des banques centrales pour créer des fonds d’investissements détenteurs des emprunts d’État, ou encore l'encadrement des bonus et rémunérations « obscènes » qui ont retrouvé des niveaux d’avant crise au sein des banques d’investissements et des hegde funds, « condition sine qua non d’un renouvellement de la culture incestueuse de la finance ».

      Reste une interrogation après avoir écouté les préconisations de Georges Ugeux : l’éclatement de crises, de même que l’endettement exponentiel des différents acteurs concernés, ne sont-ils pas structurellement indissociables d’un modèle économique fondé sur la croissance ? Si l’on veut éviter de jouer encore longtemps à Sisyphe dans les décennies à venir, ne peut-on pas plutôt imaginer un monde sans croissance, comme le propose par exemple sa consœur Kate Raworth ?

      « Pour des raisons démographiques, l’Europe pourrait s’arrêter de croître sans problème »

      L’endettement n’a rien d’inévitable, répond Georges Ugeux, tout en rappelant que « la croissance de l’Occident depuis 1970 se fait de façon artificielle, à coup d’emprunts, ce qui explique aussi les dettes publiques ». Quant à la croissance en elle-même, « elle n’a rien d’indispensable pour l’économie, ni pour les entreprises, ni pour lutter contre le chômage. C’est une fausse idée », assure-t-il. « Les Japonais ont par exemple une population en décroissance, ils vont perdre 20 millions de personnes dans les quinze prochaines années. Même si l’économie ne croît pas, il y aura une croissance par tête qui sera réelle. Pour ces raisons démographiques,’Europe pourrait aussi s’arrêter de croître sans problème. »

    • Le siècle des lumières et l'échange des connaissances
      Histoire - Religion • • erwin

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      Hornet

      Sujet mis en Histoire.

    • La matraque ou le consensus façon Macron
      France • • erwin

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      jean

      @Trichemire a dit dans La matraque ou le consensus façon Macron :

      @erwin La dernière fois que la gauche a tenté quelque chose, c'était avec Mitterrand. On a bien vite vu les limites du plan Mauroy. Le "socialisme" n'est pas une grande perte.

      Nous continuerons par défaut avec un gouvernement néolibéral, que ce soit avec Macron, ou avec quelqu'un d'autre.

      Si nous voulions véritablement changer les choses, alors il faudrait revoir le fonctionnement de notre modèle de société et notre rapport à la consommation ( comme le mentionne @Kaa ). Favoriser les circuits courts serait un début.

      Le château de cartes s'effondrera de lui-même. Mais à quel prix ?

    • Vers l'implosion de la sécurité sociale belge ?
      Monde • belgique • • erwin

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      erwin

      Avec la formation d'un nouveau gouvernement et particulièrement un attelage avec la Nva côté flamand et en filigrane le vlaamse belang , et une nouvelle réforme de l'état inévitable entraînera l'implosion de notre sécurité sociale et encore une fois , la répartition des miettes par la Flandre , la Wallonie , Bruxelles-capitale et les cantons germanisés d'Eupen , Malmédy etc.... Un avenir sombre guettent les régions ainsi divisées , car le principe à la base est la solidarité entre les composantes de la future ex: Belgique , et inévitablement va rejaillir le pib par régions et le nombre d'habitants et qui sont les assistés (chômage, mutuelle (assistés) , Cpas (assistés) , soins médicaux , et la aussi une société à l'américaine ou avec une assurance privée , vous avez droit à une couverture sociale , sans vous êtes à la rue , ce que prônent les néolibéraux , a la différence des Usa , ou en Belgique , vous payerez des assurances privées tout en continuant à payer des impôts , qui alors ne couvriront plus à vous couvrir en sécurité sociale gratuite mais remplaçée par les dettes de l'état belge à rembourser (pacte budgétaire,déficit public , dette majeure (Marshall seconde guerre mondiale) et nouvelle dette suite au prêt par la CEE, pour relancer notre économie défaillante avec le coronavirus.
      La sécurité sociale c'est quoi ?

      La sécurité sociale est un système d'assurance sociale qui comprend toutes les prestations auxquelles ont droit les assurés et qui ont pour objet de compléter ou remplacer le revenu professionnel du travailleur afin de le préserver des conséquences de certains risques sociaux.

