@Kachina13 Oui, elle enseignait, écrivait des manuels et donnait des conférences impromptues.

Messages postés par leo
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RE: Mais pourquoi est-il célèbre ?
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RE: Mais pourquoi est-il célèbre ?
@Kallindra Ah désolé ! Tu veux une autre image ? Mais ça risque de rendre la recherche trop facile peut-être...
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RE: Mais pourquoi est-il célèbre ?
@Kachina13 Une découverte non, mais une sage oui !!
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RE: Mais pourquoi est-il célèbre ?
Ahhh... c'aurait été bien aussi, c'est vrai, mais non ! Ce n'est pas Sappho ! Même si cette iconographie lui est aussi attribuée apparemment...
@Kachina13
C'est une philosophe oui. Et même si d'autres portraits ou bustes sont plus proches peut-être de ses traits, j'aime bien le côté réflexif de cette peinture, avec ses petites tablettes à la main et son calame aux lèvres...
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RE: Mais que va devenir EDF ?
@Myra-flore a dit dans Mais que va devenir EDF? :
Si ça peut t'éclairer...
https://www.cairn.info/revue-allemagne-d-aujourd-hui-2017-1-page-38.htmMerci, Ça reprends la chronologie des événements, mais on en revient finalement à Postdam et à l'équilibre US / URSS. L'Allemagne a été très largement amputée à l'est mais très peu, puis finalement pas du tout, à l'ouest, alors même que les populations n'y étaient pas hostiles. Pour beaucoup il y avait plus de honte que de fierté à être allemand. Et on voit bien comment le nationalisme (toujours aussi nazi au fond chez ses promoteurs) fut alors au cœur de la reconstruction allemande.
Ce sont les états-unis à mon sens qui ont empêché ce démantèlement. D'une part car il y avait un certain nombre d'américains d'origine allemande à Washington (voire de sympathisants aux idées nationalistes hitlériennes, ce qui facilita l'accueil des anciens nazis dans cette grande 'démocratie' encore très raciste à l'époque), et d'autres part du fait de la volonté du gouvernement américain d'affaiblissement des nations européennes à long terme, et de la France en particulier pour pouvoir y installer leur protectorat (jusqu'à ce que De Gaulle leur demande fermement de rentrer chez eux). Et les anglais était également de ce côté, non pas tant en faveur des allemands que par méfiance voire détestation des français. La longue histoire conflictuelle l'emportait chez les vieux aristocrates anglais vindicatifs et suprémacistes sur les rapprochements des deux guerres mondiales. Rapprochements modérés puisqu'entre temps la gueguerre franco-anglaise avait continué au moyen-orient.
L'Europe restait donc ainsi tendue, sans puissance réellement dominante, divisée et donc plus et mieux manipulable pour les intérêts américains. Même la construction européenne restait intéressante, utile à favoriser. Et même lorsqu'ils la critiquent, elle reste un jouet bien utile à leurs objectifs stratégiques et économiques, tant elle reste un agrégat d'intérêts divergents qui entretient de lui-même, tout seul, ses oppositions, ses factions, et ses impérities. -
RE: Star Wars (série de films)
@Delnis a dit dans Star Wars (série de films) :
@Peri oui ça fait toujours qq chose, on a vraiment un lien affectif avec star Wars et surtout Leïa
Elle est devenue un personnage de légende, bientôt une déesse mythique (mais il faut que je m'enlève de la tête l'image idiote de superwoman de l'espace de ce film non existant dont on ne citera donc pas le nom, puisqu'il n'existe pas...).
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RE: Mais que va devenir EDF ?
@Myra-flore a dit dans Mais que va devenir EDF? :
@leo Après Yalta ,et le partage de l'Allemagne,vu que l'Alsace-Moselle était passé de la nationalité allemande ,puis française,puis à nouveau annexées,puis revenues , on a offert à la Sarre,land frontalier jumeau de la Lorraine,le choix :
soit de rester allemand,soit d'opter pour la France...
Et bien contrairement à ce que tu crois,ils ont choisi "Deutschland"...Pourquoi leur avoir offert le choix... ? Les Allemands l'avait-il offert aux alsaciennes en 70 ?
Pourquoi ne pas avoir rayé l'Allemagne de la carte ou l'avoir réduit à peau de chagrin, par annexions multiples ? Chacun aurait fait son marché, comme la Pologne et en partie l'Urss d'ailleurs.
