Meilleurs messages postés par Lapin

@Kallindra Ça ne surprendra personne mais je suis dans le même cas

@Hornet a dit dans Nintendo Switch :

pour les abonnés NSO.

J'aime pas les abonnements

@Cuillère Ici pour les vacances on avait fait appel à une catsitter qui passait deux fois par jour à la maison pour nourrir les monstres et jouer avec elles. Nous avions le droit à un petit rapport à chaque fois ainsi que plein de photos voire des vidéos. C'est un coût, bien sûr, mais on n'a pas toujours l'occasion de demander à des proches de le faire gratuitement, et puis là, la personne était clairement très habituée des chats, comment les mettre à l'aise, leurs petits bobos potentiels, ... ça rassure d'avoir quelqu'un de compétent qui s'en occupe.

Captain Flip est un jeu de Paolo Mori et Remo Conzadori et illustré par Jonathan Aucomte.

Dans ce jeu de pose de tuiles et de prise de risque, vous êtes un pirate et vous cherchez à rassembler le meilleur équipage possible pour vous enrichir. Le principe est enfantin : chacun à son tour pioche une tuile représentant un membre d'équipage. Soit il pose ce pirate sur son bateau, soit il retourne (flip) la tuile pour faire apparaître un autre pirate, et la pose sur son bateau.

Tout le sel (marin) du jeu vient du fait qu'une fois une tuile retournée, on ne peut pas changer d'avis et revenir la première face. Vous avez pioché un pirate moyen, qui n'apporte pas grand chose ? Vous pourriez le retourner, mais peut-être que ce sera mieux, peut-être que ça sera pire.

Chacun remplit son propre bateau. Quand certaines colonnes sont remplies, on gagne un bonus. Et quand un joueur complète 4 colonnes, la partie prend fin et on compte les pièces.

Il existe 9 pirates différents, chacun avec son pouvoir différent, certains avec un pouvoir immédiat, d'autres avec un pouvoir qui ne se déclenche qu'à la fin de la partie. A vous de les combiner et les sélectionner pour gagner le plus de doublons.

C'est un jeu très simple à expliquer et à comprendre, qui convient à tous les publics, et dont les parties peuvent s'enchaîner sans souffler. Certainement ma meilleure découverte de l'année.

L'extrait d'Orabig était un peu court à mon goût, alors que voir Emma Stone à moitié en train de jouir, c'était formidable

Ça et l'effet de surprise, puisque je ne connaissais pas ce film. Désolé Heath, je t'aime toujours, sache-le.

Je vote pour Egon.

Ça y est c'est le 6x6 !

Chakra : 11 parties
Hanamikoji : 7 parties
Panic in the air : 7 parties
Skull King : 7 parties
Opale : 7 parties
Gloomhaven : 6 parties
Time Bomb : 5 parties
Love Letter : 4 parties
Dice Forge : 4 parties
The Game : 4 parties
Clank! : 3 parties
Tainted Grail : 3 parties
Hanabi : 2 parties
Samsara : 2 parties

Edit : j'ai oublié une séance de jeu

Dans le monde du jeu de société il n'y a pas beaucoup d'énormes franchises "poids lourd" comme dans le jeu vidéo. Mais il en existe une, qui écrase toutes les autres et qui a inspiré de nombreux autres jeux tant physiques que vidéoludiques.

Magic: The Gathering ou en français Magic : L'Assemblée est un jeu de cartes à collectionner créé par le très prolifique Richard Garfield en 1993. Il s'agit du premier jeu de cartes à jouer et à collectionner (appelé couramment TCG) jamais créé et a inspiré d'autres énormes succès comme Pokémon TCG ou Yu-Gi-Oh!

C'est quoi le principe ?

Sans rentrer en détails dans les spécificités des TCG qui mériteraient leur propre topic, comment joue-t-on à Magic ?