      Le terme "Assurance" implique la notion de risques contre lequel on désire se protéger. Dans le cadre de la sécurité sociale, il s'agit de risques sociaux c'est-à-dire, tout événement empêchant la personne d'avoir un revenu professionnel: la sécurité sociale lui assure alors un revenu de remplacement; ou affectant le niveau de vie de la personne: le coût des soins de santé, la charge de famille qui alourdissent les dépenses des ménages, la sécurité sociale assure alors un revenu de complément.

      On parle d'assurance sociale parce qu'il s'agit d'un système d'assurances (on cotise pour couvrir les risques que l'on pourrait rencontrer soi-même) mais qui diffère des assurances privées parce qu'il est fondé sur la solidarité.

      Quand on souscrit une assurance privée, la prime est fonction de l'importance du risque et la compagnie d'assurance peut refuser de prendre en charge un risque certain (on n'assure pas quelqu'un qui est déjà gravement malade). Dans la sécurité sociale, les cotisations sont fonction des revenus: une personne présentant un risque élevé payera des cotisations en fonction de son revenu dans les mêmes proportions qu'une personne ne présentant qu'un risque faible.

      Ainsi, ce système réalise une redistribution des revenus au sein de la société: des jeunes vers les vieux, des bien-portants vers les malades, de ceux qui ont du travail vers les chômeurs, des hommes vers les femmes.

      On décide librement de prendre une assurance privée. Par contre, la sécurité sociale est obligatoire pour tous les travailleurs.

      Grâce à la sécurité sociale, le taux de pauvreté en Belgique atteint les 15,5 %. Sans sécurité sociale, ce taux avoisinerait les 43,1 %tip.

      Histoire de la sécurité sociale
      "L'histoire de la sécurité sociale est indissociable de l'histoire de l'industrialisation mais aussi de l'histoire du mouvement ouvrier. La réponse à apporter au problème de l'insécurité d'existence va devenir l'enjeu d'une formidable lutte entre forces rivales de la société belgetip.

      Pauvreté et vulnérabilité de la classe ouvrière
      La révolution industrielle du 19e siècle a favorisé l'essor économique de la Belgique mais a provoqué en même temps une pauvreté importante au sein de cette nouvelle classe qu'elle a créée: la classe ouvrière. Celle-ci, tirant son unique moyen de subsistance de la "location de sa force de travail", apparaît comme particulièrement vulnérable. D'autant plus que l'urbanisation et l'exode massif des populations des campagnes vers les villes ont entraîné la rupture des solidarités familiales et communautaires. L'industrialisation elle-même et le mode de production ont généré de nouvelles formes de malheur social: convulsions économiques entraînant le chômage, accidents du travail dus au machinisme, etc...

      Le monde politique de l'époque, se conformant aux thèses libérales classiques, est opposé à toute intervention des pouvoirs publics dans ce qu'il considère comme un domaine privé. Et souvent, il explique la pauvreté par des arguments moraux et religieux. Si l'ouvrier qui ne peut plus travailler se trouve dans un état d'extrême dénuement, c'est parce qu'il a été imprévoyant et n'a pas épargné. Pour remédier à ce défaut de prévoyance, il faut l'éduquer.

      Mais ce discours moralisateur nie une donnée fondamentale: les salaires des ouvriers sont tellement faibles qu'ils suffisent à peine à permettre leur subsistance et la propension à épargner est donc quasi nulle.

      Les caisses de secours mutuels
      Certains mécanismes de protection sociale existent cependant. Il y a des structures de bienfaisance, des hospices, des hôpitaux mais cette aide induit un rapport tutélaire où le pauvre est assimilé à un "enfant", situation inacceptable pour le mouvement ouvrier qui tentera, dès lors, de s'organiser lui-même.

      Des caisses de secours mutuels sont créées à l'instigation d'ouvriers qualifiés, de bourgeois philanthropes ou de patrons ayant des préoccupations sociales. Mais gérées de manière élémentaire et regroupant un nombre trop restreint de membres, elles se révèlent incapables d'offrir des garanties sérieuses. L'État va donc intervenir pour faciliter la création et le développement de ces sociétés mutualistes.