Une fois réduite à territoire grand comme la Belgique l'Allemagne aurait été bien en peine de songer à une revanche quelconque.
Pourquoi n'avoir pas fait ce choix si simple et sécurisant ?
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RE: Mais que va devenir EDF ?
@Olivier a dit dans Mais que va devenir EDF? :
Je ne suis pas un spécialiste de la question, d'après ce que j'en ai compris il y a 2 aspects : d'abord l'Allemagne se serait reconstruite de toute façon, elle ne serait pas restée indéfiniment un champ de ruines, et ce n'était pas une bonne idée de la laisser humiliée, accumuler les rancœurs, et faire le lit du nationalisme... Au début des années 30, l'Allemagne était quasiment en état de faillite économique pendant la république de Weimar - je pense que cela a grandement facilité l'accession au pouvoir d'Hitler. Deuxième aspect : le début de la guerre froide : l'affrontement idéologique entre les deux blocs avait commencé, il n'était pas envisageable que les Allemands de l'ouest regardent vers l'est avec envie, il fallait les "ancrer" à l'ouest pour des questions géopolitiques...
Ce pourquoi je m'étonne que l'Allemagne n'ait pas simplement été démantelée. Disons que je pose la question ici.
Dénier le référendum, c'est un déni de démocratie. Et prendre les gens pour des imbéciles qui votent par 'humeur' est au moins aristocratique.
Ah ah, aristocratique, c'est sûrement ça (si un jour on doit se rencontrer tu risques de tomber de haut...)
Non, dans mon expérience, ce ne sont pas les aristocrates qui pensent le plus en aristocrate.
Il n'y a pas besoin de prendre les gens pour des imbéciles : les questions constitutionnelles sont complexes et demandent des compétences... Qui a compris l'enjeu du quinquennat par rapport au septennat ? Qui a saisi le sens de la réforme des régions et du Sénat proposée en 1969 ? Un référendum doit porter sur une question simple, à laquelle tout un chacun peut se faire une opinion en toute indépendance - Par exemple l'élection du président au suffrage universel en 1962. Et oui, je pense que lorsque la question est trop compliquée, les électeurs expriment d'abord leur confiance ou leur défiance vis-à-vis du pouvoir, plutôt que d'y répondre sur le fond.
Cela revient bien à prendre les gens pour incompétents à participer au politique... (je distingue Le politique de La politique). Rien ne doit être trop compliqué dans une démocratie, sinon le peuple ne peut se gouverner et ce n'est donc pas une démocratie. Mais on a le droit de ne pas croire dans ce système de gouvernement du peuple par le peuple, et le trouver trop théorique...
Parler de stratégie quand aux choix à laisser ou pas au peuple à se déterminer... hum ! Très explicite sur la manipulation...
L'alternative était de passer par le Parlement - à mon sens les députés sont censés représenter leur circonscription avant leur parti... dans une démocratie représentative le rôle des députés est de porter la voix du peuple - ce n'est pas à opposer au référendum, simplement deux moyens démocratiques, qui ont chacun leurs domaines d'application - par exemple en fonction de la complexité du sujet...
Quelle école obligatoire ont fait les membres du parlement en France, ou ailleurs, pour être si différemment compétents du reste du peuple (car ils en font partie, même lorsqu'ils l'oublient) ?
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RE: L'hygiène au fil du temps
De façon aléatoire jusqu'à nos jours. Le principe scientifique est d'établir des connaissances solides. C'est en ce sens que les croyances reculent, non pas les croyances métaphysiques, sur l'invisible qui relève en fait du langage et de ses fictions, mais les croyances sur le réel : ce qui soigne, ce qui blesse, ce qui est comestible, etc. Les religions peuvent continuer à inventer autant qu'elles veulent dans le domaine fictionnel, si ça peut les amuser... Mais celle-ci ne peuvent plus affecter le réel (non une jaunisse ne se soigne pas en mangeant des fleurs jaunes par exemple).
donc l'aléatoire a une Histoire propre, qui se réduit rapidement depuis l'accumulation de connaissances scientifiques (même si on observe des résistances de longue durée, comme avec la mémoire de l'eau).En revanche, les inégalités d'accès à ses connaissances, ou aux techniques qu'elles impliquent pour se mettre en œuvre ne se réduisent pas toujours aussi vite...
