The Ting Tings est un groupe d'indie pop britannique, originaire de Salford, en Angleterre.
Il est composé du duo Jules de Martino et Katerine Rebecca White.

Peu de groupe ont connu un succès aussi fulgurant que malheureusement éphémère.
Malgré un passé musical fournit au sein de quelques groupes de petites renommées, leur route vers le succès s'est avéré longue et compliquée. C'est leur rencontre à Manchester et leur passion pour Portishead qui ont fait naître l'espoir d'un avenir meilleur. Ils créèrent alors ensemble un trio nommé Dear Eskiimo avec le DJ Simon Templeman mais ce fut encore un échec, les producteurs se montrant encore frileux sur le fait de mettre des billes dans le projet..
Qu'à cela ne tienne le DJ quitte le navire et sûr de leur potentiel, Katie et Jules se mettent à travailler comme des forcenés pour parvenir à leur fin quitte à changer de style et d'adopter un style plus pop et catchy. Leur duo donne naissance à The Ting Tings et à une double réalisation That's Not my Name et Great DJ.

Après quelques premières parties et une performance remarqué à Glastonbury, un label majeur daigne enfin s'intéressé à eux et leur permet de produire leur premier album.
En Mai 2008, We Started Nothing voit le jour. Le tube Shut Up and Let Me Go est repris pour une publicité pour l'Ipod

Cette aubaine a pour effet de les propulser à l'antenne sur les radios et dans les hauteurs des charts Britanniques. S'en suit une longue tournée et la promesse d'une longue carrière pleine de succès.
En bon conseiller et de manière sans doute un peu intéressé, le label producteur leur somme de continuer sur leur lancée et de sortir le deuxième album avant que le soufflé retombe. Eux savent. Nous sommes en 2010, De Martino plante le décor.

"Nous étions à Berlin dans le sous-sol d'un ancien club de jazz que nous avons loué. Nous sommes là depuis neuf mois pour faire l'album.
Nous nous sommes lancés dans la musique dance et la techno, et nous avons fait quelques chansons de type dance. Et ils [les gars du label] disaient littéralement : "Waa ! La dance c'est énorme. Pile poil dans la tendance actuelle de ce qui se fait en radio ! Ça va passer crème !' "
"Nous n'avions jamais eu personne pour nous dire à quel point tel ou tel morceau allait être", explique De Martino, "parce que lorsque nous faisions le premier album, nous étions ici à Salford, ivres et en train de faire la fête. Tout d'un coup, tout le monde est là avec des blocs-notes: Ça va être énorme! Et nous avons répondu genre, qu'est-ce que tu veux dire par énorme? Nous n'en avons pas parlé
et maintenant nous avons une crise de panique massive à propos de ce disque, nous n'en sommes qu'à mi-chemin."
"Il y a eu un moment", dit White, "où nous nous sommes dit, après 10 secondes, nous allons supprimer ces chansons. Effaçons-les."
"Deux semaines se sont écoulées", raconte De Martino. "Tout est calme. Ils nous laissent continuer notre travail, pensant [en se frottant les mains] que ça ne va pas tarder maintenant, nous allons bientôt mettre la main sur ce disque. Finalement, nous recevons un appel : comment ça va ? " Nous disons : ce n'est pas prêt. Ils disent : envoyez simplement les démos que vous avez faites. Et nous disons : nous ne les avons plus.
Je me souviens, dit-il, du silence au téléphone..."

Le duo décide de faire tomber les masques, migre en Espagne et ne sort leur second album Sounds from Nowheresville qu'en 2012. L'album s'est fait déchirer par la critique. Le prix à payer quand tu ne rentre plus dans le moule. C'est beaucoup plus expérimental avec une fusion entre hip-hop, rock et electro.
On y trouve le très bon Hang It Up

ou Soul Killing

Rien à redire, le beat est bon.
On y retrouve aussi un titre du même genre qui ont fait leur succès du premier album

Qui me met carrément dans le move en ce moment vu la charge de travail qui m'imcombe.