      Le modèle allemand
      Sous la pression d'un mouvement ouvrier qui se développe et s'organise partout en Europetip, le pouvoir politique va devoir intervenir dans la question sociale.

      Ainsi, entre 1883 et 1889, le gouvernement allemand, dirigé par Bismarck, institue le premier système d'assurances sociales obligatoires dans les domaines de l'assurance maladie, des accidents de travail et de la vieillesse. L'objectif de Bismarck est, assez cyniquement, de répondre aux revendications ouvrières pour désamorcer le développement du mouvement socialiste.

      De la liberté subsidiée aux assurances sociales obligatoires
      Le modèle allemand ne convainc pas l'État belge qui préfère adopter une politique fondée sur le principe de la liberté subsidiée: la personne décide librement de s'affilier et de cotiser et l'État accorde éventuellement une aide sous forme de subsides.

      1898: subsides aux mutuelles reconnues;
      1900: loi sur l'assurance vieillesse qui met en place un système de pensions libres soutenues par des subventions de l'État.
      À la fin du 19e siècle, des caisses de chômage apparaissent au sein des organisations syndicalestip et sont soutenues par les pouvoirs locaux.

      Mais ce système de liberté subsidiée s'avère incapable d'assurer une réelle sécurité d'existence à la classe laborieuse, la plupart des ouvriers restent "imprévoyants" et l'État doit se résoudre à mettre en place des assurances obligatoires:

      1903: première législation obligatoire consacrée aux accidents de travail;
      1911: régime d'assurance vieillesse et décès obligatoire pour les mineurs.
      La crainte d'une contagion de la révolution soviétique et le suffrage universel qui permet aux socialistes d'arriver au gouvernement belge vont favoriser le développement des assurances sociales obligatoires alimentées par des cotisations des patrons et des travailleurs.

      1924: assurance pension obligatoire pour les ouvriers (1925 pour les employés);
      1925: indemnisation des maladies professionnelles;
      1930: système obligatoire d'allocations familiales;
      1936: congés payés.
      La mise en place de la sécurité sociale: l'arrêté-loi de 1944
      Durant la Deuxième Guerre mondiale, patrons, représentants des syndicats et quelques hommes politiques vont négocier un Pacte social qui, en échange de la paix sociale, se propose de développer un système coordonné de sécurité sociale moderne. Il s'agit de "Tout changer pour que rien ne change et faire disparaître la lutte des classes" tip.

      Le projet définit le futur système de sécurité sociale autour de quatre axes:

      Rendre obligatoires l'assurance chômage et l'assurance maladie et conserver les structures déjà créées pour les pensions et les allocations familiales;
      soumettre tous les salariés à l'assurance;
      centraliser la perception des cotisations;
      rendre les assurances sociales plus généreuses qu'avant-guerre pour qu'elles constituent un réel remplacement de revenus.
      Ce projet va séduire le gouvernement belge revenu d'exil en septembre 1944 parce qu'il est très facile à mettre en œuvre. L'Arrêté-loi de 1944 innove donc très peu si ce n'est en créant un organisme unique de perception des cotisations (l'ONSS). Les dispositions légales en matière de pensions et d'allocations familiales sont celles d'avant-guerre, seules les prestations sont majorées. L'assurance maladie-invalidité et l'assurance chômage deviennent obligatoires mais on conserve les organes de prestations d'avant-guerre (les mutuelles et les syndicats).

      L'essor de la sécurité sociale
      Les "trente glorieuses" (1944-1974) se caractérisent par un essor économique et social considérable mais aussi par une généralisation progressive de la condition salariale. Celle-ci devient la référence à partir de laquelle se déterminent les droits sociaux. Les indépendants eux-mêmes se définissant désormais aussi comme travailleurs, veulent bénéficier de la sécurité sociale. En 1967, naîtra donc un régime de sécurité sociale pour les travailleurs indépendants.

      Certaines prestations (les soins de santé, les allocations familiales) couvrent progressivement l'ensemble de la population.

      L'impact de la crise économique
      Le premier choc pétrolier de 1974 va révéler de manière criante les faiblesses de l'économie occidentale: industrie vieillie très sensible à la hausse des prix de l'énergie et des matières premières, forte concurrence internationale…. Les entreprises ferment ou restructurent. Le chômage va connaître une croissance vertigineuse. La Sécurité sociale voit ses dépenses s'accroître alors que les recettes baissent.