Le jeu est entièrement composé de cartes, que ce soit les ressources (appelées mana), les créatures, les sorts, ... Le but est de réduire les points de vie adverses à 0, le plus souvent en l'attaquant avec des créatures. Il existe un nombre gigantesques de règles pour ce jeux, les plus courantes seront résumées par un mot clé.

Les cartes sont divisées par couleur, en fonction du type de mana nécessaire pour les jouer. Ce sont ces 5 couleurs de mana qui sont représentées en forme de pentacle au dos des cartes depuis plus de 30 ans.

Le blanc représente la lumière, l'ordre, la civilisation, ... Le vert représente la terre et la nature, la sauvagerie, la croissance, la vie, ... Le rouge représente le feu et la foudre, le chaos, la destruction, la guerre, ... Le bleu représente l'eau et l'air, l'intelligence et la connaissance, le contrôle, les rêves et les illusions, .... Et finalement le noir représente les ténèbres, le mal, la mort, la souillure, ...

Depuis toutes ces années, de nombreuses extensions sont sorties, rajoutant des nouvelles cartes, de nouvelles mécaniques, de nouvelles façons de jouer, ... ce qui fait qu'aujourd'hui ce jeu est titanesque avec près de 28000 cartes différentes. Si on faisait une pile avec chaque carte unique du jeu, elle mesurerait environ 8,43m. C'est beaucoup.

Forcément, depuis le temps, l'histoire du jeu est devenue de plus en plus complexe. A la base il s'agit d'un univers médiéval fantasy avec des nains, des elfes, des squelettes, ... Mais au fur et à mesure, de nouveaux univers se sont rajoutés, et ont donné à un petit twist pour garder une cohérence : l'univers de Magic est en fait un multivers, dans lequel on retrouve de nombreux plans d'existences, où l'un sera futuriste avec des robots, un autre sera inspiré des contes des 1001 nuits, ... Récemment Magic a également noué des partenariats avec des licences populaires pour des étranges crossovers : Le Seigneur des Anneaux, Warhammer 40k, DnD, Fallout et même Cowboy Bebop. Bref c'est la folie.

Le jeu fait environ 1 milliard de dollars de profit chaque année, et d'innombrables fans dépensent des fortunes pour acheter des boosters et espérer y trouver des cartes rares. On pourrait parler des heures de ce jeu, mais n'étant pas un spécialiste de la question, je préfère vous laisser la parole.

Avez-vous déjà touché à Magic ? Avez-vous réussi à en sortir ou perdez-vous toujours un rein à chaque sortie d'une extension ?

Je vote pour Guizmo.

Entre autres pour cet accent merveilleux.

Chakra : 13 parties
Skull King : 11 parties
Opale : 10 parties
The Game : 10 parties
Panic in the air : 9 parties
Hanamikoji : 9 parties
Canvas : 9 parties
Gloomhaven : 8 parties
Dice Forge : 7 parties
Time Bomb : 7 parties
Tainted Grail : 5 parties
Love Letter : 5 parties
Cat in the box : 4 parties
Samsara : 3 parties
Clank! : 3 parties

On reste sur le 8x8, je m'en doutais, j'essaierai de faire mieux l'année prochaine.

Et en parlant de ça, voici déjà le nouveau topic !

Je veux bien participer aussi

@jonesy Oh tiens j'ai un sentiment de déjà vu ! Est-ce que toi aussi c'était en plein milieu d'un super blind test sur popcorn ?

Incroyable qu'il n'y ait toujours pas de topic sur Sense8, bon, à moi de me retrousser les manches alors ...

Sense8 est une série de science-fiction créée par les soeurs Wachowski, à qui l'ont doit la saga Matrix et par Joseph Michael Straczynski, l'homme derrière la série Babylon 5.