Par la suite, il n'y aura plus de tournée, plus d'engouement. Ils sortirons deux autres (très bon) albums dans l'indifférence la plus totale et tirerons ensuite leur révérence .
Supercritical en 2014 aux accents plus funky

et Black Light plus sombre dans un genre trip_hop/ Drum & Bass. Celui-ci est une tuerie.

The Ting Tings c'est en résumé un mélange de la voix envoutante de Katie White et des sonorités ultra travaillées qui, si on tend l'oreille, nous fait redécouvrir chacune des pistes avec une vision différente. Croyez-moi il n'y a rien à jeter dans leur répertoire.
Une de mes grosses déceptions c'est de ne les avoir jamais vu en live. J'ai faillit un jour de festival mais arrivé trop tard, je ne les avais entendu que de loin.

Avez vous connu aussi la Ting Tings Mania?

@Peri Ce qui la rend pour le coup totalement inviolable

@Hornet Ça fait du bien mais ouais ça fait mal...
Petite vidéo pour se remettre dans le bain

@LeaPierce Madame a le sens du détail

@Kallindra Ça dépend des circonstances je dirai...
Il faut un certain aplomb pour pouvoir la porter en public comme elle le fait. C'est l'effet strass et paillette d'Hollywood.
Pour le coup je la trouve simplement superbe.

Dua Lipa à la première à Los Angeles...

@Marcel
Je ne compwen pas pourquoi tu me dis ça
Je ne peux pas tout savoir mais appwend moi

@Hilda-1 Toute cette histoire me semble en effet de plus en plus prometteuse

@Marcel Comme disait Hassage c'était les prémisses de l'auto-tune et ça j'adhère vraiment pas. Je trouve ça gâcher quoi.
Concernant la polémique, je n'en ai pas eu vent. Celle des fights dans l'aéroport par contre oui

@Marcel On est encore loin du gangsta rap de nos amis ricains je suis d'accord. C'est pas la même ambiance, pas le même charme.

Je n'en attendais pas moins

Avec Slash à la guitare Du grand art

@Shanna Dans mon enthousiasme je n'avais pas vu que Ouma l'avait déjà évoqué .
J'avoue que mes impressions sont plutôt mitigé aussi... J'ai peur de t'annoncer qu'il va falloir du temps pour dénicher la perle parle qui traitera du thème avec un scénar à la Scorsese

@Hassage Quelle merveille de participation
J'ai peu de choses à redire. Les tubes que tu as rajoutés je les connaît maintenant et je ne m'en lasse pas. Concernant le reste du contenu des anciens albums... On sent trop l'influence marketing au détriment d'un véritable reflet de l'artiste. Je trouve ça parfois insensé de forcer à donner une touche "angliciste" à un autre genre de musique, ici le latino.
Je la sens beaucoup plus à l'aise quand elle s'affranchie de cela. Le dernier album est bien plus intime.
Mais des fois ça marche très bien comme dans Liar

Lors d’un concert à Beaulieu-sur-Mer (Alpes-Maritimes), jeudi 6 juillet, Izïa Higelin a imaginé le lynchage d’Emmanuel Macron. Sous le coup d’une enquête pour « provocation publique à commettre un crime ou un délit », et alors qu’un de ses concerts dans le Nord vient d’être annulé, elle s’explique.

Vous considérez-vous comme une artiste engagée ?

Je me considère comme une artiste, avec donc un engagement physique, vocal, spirituel, dans ma musique et ma manière d’aborder la scène, pour prendre du plaisir et en donner aux gens.

Que vous est-il passé par la tête la semaine dernière pour tenir de tels propos sur Emmanuel Macron ?

Je suis bien désolée que cela ait été mal interprété, décontextualisé. À aucun moment évidemment, je n’ai voulu inciter à la violence ou à la haine. C’est une histoire, un liant improvisé et surréaliste entre deux titres qui parle de tout et de rien et qu’il ne faut surtout pas prendre au premier degré.
« Ce n’est pas dirigé dans quelque direction que ce soit »

Mais vous rendez-vous compte de la violence des propos ?