L'Histoire des masques aussi est intéressante. Charles de Lorme, faisant partie des médecins d'Henri IV, de Louis XII puis Louis XIV, invente le premier masque, avec le costume qui va avec (lunettes, blouse cirée, gants de cuir, baguette de contact) lors de la peste qui sévit à Paris en 1619. C'est le fameux masque de corbeau (aussi inquiétant que celui de scream).
Le bec de ce masque servait à placer du camphre, du vinaigre, des plantes aromatiques, de l'eau de rose, qui rassuraient plus qu'ils ne protégeaient le médecin du malade. La peur est donc plus orientée vers la contagion du médecin par le malade, dans le cadre de la théorie des miasmes (contagion par les odeurs fétides des malades).
Si le masque se perd ensuite à la fin du XVIIIe s. la pratique de se voiler se maintien dans le même esprit jusqu'à la réfutation des miasmes par Pasteur. C'est avec la découverte en 1890 de la contagion par les postillons par Carl Flügge, un médecin hygiéniste Allemand, qu'un chirurgien de ses amis, Jan-Antoni Mikulicz Radecki, va élaborer un masque pour protéger, non plus le médecin du malade, mais le patient du chirurgien. Mais c'est alors un simple bandeau double de mousseline pour le nez et la bouche, qui repose souvent sur la barbe... courante à l'époque. Quelques années plus tard, le procédé devient un replis du plastron opératoire qui se remonte au dessus du nez et s'attache derrière la tête. Cela protège mieux réellement le patient, mais l'adoption en est lente et il faudra attendre la fin de la première guerre pour que sa pratique se diffuse vraiment !
C'est lors de la grippe espagnole en 1818, que les masques en coton blanc surgissent au états unis, imposés par les autorités sanitaires mais le plus souvent mal acceptés et mal utilisés. Et s'il n'est, de ce fait, pas possible de conclure sur leur impact, les questions soulevées alors vont faire qu'ils seront étudiés jusqu'à faire apparaître une efficacité sous condition d'acceptation et de discipline. Ils se répandent donc durant les années 30 dans des milieux médicalisés, essentiellement les hôpitaux en fonction des cas à approcher, et se voient fixer des normes, du masque chirurgical au FFP2. Après la seconde guerre mondiale, se développe aussi des visières destinées à protéger les soignants des giclements et autres situations éruptives que ce soit en chambre ou en bloc opératoire. Les masques simples eux restent en tissu, lavables et réutilisables, jusqu'aux années 60. Les gestionnaires de stock hospitalier américains répondent alors de plus en plus à des impératifs de rentabilité, et il apparaît à certains judicieux de céder aux propositions de masques jetables, moins chers à court terme, et évacuant la logistique du lavage, séchage, rangement, mais peut-être également la plus grande sécurité stérile. En quelques années le jetable devient la règle. Outre les déchets qu'ils représentent et le gaspillage industriel qu'ils représentent, ces masques ont une durée de vie courte, même inutilisés. Ce qui les rend beaucoup plus cher finalement que des masques réutilisables. Ils font partie à ce titre des mânes financières inutiles et anti-écologiques.
Mais n'oubliez cependant pas pour l'instant d'en porter !!! -
RE: Vos réactions sur l'actu
@Olivier a dit dans Vos réactions sur l'actu :
Tu m'excuseras de ne pas rentrer dans ce débat - des milliards de Chinois, Brésiliens, Russes, Turcs, Coréens, Birmans, etc. seraient ravis, je pense, de se contenter d'une "fausse démocratie" à la Française - je mesure la chance que j'ai de vivre libre (hé oui, je me sens libre !) dans un pays démocratique et je n'ai pas l'intention de cracher dans la soupe, quels que soient ses dysfonctionnements.
Avec ce type de réflexion, les mineurs qui travaillaient 12 heures par jour auraient du être content de leur sort au vu de l'esclavage qui existaient encore parfois dans certains pays, et le syndicalisme était un immense crachat dans la soupe qui te permet tout de même d'avoir le temps de vivre ce que tu vis aujourd’hui !
Donc oui, une république n'est pas une démocratie, même si elle s'en donne le nom (qui n'est alors qu'un mot). Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de libertés dans une république, mais qu'il y a beaucoup mieux à espérer !
