J'ai pas attendu la sortie en boite, une promo me faisant de l'œil dans un ennui du dimanche.
Alors j'ai commencé Tinykin dimanche, ce dimanche le 5 mai, et l'ai fini mercredi, ce mercredi le 8 mai, et à 100% jeudi, ce jeudi le 9 mai. C'est dire comme je l'ai mangé comme du chocolat, car le Tinykin est une addiction.
On pourrait croire que le jeu est hyper court, mais dans ces 5 jours j'y ai passé 12h15 ce qui est franchement raisonnable pour un jeu d'environ 25 € pris en promo à 12. Et j'ai pas fait les chronos des frelons parce que pas friand du déplacement rapide sur savon, mais pour qui veut toutes les médailles c'est surement une paire d'heures en bonus.
Que dire de Tinykin. Pour commencer c'est comme dit plus haut super addictif, commencer une nouvelle pièce de la maison donne envie de la retourner ou au moins d'y finir l'arc principal, bien que le jeu sauvegarde automatiquement environ à chaque pas que fait notre perso ce qui permet une pause à tout moment.
Mais de pause vous aurez pas envie d'en faire, tant l'univers est charmant, bourré d'humour et de références pop-culture ou autre
et y a un vrai lore passionnant avec les groupes d'insectes, des bousiers adeptes d'ordre et de propreté aux mantes complotistes en passant par les mites manipulatrices. Sans parler du grand Ardwin, sorte de
Le gameplay est génialement intuitif, tous les tinykins sont utiles bien que 2 le soient bcp plus que les autres : les rouges et verts, ces derniers changeant drastiquement nos déplacements possibles ! et chaque chapitre est parfaitement adapté aux petits compagnons disponibles mais notre perso n'est pas en reste, pouvant se déplacer en marchant, en glissant sur un savon, en sautant ou en planant un court instant.
Des secrets sous forme de pollen à collecter sont dissimulés ici et là, le plus souvent bien visibles mais parfois dans des endroits exigus qu'on peut manquer facilement ; il faut être attentif car ils sont utiles pour obtenir des upgrades du planeur et naturellement pour le 100%. Mais il y a aussi des petites quêtes pour obtenir des artefacts qui servent à rien d'autre que le 100% mais qu'il est gratifiant de collecter !
Les chapitres sont tous intéressants bien que celui du couloir (Transidor) soit moins inspirant, c'est ici que la partie commence mais on y revient plus tard et c'est le moins bon moment du jeu mais heureusement le plus court.
Il y a bcp de succès, yc sur Switch car intégrés dans le jeu, qq uns sont des actions à faire mais ce sont surtout des succès liés à l'histoire et aux collectables. J'ai tout fait sauf un que je n'ai pas pu deviner :
et comme pour mes jeux précédents sans aucune aide et j'en suis assez fier. Comme dit plus haut il y a aussi des courses qui consistent en parcours d'obstacles, qui ne comptent pas pour le 100% ou les succès. Je n'ai pas fait cette partie.
Enfin un mot pour la DA et la musique, pour la 1ere les chapitres consistent en pièces de la maison, à grande échelle comme dans un It Takes Two puisque notre perso a la taille d'un insecte, elles sont toutes pertinentes et bourrées de vie et il est super chill d'y errer (même dans les WC !)
La musique est aussi incroyable, les mélodies sont entrainantes et on se surprend à les chantonner rapidement... en jeu ou non. Elles sont plusieurs orchestrations qui se relaient sans transition quand on atteint un endroit particulier comme dans un Banjo-Kazooie (la musique d'Alexis Laugier rappelle plus largement celle de Grant Kirkhope) dont on retrouve aussi les borborygmes enfantins des voix des PNJ.
Vraiment 12 excellentes heures que je recommande à tout joueur.