À aucun moment dans mes concerts, je n’incite à la violence ou à la haine. Ce sont toujours des lieux de bienveillance et d’amour, de folie et d’improvisation. C’est juste ça purement et simplement.

Regrettez-vous ces paroles ?

Cela reste une histoire fantasmée, un moment partagé d’esprit libre, artistique. Ce n’est pas dirigé dans quelque direction que ce soit.

Comment se passe cette tournée d’été ?

Hyper bien. Je crois que je n’ai jamais autant tourné. C’est bon de retrouver la route des festivals de manière aussi intense.

Vous êtes l’une des artistes les plus programmés en France cet été…

J’ai la chance d’avoir un show bien rodé avec des musiciens et une équipe hyper enthousiaste. Et de proposer un show bien rock et bien vivant.

ENTRETIEN. Izïa après ses propos sur Emmanuel Macron: « Je n’incite ni à la violence ni à la haine »

Bienvenue!

@Dodie a dit dans Moi c'est Dodie :

j'ai connue ce site grâce à quelques suggestions sur un forum google , c'est exactement ce que je recherchais.

C'est l'illumination PopcornFr . Je l'ai connu et je ne suis pas prêt de m'en détourner. Installe toi confortablement et profites.

Merci pour le topic. Je suis d'accord avec toi, il a pleinement sa place ici.

@Hassage a dit dans Booba :

A la fois adoré et détesté, on ne peut pas y être indifférent

Je dois dire qu'à l'époque j'étais plutôt du second bord alors que j'ai eu dans ma jeunesse une sensibilité profonde pour le genre. Mes influences dans mon entourage avaient changé et je m'en suis détourné.
On s'amusait à en chanter les paroles sous couvert de railleries mais ça cachait quand même un intérêt. Nombre de fois où on se la jouait surtout
sur n°10 ou sur Boulbi

Bordel, quand on rentre sur la piste
On est venu teaser, claquer du bif'
Pas d'embrouille man, pas de litige
Sinon ça va saigner est-ce que tu piges

Avec le recul, je trouve que ça s'écoute bien et je suis content de découvrir d'autres titres. Les samples sont supers, sa voix est percutante et difficilement imitable. Il est incontestablement un des plus grands dans le paysage du rap Français

@Mai-Tai a dit dans Izïa Higelin s'en prend violemment à Emmanuel Macron :

Ça ne fait pas d'eux des décérébrés.

Fais moi dire des trucs que je n'ai pas dit. No problemo.

@Mai-Tai a dit dans Izïa Higelin s'en prend violemment à Emmanuel Macron :

Et pour moi si, c'est une rebelle à deux balles qui voulait se faire remarquer : si elle veut jouer les grandes, qu'elle défende des idées.

C'est très mal connaître son répertoire que de dire ça.

Où est passée la vraie envie de tout casser?
La liberté au poing, le cœur à deux doigts d'imploser?
Unis dans un même souffle, prêts à tout recommencer
J'ai peur de perdre la main face à ton besoin d'exister
On voit la fin du monde passer sur des photos
On va tous y rester alors autant que ce soit beau
Mais faut pas qu'j'désespère, non, il reste des choses à faire
Y a tout qui reste à faire (y a tout qui reste à faire)
...
Sous les pavés, la plage, sur le sable, je m'étends
Je veux revoir la mer plus bleue que bleue
Sans jamais se dire, oh, sans jamais se dire
Sans jamais se dire, adieu

On a toujours observer de la revendication dans le domaine de la musique. Le punk et le rap tire leur essence même de cela. C'est sûr que ça change des artistes anesthésiés qu'on nous présente la plupart du temps.

@Jabba-the-Hutt C'est de l'humour. Le plus dangereux est l'interprétation qu'on puisse en faire et de la laisser prendre autant d'importance..
Tu vas à un spectacle de tel ou tel humoriste, tu t'attends parfois à ce qu'il y ai des choses cinglantes. Si tu n'as pas la présence d'esprit de prendre du recul...

@Jabba-the-Hutt Rien à voir avec du second degré c'est certain.