Tu sembles très conservateur, à chaque fois. Le changement est toujours au loin, très au loin, surtout à ne pas amener trop vite ! (oui, je sais... "impossible" à amener de suite, c'est une autre façon de le formuler, une façon détournée mais identique dans les faits...)
Et non, cela ne sert pas l'investissement productif mais seulement l'investissement de rente.
Chiffres, statistiques, références ? J'ignore quel est ton parcours dans l'industrie, mais je travaille dans un secteur industriel concurrentiel où la R&D est importante (voire une question de survie), les bénéfices sont bien utilisés aussi pour cela (je n'ai pas dit uniquement) - même si ça contrarie quelques images d’Épinal...
90 % des achats boursiers se font sur des valeurs déjà créées, non nouvelles.
Quel rapport ? Rassure-moi, tu ne penses pas que les sociétés établies n'ont plus besoin d'investir ?
Les besoins d'investissements en matériel et en R&D d'une entreprise établie doivent être assurés par son chiffre d'affaire, sinon, peut-être vaut-il mieux qu'elle laisse la place à des concurrents plus compétents. Les levées de fond peuvent avoir un intérêt occasionnel sur un projet d'investissement spécifique mais s'il ne s'agit que d'acheter une entreprise pour grossir ou se diversifier, ce n'est qu'une opération financière qui n'apporte rien productivement (une 'image', une 'surface', peuvent être rentables mais elles ne sont pas productives). On distingue donc, oui, les investissements productifs des investissements financiers ou de rentes.
Le rapport avec ces 90 % ? C'est que la majorité des entreprises préfère investir financièrement dans des rachats d'actions pour 'jouer' sur les cours plutôt que d'investir réellement massivement dans la production. La distribution de dividende participe également à ce mécanisme puisque nombre de gros actionnaires sont aussi des entreprises qui investiront ces dividendes dans d'autres rachats d'actions... C'est un cercle tout sauf vertueux.
Donc heureusement que tu ne dis pas "uniquement". Et ce n'est pas une image d'épinal...
D'autres part les investissements productifs seraient à inspecter précisément, pour comprendre la ventilation de leurs coûts, leurs fournisseurs, leurs résultats, leurs effets sur l'emploi, etc.
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RE: Vos réactions sur l'actu
@Olivier a dit dans Vos réactions sur l'actu :
Concernant le niveau de vie : par exemple mes grand parents n'avaient pas l'eau courante - ils n'étaient pas des marginaux pour autant... qui imagine ne pas avoir l'eau courante aujourd'hui ? Oui je pense que le niveau de vie global a significativement augmenté, même si on considère le niveau actuel comme une "norme" et qu'on a souvent oublié comment vivaient les générations qui nous ont précédés... En ce qui me concerne, je consomme moins aujourd'hui que dans les années 90, par choix de vie personnel.
Ce n'est pas contradictoire - c'est notre génération qui fait l'amalgame entre consommation et bonheur, depuis l'avènement de la consommation de masse... Il faut pouvoir subvenir à ses besoins fondamentaux bien sûr, mais je suis convaincu que le matérialisme de notre époque n'apporte fondamentalement aucun bonheur. Par ailleurs, la hausse du niveau de vie s'est faite aussi grâce à la mondialisation des échanges à outrance, et le cortège d'effets pervers que cela a entraîné...De fait, tes grand-parents avaient une alimentation plus saine, plus d'espace probablement, un air possiblement moins pollué, moins de facteur de stress, de maladies cardio-vasculaire, de troubles musculo-squelettique, etc.
Et encore, les 19e et 20 e s. ont été des siècles noirs de l'Histoire pour beaucoup de gens. L'exploitation y a été poussée au plus haut degré, esclavage mis à part. Et la pollution a été importante dans certaine région, de l'occident en développement, donc cela dépends d'où se trouvaient tes grand-parents.De fait c'est bien le "niveau de vie" tel que tu en acceptes une définition spécifique et non univoque en réalité qui créé l'amalgame entre consommation et bonheur... Le niveau de vie ne se mesure pas à l'eau courante, mais à la définition qu'on voudra bien en donner. Or si on part sur l'idée d'accès à un certain nombre de 'conforts' l'accès à la forêt, à des champs, à la nature peut-être tout à fait mis en regard de l'accès à l'eau courante. Des logements bourgeois romains (je parle bien de l'empire) avaient l'eau courante, puis cela s'est perdu progressivement avec les compétences de plomberie (les arrivées d'eau étaient en plomb). Donc les conforts peuvent aller et venir dans l'Histoire, ce n'est pas un mouvement totalement linéaire (même s'il l'est 'globalement'). Mais surtout, beaucoup de conforts se paie parfois, voire souvent par des pertes d'autres possibles ou conforts...
