Messages postés par Kaonashi

@egon qu’est-ce qui te fait dire ça ? (Je crois que j’adore ce petit jeu)

@sherlock23

Bienvenue

@vi-king
Oui, une sorte de tendance à l’action. L’interprétation est aussi multiple qu’il y a d’humain.
Perception: tu mets ta main dans de l’huile bouillante , tous le monde va savoir que c’est terriblement chaud , sauf si t’as un trouble.

@ayamé oui t’as raison , je me suis emmêlée dans mes mots , je voulais bien dire que c’était en effet l’interprétation qui est modulable.

Certains psy, plutôt dans le courant humaniste (mon préféré parce qu’il ne considère pas la personne comme un patient mais comme un client, une personne normale sans trouble) voient ça de la même façon. Ils ont une vision très positive de la vie. Je pourrai en parler mais c’est assez long je crois

@ayamé
Moi je vois bien une limite mais tout dépend de ce que l’on en fait en fonction de (et là je te rejoins ) notre vécu etc …
La perception m’évoque plus un moment bref que l’interprétation. La perception fait fonctionner les sens, je crois que c’est la limite très très TREEEEES proche de l’interprétation propre à chacun. L’étape juste après, la tendance a l’action, l’émotion qui survient juste après la perception. Je pense à un chemin cognitif que l’on emprunte tous (sauf ceux qui ont des soucis cognitifs et traumas crâniens ) mais avec des différences. Dans ma façon d’évoluer et de voir le monde, faire cette différence est très utile et me permet de choisir ce que je veux voir du monde, quelle interprétation je veux décider d’avoir. Dans un reportage on décidait de remplacer le « je crois que ce je vois » par « je vois ce que je crois » , qu’est-ce que je décide? Et pour ma part c’est me responsabiliser de ma vision qui m’appartient pleinement. La perception est dissociable de l’interprétation parce qu’elle est modulable.

Petite mise en situation :
J’écris un message sms très important dont on attend une réponse a un pote et cette personne voit mon message et ne répond pas. J’attends et pas de réponses. De l’autre côté, le pote en question reçoit un message et y répond, soucis de téléphone, il pense que le message en réponse est envoyé mais ne l’est enfait pas.

Que décident les deux personnes ?
La perception c’est le fait de remarquer qu’il n’y a aucune réponse des deux côtés, qu’est-ce qu’on en fait ? Comment devons nous l’interpréter?

@orabig
Merci pour cet accueil chaleureux 🥲

@jool ok ok ! C’est trop sex’!

@music
Merciiiii

Bonsoir,

Kaonashi … pourquoi ? Sans visage, sans sexe, sans âge, sans provenance. Je laisse le temps me découvrir petit à petit ici. Imaginez moi comme vous le souhaitez. En Il ou elle (ou encore iel), 18 ou 70 ans, habitant Paris ou Québec . Je trouve ça fort sympathique.

Je viens de m’inscrire sur ce forum pour m’étendre et me nourrir de cette communauté qui m’a l’air à première vue bien sympathique. Je recherche à approfondir certaines compétences que je ne maîtrise pas bien dans la communication et enrichir mon esprit critique. La curiosité m’anime profondément.
Je me considère comme quelqu’un de plutôt fragile, qui aurait tendance à se soumettre assez rapidement lorsqu’on débat de quelque chose. Je perds mes moyens et j’efface mon idée propre jusqu’à me remettre beaucoup trop en question. Je pense considérer ce forum comme un outil thérapeutique qui peut peut être devenir plus … si affinité
Actuellement entrain de reprendre des études (en psychologie) le temps passé ici sera peut être très aléatoire!

Je vous souhaite une agréable soirée

Kaonashi

@ayamé
Merci je le ferai sans doute plus tard

@tho5

Sujet très vaste et intéressant dans sa complexité et dans la multitude de possibilités de réponses.
Voici mon avis

Le bien, le mal, pour moi, ce n’est qu’une question d’équilibre, de valeurs, d’éducation, de milieu culturel… un être vivant dans son ensemble en comprenant tout.

Je définirai ça un peu comme une boucle infinie où l’on place un curseur qui bouge en fonction de notre environnement. Nous nous cherchons en permanence, nous nous requalibrons quand nous côtoyons des personnes différentes sur des lieux différents. Le mal pourrait, selon moi, s’apparenter à un résultat en dessous ou qui diverge « trop » d’un comportement qualifié comme normal (comportement qui revient le plus souvent dans une partie de la population bien spécifique). Dans mon sens, je qualifierai plutot quelque comme anormal (hors de la norme, définie par des chiffres) plutôt qu’au mal.

Il reste plus qu’à savoir ce qui nous semble juste individuellement. Contrairement à d’autre avis (que je respecte tout autant que le mien) je pense que nous ne naissons pas tous avec les mêmes chances, les mêmes compostantes dans nos cellules cérébrales.

Après, bien évidemment, je crois aussi que certaines personnes qui posent des choix qui vont à l’encontre de ce que nous jugeons de bien ce qui influe sur d’autres personnes. D’autres peuvent également subir des traumatismes crâniens etc ... L’éducation joue, parfois d’une mauvaise façon, sur la manière dont on se construit et en quelque sorte, biaise notre vision de ce qui se passe autour de nous. Beaucoup de dissonances cognitives sont à l’origine de certaines souffrances et cela pousse à nous faire agir.

Est-ce qu’on réussit un jour à s’en sortir ? Cela dépend de beaucoup de choses encore une fois. La première qui est essentielle selon moi, je crois que c’est la prise de conscience que quelque chose ne va pas et freine notre bien-être. Maintenant, la question « est-ce que l’on VEUT s’en sortir ? » est également importante et conduit nos actes de façon responsable, qu’ils soient bien ou mal.

Voilà voilà ( premier message sur ce forum pour moi ), je ne sais pas si tout est clair dans ma réponse mais voici ce que j’ai envie d’apporter.