      L'État, qui doit faire face à une dette publique considérable, va rétablir son équilibre budgétaire notamment en se désinvestissant progressivement du financement de la sécurité sociale. Son intervention passe de 30% du budget de la sécurité sociale à moins de 15%.

      Pour compenser ce retrait, on augmentera les cotisations et on aura recours au financement alternatif constitué d'un pourcentage des recettes de TVAtip affecté à la sécurité sociale et, depuis 2008, d'une petite partie des recettes du précompte mobiliertip

      Durant les années de crise, on assiste également à une limitation des prestations et surtout à une différenciation selon la situation familiale. C'est l'apparition dans tous les secteurs de la sécurité sociale de la notion de "cohabitant" qui, parce qu'il peut compter sur un conjoint ayant des revenus, verra ses indemnités diminuées considérablement.

      On rompt ainsi avec le principe même de l'assurance puisque les droits acquis ne dépendent plus uniquement des cotisations. On réintroduit aussi la notion de besoin.

      Enfin, il est à noter que faire appel à la solidarité familiale, génère dépendance et reproduction des inégalités sociales mais aussi fraudes et contrôles.

      Les évolutions récentes de la sécurité sociale
      L'octroi des indemnités était lié au fait d'avoir cotisé et d'être confronté à la réalisation du risque. Cette légitimité est progressivement remise en question et il est exigé du bénéficiaire, principalement du chômeur, qu'il adopte une attitude responsable et s'engage à tout mettre en œuvre pour sortir de sa situation. C'est le principe de l'activation des allocations.

      La sécurité sociale est aussi l'objet d'attaques idéologiques incessantes par les tenants du discours néolibéral largement dominants dans les institutions internationalestip et qui voudraient lui substituer un modèle fondé sur l'assurance privée. De fait, progressivement, le taux de remplacement des prestations sociales (le rapport entre les prestations moyennes et le salaire moyen) s'est détérioré, incitant d'une part les particuliers à prendre des assurances complémentaires (épargne-pension, assurance hospitalisation etc…) et d'autre part, l'État à prendre des mesures correctives visant uniquement les plus démunis et plus particulièrement les travailleurs pauvrestip. "À la place d'adapter les recettes (de l'État) aux dépenses, on a de plus en plus adapté les dépenses aux recettes comme dans une situation de rationnement"tip.

      La crise de la dette souveraine apparue en 2010 et due à la nécessité pour les États de secourir les institutions financières s'est traduite par des plans d'austérité qui touchent les dépenses de protections sociales. Les discours d'inspiration néolibérale ont repris vigueur insistant sur la nécessité de résoudre le problème du « trou » de la sécurité sociale.

      Ainsi, un peu partout en Europe, a-t-on pris des mesures visant à reculer l'âge de la retraite, flexibiliser le marché du travail et rendre le chômage plus difficilement accessible.

      Mais ces mesures, loin de relancer l'économie, contribuent à un appauvrissement des populations et à une diminution de leur pouvoir d'achat.

      La Belgique suit le mouvement général. Ainsi en 2012, les pensions et le chômage ont connu des réformes importantes.

      Par ailleurs, la longue crise gouvernementale a abouti à une nouvelle réforme de l’État qui va toucher directement la sécurité sociale puisqu'elle prévoit le transfert vers les communautés et les régions des allocations familiales, du contrôle de l‘activation des chômeurs et d'autres matières relevant de l'assurance soins de santé ou de l'assurance chômage.

      Cette réforme pose de grandes questions. Outre qu'elle remet en question le principe de solidarité et la place des partenaires sociaux dans la gestion de la sécurité sociale communautarisée. On peut s'interroger sur l'efficience d'une sécurité sociale dont les risques reposeraient sur une assiette de population réduite et qui risqueraient de voir s'accroître les coûts de gestion en même temps que la multiplication des administrations qui la mettent en œuvre.

      De plus, sa mise en œuvre concrète révèle des problèmes d'une incroyable complexité surtout en matière d'allocations familiales.

      Cette évolution de la sécurité sociale n'a fait l'objet d'aucun réel débat au sein de la société.