Donc les générations précédentes avaient surtout un niveau de vie différent mais pas nécessairement moindre ! Et les trajectoires familiales peuvent plus encore marquer des amoindrissements réels et importants pour des groupes sociaux.
Ce qui a réellement et fortement augmenté, est essentiellement le progrès médical, même si l'accès en est, là aussi, très inégal, même en France, même avec la couverture universelle.
Il faut bien comprendre que les mots sont des outils de manipulation. Dire aux gens qu'ils sont en démocratie est une façon de le leur faire accroire (croire faussement), de manière à ce qu'il n'aille pas penser qu'ils pourraient aspirer à la démocratie réelle (alors qu'ils vivent en république se disant abusivement démocratique, voire en monarchie démocratique 'constitutionnelle' comme en Angleterre ou en Belgique).
L'augmentation du niveau de vie est aussi une augmentation de la pauvreté pour beaucoup de paysans à travers le monde, invités à monétariser leurs relations (à la médecine par exemple en Chine rurale), ce qui créé artificiellement une valorisation marchande, qui, en distendant le lien social va lui permettre de s'effacer pour faire exploser certains coûts (comme celui des soins dans ce même cas). Ce qui conduit à un appauvrissement réel, malgré une augmentation en valeur des revenus (qui auparavant ne relevaient pas du même comptage).
Tout ceci confine donc à de la fumisterie et à la manipulation. Qui plus est si on considère les injonctions à s'équiper, même mal, avec des produits de qualités médiocres voire dangereux, donc une dégradation là encore bien réelle du niveau de vie.La possibilité ou non de mutualiser un salaire, même modeste, marque parfois la différence entre pauvreté et précarité, entre peu et rien...
? Je veux bien des exemples plus parlant. Mutualiser deux salaires amorti les coûts, oui ! mais un seul pour deux, trois ou quatre ??? Je ne comprends pas ta logique.
Je pense que taxer à 90% est irréaliste, car ferait fuir à l'étranger les personnes concernées.
J'ai déjà répondu.Concernant les prix, je pense qu'une économie solidaire peut difficilement s'accommoder de délocalisations destinées à profiter de la misère sociale des pays à bas coûts de main d'oeuvre pour pouvoir consommer plus, comme c'est le cas actuellement - Si on a une vraie ambition sociale, cela se traduira à mon sens par une augmentation des coûts de main d'oeuvre donc de production, donc des prix à la consommation.
Ah d'accord, oui, effectivement mais ce n'est nullement lié à la taxation des plus riches. Des prix plus élevés, mais avec des règles interdisant l'obsolescence programmé, impliquerait également des produits finalement moins chers par leur amortissement. Ainsi qu'une déflation qui me semblerait bien plus saine que l'inflation qui n'a aucune vertu autre que celle de permettre un gonflement toujours plus grands des profits du petit nombre. Et non, cela ne sert pas l'investissement productif mais seulement l'investissement de rente. 90 % des achats boursiers se font sur des valeurs déjà créées, non nouvelles. Ce sont des échanges qui ne créés rien du point de vue productif. En revanche, cette inflation coûte au plus grand nombre puisque c'est ainsi que la valeur du travail stratifiée socialement fait monter vers les plus hauts revenus qui augmentent plus vite, la richesse produite en bas, quelques intermédiaires médiocres y gagnant également marginalement. Mais, économiquement, l'inflation est maintenant estampillée comme 'nécessaire' et du côté du 'bien' (catégorie morale donc sans lien avec le réel matériel de l'économie). C'est un pure lavage de cerveau libéral destiné à faire perdurer ce vol des pauvres pour donner aux riches, avec la peur que le gentil riche risquerait de partir si on ne lui donne pas ce qu'il
veutmérite... Un épouvantail sans consistance qui n'a jamais concerné que des pourcentages infimes d'individus sans intérêts, même financier. -
RE: Connaître la Terre
Ce sont des "opinions" intéressantes ou tout au moins amusantes même si farfelues lorsqu'on sait que la terre a été créé il y a six mille ans et qu'elle est plate... Bien sûr !
