Messages postés par Jabba the Hutt

@Hilda-Van-Holp Tu vois, là tu es dans le plus pure sexisme.
Personne n'a besoin de repasser tous les jours hein...
Minimiser la valeur des tâches que l'autre fait, c'est exactement une démarche sexiste de base.

Quant au fait qu'on ne puisse pas comparer, au contraire, c'est exactement la même chose. C'est de l'humain et la façon de l'aborder.

Quand tu as un conjoint qui n'a jamais été éduqué ainsi, au delà du système de valeur à réaccorder, d'un point de vue pratiquo/pratique tu veux quoi, qu'il apprenne par génération spontané de compétence?

Parce que non, l'hygiène domestique, ça n'a rien d'acquis. C'est une compétence à développer. Tu le dis toi même puisqu'il faut éduquer les enfants, c'est donc bien qu'on ne nait pas avec ces compétences.

Et donc, quand tu as pas la compétence, faut bien une main bienveillante pour te former.

@LeaPierce Et c'est bien pour ça que si tu ne fais pas comme je l'ai décris plus haut, tu ne peux pas mettre la personne devant sa mauvaise volonté, ou mauvaise foi évidente.
#jesaispasfaire, #tum'aspasexpliqué, #jesavaispas etc... etc... etc...

Et ça, c'est pas une histoire de mecs, mais d'humain, les femmes font exactement la même chose sur d'autres sujets.

@Hilda-Van-Holp Tu ne peux reprocher à quelqu'un de pas bien faire les choses, selon ton niveau d'exigence, si tu n'as pas auparavant fait ce qu'il fallait pour qu'il soit en capacité de le faire.

C'est juste du pragmatisme et une démarche à faire en toute bienveillance.

Mais quand il y a la prise en main d'une "nouvelle" activité (et oui, je suis d'accord certains partent de vraiment loin), quelle quelle soit, c'est toujours comme ça.

Dans ton taf, quand tu veux rendre un collaborateur autonome, tu fais comment?
Quand tu veux apprendre à tes gosses quelques choses, tu fais comment?

Ben....
Et je répète, ça marche dans les deux sens.
Parce qu'on ne peut pas non plus exiger de quelqu'un de s'impliquer dans ce qu'il ne fait pas, si on ne s'implique pas dans des tâches qu'on ne fait habituellement pas.
Sinon, on négocie le partage

@Music C'était un simple exemple

@Marcel
Mais en même temps, la base c'est:
-donner la directive,
-fournir les moyens,
-donner la méthode selon le niveau d'autonomie,
-contrôle et sanction (non, pas tu te l'as mets derrière l'oreille pendant 3 semaine, je vous vois venir ),

Et ça va vite après, surtout avec un adulte.
Et mesdames, ça marche également avec vous pour des tâches habituellement plus vu comme dévolues aux hommes.
Comment, tu n'as jamais changé les plaquettes de frein de ta voiture... aller go

Quand à la régulation par rapport au travail, c'est un savant mélange d'équilibriste, mais ça se gère aussi très bien.

@Hilda-Van-Holp C'est aussi ce que vivent les femmes de ma famille.

J'ai toujours vu mon grand père participer, j'ai toujours vu mon père participer, naturellement, je participe, comme j'apprends à mes enfants dont mon fils à participer (parce que c'est le fonctionnement normal d'un foyer, chacun donne pour le bien de commun).

Et c'est amusant parce que j'ai eu de longues conversations sur le sujet notamment avec ma petite sœur sur le sujet et cette désagréable découverte.
Et faut reconnaitre qu'elle a nexté pas mal de mecs pour ce genre de sujet et souvent avec fracas.
De là on peut se dire que soit ils évoluent un peu, soit il trouveront des nanas qui acceptent.
Parce que le problème vient des deux côtés. Et ça, ce n'est pas une de mes réflexions.

@Mayhem Un garagiste qui se fout de ta gueule une fois.... tu ne reviens plus c'est la règle.

Alors je vais être pisse froid mais ce n'est pas un livre qui apprend les bonnes valeurs.
Exemplarité, explications et rabachage.

Donc c'est sûrement une bonne idée mais c'est pas néanderthal qui va l'achèter et la famille comportant un homme "déconstruit" n'en a pas besoin.

Bref, aujourd'hui je vois ce genre d'initiave plus comme une démarche business que sociétale.

@Artelise Le reproche que je fais au film est que la configuration choisie, le mec qui se réveille seul, qui tombe amoureux comme par hasard de la jolie journaliste romancière machin (mais attention, il s'est renseigné un peu) etc... mais bon, il est quand même beau gosse alors ça finit par moyenner quand même etc... n'est plus efficient en 2016, en aire post metoo donc, pour traiter les sujets dont le film souhaite se faire l'objet.

Cette configuration écrase trop facilement la réflexion autour de la situation avec un chemin d'interprétation tout tracé au vu du contexte à la sortie du film et aujourd'hui.

