@inesita Je n'y vois pas une fatalité, et ce n'est même pas un mal de voir d'abord le négatif etc... en premier.
C'est ce qu'on en fait ensuite qui est déterminant.
Voir le négatif en premier, c'est la meilleure façon de se préparer à affronter ce qui pourrait ne pas bien se passer.
C'est se mettre en capacité de passer les caps difficiles.
En ce sens, c'est une bonne chose.
Maintenant, ce qui peut questionne plus, c'est l'exploitation et la communication faite autour de ça.
Ce qui me semble plus être en cause, c'est ta communication autour de ça et non pas le fait que tu sois ainsi.
A titre personnel, je suis une personne très pessimiste.
Je passe mon temps à voir tout ce qui ne va pas bien se passer et à anticiper des problèmes. Je le sais, je suis comme ça. Je cogite tout le temps.
Pour autant, autour de moi, on me voit plutôt comme quelqu'un de moteur, optimiste et motivant.
Pourquoi? je m'applique deux principes:
-Le premier, un principe purement objectif. Un problème est en réalité une opportunité. Avant la problème, une situation X est en place. La survenance de ce problème est un cap menant à une situation Y. Donc, la prévision et la résolution (et notamment dans sa façon de faire) du problème, c'est la meilleure opportunité pour que la situation Y soit meilleure que la situation X.
-Le second, ma communication ne reflète pas mes ressentiments. Le négatif étant contre productif humainement parlant, il n'y a aucun intérêt à l'appliquer si on veut être efficace. J'ai donc progressivement remplacer mes tic que langage (oui mais...) par d'autres tics positifs (et en plus...).
Donc, ce qu'on voit de moi, c'est quelqu'un qui a très très souvent, plusieurs solutions à proposer au moment ou un problème arrive. C'est quelqu'un qui utilise les problèmes pour améliorer les situations.
Ce que je suis en réalité, c'est un flippé de la vie, mais ça, personne ne le voit (sauf la personne qui partage ma vie et qui me connait bien) 