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RE: Les aventures de Covid-19 dans le monde...
Et si l'épidémie avait commencé en France ? Ou tout du moins en Europe ?
Chronologie de la pandémie de Covid-19 en France (wikipédia)
novembre 2019 : en septembre 2020, des chercheurs de l’Inserm ont informé 13 français présentant des anticorps du virus de la Covid-19 dès novembre 20196. Ces anticorps ont été détectés en analysant d’anciens échantillons de sang prélevés à cette date dans le cadre de la cohorte Constances. Certains de ces cas positifs avaient présenté des symptômes typiques de la Covid-19, d'autres étaient asymptomatiques.Une recherche menée par l'Université de Sienne a montré la présence d'anticorps contre le Covid-19 chez quatre patients lors de la première semaine d'octobre 2019, suggérant ainsi qu'ils avaient été infectés en septembre4 et que le virus circulait déjà alors dans 5 régions d'Italie.
Un article publié dans Infection, Genetics and Evolution (et repris dans Nature) intitulé «Emergence of génomic Diversity of recurrent mutations in SARS-CoV-2» et auquel a collaboré François Balloux (en), estime que l'épidémie de Covid-19 a commencé dès le 6 octobre 2019. Les chercheurs ont établi cette première date de début en fonction sur une analyse des arbres génétiques de 7 666 génomes du SRAS-CoV-2 rassemblés à travers le monde.
Beaucoup trop de pages, donc si vous en avez déjà discuté, désolé, et merci pour un lien m'y conduisant... !
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RE: L'hygiène au fil du temps
A.G. Le Bègue de Presle, médecin et ami de Rousseau, indique déjà en 1763 dans son conservateur de la santé, ou avis sur les dangers qu'il faut se laver régulièrement les mains et ne pas consommer d'eau coulant des canalisations en plomb...
Et lorsqu'il l'écrit, il n'est probablement pas le premier à l'observer et à le pratiquer au 18e s.De fait la pratique des ablutions, en particulier du lavage des mains, par hygiène autant que par pureté vis à vis du divin est également de longue date dans plusieurs cultes. Le judaïsme et l'islam par exemple l'ont repris, comme nombre de leur rites (la quasi totalité pour l'Islam) au zoroastrisme perse, ce qui fait donc remonter cette pratique à plus de 3000 ans... Et elle est certainement bien plus ancienne et liée à la connaissance des empoisonnements dans les sociétés premières.
Il est possible, probable même, que ce type de 'connaissance' va et vient au grès des évolutions symboliques et des croyances, jusqu'à la connaissance scientifique, rationnelle et "définitive".
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RE: Quelqu'un peut-il m'expliquer en quoi consiste l'islamo-gauchisme ?
Le forum étant assez à gauche (ou au centre européaniste), oui, tu risques d'être passé sous silence
ou de passer pour un facho. Terme dont on voit mal d'ailleurs en quoi il ne serait pas lui aussi fourre-tout si l'islamo-gauchisme l'est...
Mais tu en as donné une assez bonne délimitation.
Ces deux termes font d'ailleurs partie des réductions relatives qui décrivent cependant des tendances, tels aussi qu'européaniste, écolos, écolos bobo, etc.
Pour autant ils partent effectivement du réel. Car la gauche, et plus encore l'extrême gauche n'ont quasiment plus de force anti-capitaliste. Certes il y a encore des mots, des postures, etc. Je suppose même que d'aucun considère Notre Dame des Landes comme une grande victoire révolutionnaire ou quelque chose comme ça... Mais la réalité est là, Mélanchon lui-même ne renoncerait pas à l'Europe, ni à l'Euro, et continuerait peu ou prou un politique gestionnaire, sans revenu d'existence (ou salaire à vie), sans réforme profonde des institutions... Nada ! Résignation. La puissance de répétition, le lavage de cerveau de l'ultra libéralisme depuis 40 ans a installé finalement une soumission (le titre de Houellebecq est d'ailleurs à tiroir je pense de ce point de vue).
De fait la gauche s'est déplacée. La majorité de l'extrême gauche est plutôt, sur le plan économique et institutionnel, sociale-libérale modérée des années 70. Je ne suis pas certain qu'il y ait beaucoup de militants (encartés) de gauche / gauche + sans travail, ou avec des revenus inférieurs au smic. Si vous avez des données !?
