@Barbouille a dit dans Communication non violente :
J'ai été élevé dans la culture du franc parlé, on y va directement sans détour à dire les choses. Rien de malveillant la dedans. Mais blessant, petit j'étais vraiment très sensible et je pleurais souvent. Avec le temps j'ai compris que c'est pas parce que mes proches étaient très direct qu'il ne m'aimait pas, une chance. Du coup moi aussi je suis comme ça, tout du moins en parti. Je peux dire les choses franchement mais j'essaie de pas y associé des émotions (soupir, intonation ect...).
A l'inverse quand on est direct avec moi et qu'on y associe une émotion et que celle ci ne me convient pas, ça peut très vite faire monter la sauce (pas celle que vous pensez bande de coquinoux).
Ma compagne enrobe les choses pour me les dire, j'imagine que c'est ça la CNV, c'était très difficile entre nous au début à cause de cette différence d'éducation, couplé ça avec la peur de la blessée dans mes propos, parfois je gardais les choses pour moi.
Aujourd'hui je tend vers la CNV quand je tiens vraiment à m'impliquer avec la personne, mais si c'est ma collègue aussi aimable qu'une porte de prison et que je n'apprécie guère, je m'en tamponne le coquillard avec une babouche.
De fait ne passes-tu à côté de rien ? Ou n'est-ce pas grave ? Est-ce alors une façon mi-choisie, mi-subie (ou mi-acceptée car le mot "subie" semblera probablement peu acceptable par sa négativité), de faire un tri puisque... on ne rate jamais rien d'important ?
Et cela va-t-il avec une fermeture et un catalogage solide et fiable de l'autre ou avec des capacités de ré-évaluation ?