L'histoire de Sense8 commence lorsqu'une femme appelée Angelica se suicide pour éviter d'être capturée par un homme appelé "Whispers", après une mystérieuse mise au monde. Cet événement mêle mystérieusement les existences de huit individus éparpillés aux quatre coins du monde. En effet, Nomi, Will, Riley, Capheus, Sun, Lito, Kala et Wolfgang partagent désormais des expériences intellectuelles, émotionnelles et sensorielles communes et se retrouvent capables d’intervenir dans leurs réalités respectives. Ils ne sont pas les seuls à disposer de ces capacités et sont recherchés par une organisation aux desseins obscurs.

Cette série très ambitieuse a été tournée dans 9 pays différents rien que pour la première saison. Elle est composée de 24 épisodes au total, divisés en 2 saisons. Pour les aider à réaliser tous les épisodes, les Wachowski ont fait appel à des réalisateurs tels que Tom Tykwer (Le Parfum) ou James McTeigue (V pour Vendetta).

Nous suivons donc l'histoire de 8 personnages que rien ne relient si ce n'est une soudaine et mystérieuse connexion mentale. Chaque personnage est très différent des autres, avec ses spécificités, ses origines, ses compétences, sans jamais tomber dans le cliché.

• Capheus « Van Damn » Onyango : Conducteur de matatu (sorte de bus) à Nairobi, qui cherche désespérément à gagner de l'argent pour pouvoir soigner sa mère qui a le sida.
• Sun Bak : Femme d'affaire discrète dans l'entreprise familiale le jour à Séoul et artiste martiale la nuit.
• Nomi Marks : Blogueuse et hackeuse transgenre à San Francisco.
• Kala Dandekar-Rasal : Pharmacienne de Bombay, fiancée à un homme dont elle n'est pas amoureuse.
• Riley « Riley Blue » Gunnarsdóttir : DJ de Londres ayant fui Reykjavik après un événement traumatisant.
• Wolfgang Bogdanow : Cambrioleur né à Berlin-Est, à l'histoire familiale complexe et trempant dans le crime depuis tout petit.
• Lito Rodriguez : Célèbre acteur de films d'action de Mexico, qui dissimule son homosexualité dans un milieu particulièrement macho.
• Will Gorski : Policier de Chicago hanté par un meurtre non résolu durant son enfance.

Il y a aussi une galerie de personnages secondaires tous très attachants, et on arrive là à l'une des grandes forces de Sense8, et en même temps probablement son plus gros défaut : il y a énormément de personnages et 8 arcs narratifs en parallèle dès le début. Pour comparer, Game of Thrones, une autre série avec beaucoup de personnage, commence sa première saison en mettant particulièrement le focus sur la famille Stark, et peu à peu les membres se séparent et créent de nouveaux récits. Dans Sense8, dès le premier épisode, il faut faire la connaissance de 8 personnages principaux avec leur environnement propre, les gens autour d'eux, leurs problèmes bien distincts les uns des autres, ... C'est je pense la raison n°1 pour laquelle les gens ont du mal à rentrer dans cette série.

La série a été très bien reçue, après les 12 épisodes de la première saison, Netflix a commandé un épisode spécial "de Noël" d'environ 2 heures, pour introduire les 10 épisodes de la deuxième saison. Et après un cliffhanger incroyable en fin de saison 2, c'est le drame : Netflix annule la série. C'est d'autant plus tragique que J. Michael Straczynski avait, comme pour Babylon 5, prévu une histoire cohérente et complète distillée sur 5 saisons. Et que l'intrigue était remplie de questions dont les réponses étaient prévues dans les 3 saisons suivantes. Ça a provoqué un tollé chez les fans, et à force de pression et de pétition, Netflix a laissé l'équipe tourner un dernier épisode pour conclure la série. Cet épisode final a donc eu la lourde tâche de condenser 3 saisons de réponses satisfaisantes en 2 heures. Et malheureusement, il n'y aura jamais de suite à cette histoire.