La multiplication des équipements, des biens matériels qui participent à la socialisation, les médias sociaux aussi, le réseautage de plus en plus dépendant des technologies, etc. les a désarmé moralement vis à vis de la critique du matérialisme. Car ils s'y sont totalement soumis et investit. Mais, par posture, ils se veulent des défenseurs, en lutte contre la domination. Si la domination économique est toujours critiquée mais de manière plus floue, parce que moins saisissable, ayant discipliné les imaginaires à être "raisonnables", c'est à dire englués de complexité, de modération, de lenteur, etc. les gens se pensant 'de gauche' se sont retournés vers des dominations plus abordables, moins mal aisées en regard de leur propres pratiques matérielles : racisme, homophobie, patriarcat, etc.
Mélange très hétéroclite car pas de même nature ou culture, et parfois en porte-à-faux (des victimes de racisme peuvent être homophobes ou très patriarcaux par exemple), mais qui leur permet qui plus est de fustiger plus de leurs aînés dont ils veulent les places et les revenus.
A coté de cela, l'écologie politique, réel changement de vision du politique en opposition au positionnement droite gauche construit sous les lumières et réellement installé depuis la fin du 19e s., monte depuis les années 60, mais reste écrasé par les mythes et religions de cette opposition droite / gauche qui structure les intellects, les références historiques, les grandes figures, etc. Et les intellectuels ne sont pas les derniers à rester dans ces chaussons traditionnels à grand coups de Locke, de Rousseau, de Voltaire, de Smith, de Montesquieu, etc. ce qui montre d'ailleurs bien leur passéisme. Les partis politiques sont composés de milliers de postes bien rémunérés, et de dizaines de milliers de dépendants / courtisans de ceux-ci. Ils n'ont donc évidemment pas envie de disparaître, et n'ont aucun intérêt à faire place à l'écologie politique. En France, la gauche se sentant sur la planche savonneuse depuis le renoncement quasi immédiat de 83 et l'édifiant "tournant de la rigueur", a passé les années 90 à noyauter l'écologie pour en faire son auxiliaire, son idiote utile, puis son vase communicant de transfugisme. S'y est donc importée toute une population marécageuse avec ses habitus, en particulier sur la migration, l'homoparentalité, la tolérance pour l'islam comme religion de pauvres, donc intouchable, etc. Et le peu d'intérêt réel pour les fondements de l'écologie politique, leur en ont fait récupérer le nom (le contenant) avec un contenu minimalisé. De fait on observe une fabuleuse modération des militants institutionnalisés (encartés) de cette 'écologie' sur les énergies renouvelables, l'agriculture biologique, l'éducation partagée, la localisation professionnelle, l'urbanisme, etc., qui par contre se démarque bien plus dans les registres de la famille ou des migrations, et dans sa participation à la culpabilisation capitaliste des individus...
Bon, il est vrai que la soumission au libéralisme ne s'est pas imposée qu'aux gens de 'gauche', mais à l'ensemble de la population, ce qui a renforcé sa droitisation, économique et institutionnelle. Un parti écologique qui assumerait réellement des positions fortes aurait bien du mal à se faire entendre...
Au début !
Car qui ne tente rien n'a rien. Qui se dit par anticipation que "mieux vaut y aller tout doucement, insensiblement" (sur quelques centaines d'année ?), voire qu'il vaut mieux attendre tranquillement que le changement se produise tout seul, par magie, n'obtiendra effectivement rien.L'islamo-gauchisme parle donc un peu de cette décomposition d'une pensée de gauche, non homogène, mais très affaiblie, n'ayant plus de réelle et cohérente vision concrète d'économie politique, réfugiée dans l'idée de la lutte pour la lutte, contre des dominants, des ennemis à qualifier, des boucs émissaires. Or les partis de gauche, leurs salariés ou acolytes, ont vu, durant les années 80 / 90, leur base passer en grande partie de la gauche à la droite, voire à l'extrême droite. En effet le parti communiste, au milieu des années 70, lutte, sans en faire un objectif central, contre le racisme, tout en prônant la limitation de l'immigration qui favorise essentiellement le patronat pour contraindre les salaires. Les mutations des votes ouvriers vont suivre une tendance qui va susciter une détestation aristocratique chez les 'élites' de gauche, et un relatif mépris de classe, qui va s'affirmer chez de nombreux nouveaux arrivants dans cette élite, qui se renouvelle dans une petite bourgeoisie, plus ou moins intellectuelle, plutôt île de francienne ou tout au moins urbaine de grandes villes, excitée par les échanges culturels (cuisine, sexe, musique), et y trouvant des outils de distinction sociale et de valorisation de singularité.