      Comment est organisée la sécurité sociale?
      Le système de sécurité sociale mis en place en 1944 repose sur 4 principes fondamentaux:

      le principe de l'assurance obligatoire pour tous les travailleurs;
      le principe de la solidarité: on ne cotise pas pour soi, il y a des transferts entre les catégories sociales;
      le principe de la séparation entre les régimes des travailleurs salariés et des travailleurs indépendants;
      e principe de la gestion paritaire: les organisations syndicales et patronales sont associées à la gestion de la sécurité sociale.
      La sécurité sociale des travailleurs salariés comprend sept secteurs:

      l'assurance maladie invalidité;
      l'assurance contre le chômage;
      les allocations familiales;
      les pensions;
      les vacances annuelles des ouvriers;
      les accidents de travail;
      les maladies professionnelles.
      La sécurité sociale des travailleurs indépendants est moins développée et comprend 4 secteurs:

      les pensions;
      les allocations familiales;
      l'assurance maladie invalidité;
      l'assurance faillite.
      Les fonctionnaires sont soumis à un régime distinct qui varie selon qu'ils soient nommés ou non, qu'ils travaillent dans une administration locale (communes et provinces) ou non sauf pour l'assurance soins de santé qui est la même que celle des travailleurs salariés.

      Chaque branche de la sécurité sociale a conservé une grande autonomie.

      Comment est financée la sécurité sociale?
      La Sécurité sociale est financée par les cotisations sociales des employeurs et des travailleurs et des subventions de l'État.

      Les cotisations sociales
      Les cotisations sociales sont la principale source de financement (à deux-tiers en moyenne) de la sécurité socialetip.

      Plus d’infos :

      socialsecurity.be - La sécurité social - Tout ce que vous avez toujours voulu savoir[icon pdf]
      socialsecurity.belgium.be - La protection sociale en Belgique : données sespros 2010[icon pdf]
      Sécurité sociale des travailleurs salariés
      Les travailleurs d'une part, les employeurs d'autre part, payent des cotisations calculées proportionnellement au salaire brut des travailleurstip.

      Ces cotisations sont prélevées par l'ONSS (Office national de sécurité sociale) et ensuite réparties dans les différents secteurs.

      Secteurs Cotisations trav (%) Cotisations patron (%) Cotisations totales(%)
      Maladie-invalidité
      soins de santé 3,55 3,80 7,35
      indemnités 1,15 2,35 3,50
      Chômage 0,87 1,46 2,33
      Pensions 7,50 8,86 16,36
      Prestations familiales 0,00 7,00 7,00
      Accidents du travail 0,00 0,30 0,30
      Maladies
      professionnelles 0,00 1,00 1,00
      Total 13,07 24,77 37,84
      Source: Sécurité sociale (01/01/10)
      Erwin

    • Edition de mon premier livre : Mémoires d'une vie
      Loisirs • • erwin

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      @erwin Bizarre , je n'en vois aucune trace et connaissant le monde de l'édition , il y a une certaine facilité à se faire éditer même pour les "écrivaillons" , il avancent les frais et au final vendent 10 exemplaires.. Les dindons de la farce.

      Bon en insistant , tu vas bien finir par revenir.

    • erwin

      Vers la fin de la mondialisation ?
      Monde • • erwin

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      PASCOU

      @erwin
      Le problème de la mondialisation c'est que les multinationales écrasent les états qui ne servent plus de régulateurs, tout se vend, tout s' achète.
      Elles engrangent les bénéfices, elles mutualisent les pertes.
      Et elles sont devenues des maîtres chanteurs devant des états au service.

    • Vers un nouvel ordre mondial ?
      Monde • • erwin

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      Un Ancien Utilisateur

      Ou le grand remplacement ? @erwin
      Ne joue pas sur les mots ou choisis-en des différents.

    • Toujours pas de gouvernement en Belgique
      Monde • belgique • • erwin

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      jean

      Il faut qu'ils changent de constitution ! C'est aussi simple que cela.

    • Le gaz de schiste pour remplacer le pétrole
      Monde • • erwin

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      Kallindra

      remplaçons une source d'énergie polluante par une autre...
      C'est beau l'avenir de l'homme...

    • erwin

      Présentation de Erwin
      Présentations • • erwin

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      Reviens Bernie !

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