Comme dans toutes leurs œuvres, les Wachowski mélangent ici plusieurs genres, et s'inspirent ici du cinéma des différents pays où la série a été tournée. Il y a des éléments de télénovela dans l'histoire de Lito, un peu de Bollywood chez Kala et du drame à l'européenne dans le passé de Riley. La série nage entre thriller, science-fiction, action, romance, comédie, ... Ce qui aide à faire passer le message de la série, qui était déjà présent en sous-texte dans les œuvres de Lilly et Lana comme celles de Straczynski : I am also a we. L'individu est plus que simplement lui-même, il fait partie d'un tout, et en interagissant avec les autres il sort de son individualité pour devenir quelque chose de plus complexe, de meilleur. La force est dans la multitude, dans la différence, dans ce que chacun a d'unique à apporter aux autres.

Une série LGBT ?

La série a beaucoup plus dans les milieux LGBT+, et pour cause, sur les 8 personnages principaux, 2 sont homosexuels, et l'une des deux est également transgenre. Ces éléments jouent un rôle important dans la série et ne sont pas les habituelles cases de minorités à cocher comme dans la plupart des productions Netflix. Il s'agit de la première fois que les sœurs Wachowski, elles-mêmes transgenres, écrivent un personnage trans, et Lana a avoué en interview qu'il y avait pas mal d'éléments autobiographique dans le personnage de Nomi.
La série parle aussi de pansexualité et de polyamour. Néanmoins il ne s'agit pas d'une série LGBT+ pour autant, dans le sens où ces éléments ne sont pas le propos de la série. Simplement, une part non-négligeable de la population mondiale est LGBT+, et cela se reflète donc dans le cast. Et ces personnages auront des problèmes et des histoires liées à ça, mais pas uniquement, ils ne sont pas résumés à leur sexualité ou leur identité. En cela cette série est la meilleure œuvre de fiction que j'ai vue à parler de questions LGBT+ sans être une série LGBT+ .

Avez-vous vu cette série ? Qu'en avez-vous pensé ? Êtes-vous toujours en deuil après sa fin prématurée ?

Old Boy ?

En octobre, chaque année, se tient le plus grand festival de jeux de société d'Europe, à Essen en Allemagne.

Cette année, accompagné de Léa, j'ai décidé d'y faire un tour, et d'y rester les 4 jours (du jeudi 3 au samedi 6). Parce que tant qu'à faire.

Il y a énormément de monde, c'est gigantesque, et un peu épuisant mais ça déborde de choses intéressantes.

Est-ce que certains d'entre vous ont déjà été au Spiel d'Essen ? Est-ce que d'autres personnes y vont cette année ?

Bon bah moi. Je vote pour Artémis pour manifester que oui, parler de pipi c'est aussi de la littérature !
Non au pipi-shaming !

@shanna Etant moi-même un puîné, je connaissais l'existence de ce mot, oui

Thomas Brodie-Sangster est l'un des meilleurs éléments de Love Actually, l'arc qu'il partage avec Liam Neeson est le plus touchant. Depuis il a été vu dans la trilogie du Labyrinthe et plus récemment dans Queen's Gambit, ou malgré les apparences il n'est en réalité plus un enfant (une moustache ne suffit pas à te donner une apparence d'adulte, Tommy !).

Bon alors tout le monde j'ai commencé la série et j'ai regardé un épisode pour me faire mon opinion.

Ce qui me saute aux yeux en premier lieu c'est bon sang ils adorent leurs effets de fumée ! Ils doivent en être particulièrement fier ou je ne sais pas quoi mais il ne se passe pas 30 secondes sans que quelque chose fasse de la fumée ou un nuage de poussière. Et une fois que j'ai remarqué ça, impossible de ne plus le voir, ça m'a un peu sorti du truc.

Sinon c'est très joli, il n'y a pas à dire. Le mélange 2D/3D fonctionne très bien mais ça donne parfois un côté "jeu vidéo" qui pour le coup est cohérent avec l'œuvre.

L'écriture, et surtout les dialogues, c'est un peu moyen pour l'instant mais je n'en suis qu'au premier épisode donc il y a encore le temps pour redresser la barre.

Aragorn et des trucs dégueux, c'est certainement Les Crimes du Futur