Nous avons ainsi beaucoup de petits blancs et petites blanches, très haineux vis à vis du petit blanc populaire patriarcal, violent, vulgaire, qui a trahit et qu'il faut rayer de la carte.
La figure du migrant acquiert alors par simple inversion d'aversion une aura de sainteté. Le pauvre est plus beau, plus noble. Et cela au prix de l’aveuglement le plus manifeste s'il le faut ! Toute question sur les pratiques culturelles des migrants sont interdites sous peine de racisme. Le patriarcat, la violence, le harcèlement, les féminicides, etc. tout doit rester d'abord et avant une critique des hommes blancs, occidentaux. Tout le reste est trop susceptible d'être du racisme pour être abordé. La pensée s'en retrouve verrouillée, presque abolie.Il est très difficile de voir par quel bout prendre cette ramification d'impasses qui s'est construite et semble devoir s'entêter pour ne pas sembler se renier, soutenir parfois l'insoutenable pour ne pas risquer de laisser du terrain au "mal" (transcendant et manichéen).
Et le libéralisme radical, qui se dit rationnel, raisonnable, entretien si bien cet égarement utile à sa fabrique des nouvelles inégalités, que le brouillard s'épaissit comme une nuit qui vient, sombre et pleine de terreur... -
RE: Les Aventures de Tintin (série de BD)
@Wolfen a dit dans Les Aventures de Tintin (série de BD) :
Fan de Tintin, je les ai tous lus et même je les avais tous, y compris le "Pays des soviets", ce qui n'est malheureusement plus le cas aujourd'hui. Je trouve passablement ridicule que Tintin au Congo soit exclu de la série alors qu'il n'a rien de raciste, il a juste été écrit à une époque coloniale.
Cela semble difficile de n'en citer qu'un seul comme préféré, ils ont tous des scénarios palpitants. Si vraiment je dois me forcer à n'en citer qu'un, alors je choisirais "Vol 714 pour Sydney".
Tout à fait, les anachronismes ne font pas assez peur à la plupart !
Vol 714 est le plus complexe, très étrange
De fait il est assez à part à mon sens dans le journalisme plutôt réaliste et rationaliste de Tintin. Lorsque j’étais plus jeune, j'avais eu du mal à le relier au reste. Ça me donnait une impression de grande bizarrerie... Mais mes préférés sont les séries de Rakham le rouge et de Rascar Capac, et évidemment Objectif lune et on a marché dedans !
Tintin, reste pour moi un monument de la culture européenne du 20e. Un témoignage aussi de l'évolution de la perception de l'autre, des évolutions techniques, des changements sociaux... Savoureux !
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RE: Les Aventures de Tintin (série de BD)
@Hornet a dit dans Les Aventures de Tintin (série de BD) :
@Shanna Faut dire ça à BFM et tous les médias prétendument sérieux qui avaient suivi
BFM est un média sérieux ?
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RE: The Resident
@Marie-Cineaddict a dit dans The Resident :
Qui dit mercredi dit The Resident ! Trop touchée par la
Lily la semaine dernière ! Trop chou, Cookie ! J’aime bien la tournure que prend la série. J’ai bien accroché. Personne ne regarde ? Je hais Hunter ! Hunter est faite pour ça !!!
Mais je rejoins Cora, c'est une série qui a sa place malgré les séries précédentes car elle recoupe un peu House et Urgence, tout en s'attaquant de front à la politique de santé américaine, ou son absence... Les médecins et industriels de santé véreux, voire criminels, les trafics, les patients traités comme du bétail ou des princes saoudiens (au sens propre parfois) en fonction de leur moyens, le problème assurantiel, etc.
Je la trouve très bien équilibrée, même avec les inévitables histoires relationnelles, moyennement traitées mais drôles ou touchantes, sans excès.J'aime beaucoup Austin ! Haut en couleur, totémique !