C'est un mec, il pense avec ses couilles, il se trouve une bombasse, la condamne à la même sentence que lui et basta. Et à la fin, une fois que la victime a passé tout les stades de l'acceptation.... hop, elle se soumet.

Le film vient d'une nouvelle de 1980. En 80, cette configuration ne soulevait pas de question pour aller chercher les questionnements qu'il y a derrière la situation.
En 2016, elle devient un handicap pour le film. Parce qu'en 2016, nous n'avons pas la même vision des choses qu'en 1980.

C'est pour ça que je disais qu'il aurait fallu inverser par exemple, pour justement évacuer l'écueil de l'interprétation contextuelle facile.
C'est pas un problème de public, c'est un problème du film qui n'a pas été réfléchi pour son époque.

D'ailleurs, c'est un bon exemple qu'on peut avoir quand on interprète une œuvre ancienne avec le prisme de notre époque.

@Artelise Oui et non, son traitement limite son interprétation, là réside sont principal défaut.
Dans l'absolu, oui, il soulève potentiellement plein de question, mais on ne regarde et interprète pas un film dans l'absolue. on le fait au travers de prisme de lecture.
Il faut bien comprendre que l'interprétation d'un film ne peut se faire hors contexte social/sociétal du moment ou il est présenté. Ce contexte doit être un prisme à considérer.
D'ailleurs bien souvent le traitement d'un film est fait pour rebondir sur un contexte social/sociétal.
Là, c'est loupé.

@Artelise Je suis d'accord avec toi, sauf que là, tu coches tous les lieux communs dans cette configuration précise.
C'est trop facile de tomber dans le clicher et pas grand monde ira chercher derrière.

@Artelise Ben non au contraire, ça renforce le côté #fantasmeaccessibleavecunbouton et limite le champ des possibles sur une interprétation basique.

@Artelise C'est oublier que le personnage joué par Jennifer Lawrence est un personnage public. Ce n'est pas une illustre inconnue.

@Artelise Suffit de lire le sujet pour s'en convaincre

@Artelise Ben non en fait, #mondeparfaitdegensparfaits.
Ca écrase totalement les autres interprétations.

@Artelise C'est tout l'enjeu, le rapprochement est-il de fait lié au coté physique/fantasme, à la situation, à autre chose...

@Artelise L'inversion aurait évité de tomber dans la facilité du:" Ah, c'est un mec, il pense avec ses couilles" qui brouille une grande partie de l'interprétation du film qu'on peut en faire.

Elle aurait aussi permis de fait de montrer également à quel point le stéréotype inconscient du mec qui pense avec ses couilles est répandu dans notre société.

La problématique existentielle qu'il y a derrière le film est à mon sens confisquée par cette configuration qui tombe dans un lieu commun basique.
Mais elle l'est également par l'emploi d'acteur bien trop parfait, le beau gosse et la bombasse de service. J'ai rien contre ces acteurs, ils sont très bien, mais ils desservent le film dans ce cas de figure à mon sens. Après, on est dans du nanard hollywoodien donc forcément c'est un passage obligé

On aurait même pu imaginer la réflexion et le développement de la relation entre deux personnes totalement hors de ces champs limite caricaturaux.

Le film aurait surtout gagné en questionnement en inversant les rôles je pense.
Et il aurait ouvert bien plus de questionnement y compris sociétaux.

@ayamé a dit dans Les tweets qui vous ont fait rire :

Médiatique Sarah, surnommée la Nabilla du barreau, qui pose comme une star sur le tapis rouge du festival de Cannes. Ça, c'est pour les potins mondains. Plus sérieusement, elle fait l'objet d'une enquête déontologique du Barreau de Paris pour « manquements » aux devoirs de délicatesse et de modération.
Pour mémoire : elle nargue les écolos en affirmant : prendre 2 bains/jour, se foutre de l'écologie, " mes intérêts personnels passent avant ceux de la planète ". Au sujet des arrêts-maladie : " ce sont des assistés, des feignasses, des glandus " ( sic ).

Pour le coup, elle a l'honnêteté d'assumer tout haut ce que beaucoup pensent et pratiquent sans pour autant l'assumer
C'est peut-être même déontologiquement moins puant que les militants écolos qui prennent 2 semaines de vacances à l'autre bout de la planète après une opération collage de main sur le périphérique

Après, le personnage ne revêt à mon sens aucun intérêt particulier.

@icescream Positif, oui et non, c'est une parenthèse enchantée mais... d'un point de vue structurel, ce n'est pas durable.

Quand les appros seront totalement coupées, ça va faire bizarre pour tous ces gens...

Je trouve, de manière générale, qu'il y a une réelle inconscience de la logistique, de l'effort, de l'organisation etc... qu'il y a derrière beaucoup de choses qui paraissent acquises à beaucoup.