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    Messages postés par Mai Tai

    • RE: Liberté d'expression, abus et atteintes

      Mais qu'est-ce que c'est que ce délire ?
      Aaah ok c'est Musings qui est derrière tout ça ?

      Merci de ton message tellement pertinent qui va tous nous ouvrir les yeux. Nous sommes sauvés.

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Battles lecture : Première édition - Mai Tai a gagné !

      Je vote pour LeaPierce

      J'adore Le joueur d'échecs, je l'ai d'ailleurs relu dernièrement. Et cet extrait est très bien choisi, et tellement bien écrit ! Dans le style il est au-dessus.
      Mais l'autre extrait m'a pétrifiée, cette solitude dans l'horreur... 😢

      posté dans Animations Lectures
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Battles lecture : Première édition - Mai Tai a gagné !

      Lapin l'emporte sur Egon qui est partie bouder 😗


      Dernière battle battle de ce tour !

      🥊 @LeaPierce vs @Leitmotiv 🥊

      Extrait de LeaPierce

      J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai tâté autour de moi pour trouver mon portable. Il était posé entre mon sac à dos et mon ventre. Les doigts livides et tremblants, j’ai essayé d’appeler maman.
      Pas de réseau.
      J’ai essayé Ronnie.
      Pareil.
      911, numéro d’urgence.
      Rien.
      J’ai essayé Jane. Dani. Tous ceux qui me venaient à l’esprit.
      Aucune barre réseau. Pas de service disponible.
      J’ai repris ma respiration en essayant d’étouffer mes sanglots. J’avais des picotements dans les bras et les jambes à cause de la montée d’adrénaline, de la panique, mais j’ai réussi à me calmer. J’ai entendu des cris dans la rue, des alarmes de voiture, des gens qui parlaient… Une sirène de police bloquée. Un appel à l’aide. Et plus loin, je crois, le feulement du nuage en forme d’entonnoir qui s’éloignait.
      Toute mon enfance, on m’avait dit et redit ce qu’il fallait faire en cas de tornade : écouter les sirènes, se réfugier à la cave, au sous-sol, dans un placard au milieu de la maison, et se pelotonner, se protéger et attendre. À l’école, nous avions des alertes deux fois par an depuis toujours. Nous en discutions en classe, à la maison. La météo ne cessait de parler de tornade.
      Mais jamais – pas une seule fois – on ne nous avait dit ce qu’il fallait faire après.
      Car jamais personne n’avait imaginé qu’il y aurait un après comme celui ci.
      La pluie et le vent ont duré une éternité. Il faisait toujours très sombre, mais le ciel s’était suffisamment éclairci pour que je distingue la torche qui avait glissé sous le billard.
      Kolby ! Et si je lui téléphonais ? Je pourrais peut-être appeler maman avec son portable ? Lentement, j’ai déplié les jambes et, après un moment d’hésitation, j’ai rampé pour quitter mon abri sous la table et je me suis levée.
      De l’autre côté de la cave, au-dessus de l’établi de Ronnie qui avait disparu, le plafond avait explosé. Le carré sur lequel je me tenais quand je cherchais ma torche un quart d’heure plus tôt était noyé sous une pile de décombres. La cuisine s’était écroulée, les murs n’existaient plus, les assiettes étaient tombées de leurs étagères, tout avait été détruit et réduit en une pile de gravats sur le sol de la cave. J’ai même aperçu le ciel à travers l’ancien emplacement de la cuisine, avec des bouts de fils et de tuyaux brisés. De l’eau giclait de quelque part.
      – Oh mon Dieu ! me suis-je exclamée en tremblant. Oh mon Dieu !
      J’ai fait deux ou trois pas vers les gravats, mais plus j’avançais, plus je voyais de ciel. La cuisine avait complètement… totalement disparu.
      J’aurais pu traverser les décombres et remonter pour sortir, mais la vue de la cuisine en ruine me paralysait, surtout avec tous ces fils nus et saillants. J’étais clouée sur place. L’escalier qui menait à la cave n’avait pas bougé. Mon petit doigt me disait que je n’avais qu’à monter pour me retrouver à la maison. Le reste du rez-de-chaussée était sûrement en meilleur état que la cuisine.
      Le sofa avait été projeté contre le tas de décombres, renversé sur le côté. Des tas de vêtements gisaient partout.
      J’ai jeté un œil sur mes mains et j’ai vu que j’avais les doigts couverts de sang séché. J’ai glissé mon portable dans ma poche et tâté le haut de mon crâne. Mes cheveux étaient collants et bizarrement crêpés, mais je n’avais pas mal et je ne saignais pas. Je devais avoir à peine une égratignure. Je pouvais attendre le retour de maman. Tout s’arrangerait quand elle rentrerait.

      Extrait de Tornade de Jennifer Brown.

      Extrait de Leitmotiv

      L’interrogatoire n’était pourtant pas le pire. Le pire c’était le retour à ce néant, juste après, dans cette même chambre, devant cette même table, ce même lit, cette même cuvette, ce même papier au mur. Car à peine étais-je seul avec mes pensées, que je me mettais à refaire l’interrogatoire, à songer à ce que j’aurais dû répondre de plus habile, à ce que je devrais dire la prochaine fois pour écarter le soupçon que j’avais peut-être éveillé par une remarque inconsidérée. J’examinais, je creusais, je sondais, je contrôlais chacune de mes dépositions, je repassais chaque question posée, chaque réponse donnée, j’essayais d’apprécier ce que leur procès-verbal pouvait avoir enregistré, tout en sachant bien que je n’y parviendrais jamais. Mais ces pensées une fois mises en branle dans cet espace vide, elles tournaient, tournaient dans ma tête, faisant sans cesse entre elles de nouvelles combinaisons et me poursuivant jusque dans mon sommeil. Ainsi, une fois fini l’interrogatoire de la Gestapo, mon propre esprit prolongeait inexorablement son tourment avec autant ou peut-être même plus de cruauté que les juges, qui levaient l’audience au bout d’une heure, tandis que dans ma chambre cette affreuse solitude rendait ma torture interminable. Autour de moi, jamais rien d’autre que la table, l’armoire, le lit, le papier peint, la fenêtre. Aucune distraction, pas de livre, pas de journal, pas d’autre visage que le mien, pas de crayon qui m’eût permis de prendre des notes, pas une allumette pour jouer, rien, rien, rien. Oui, il fallait un génie diabolique, un tueur d’âme pour inventer ce système de la chambre d’hôtel. Dans un camp de concentration, il m’eût fallu sans doute charrier des cailloux, jusqu’à ce que mes mains saignent et que mes pieds gèlent dans mes chaussures, j’eusse été parqué avec vingt-cinq autres dans le froid et la puanteur. Mais du moins, j’aurais vu des visages, j’aurais pu regarder un champ, une brouette, un arbre, une étoile, quelque chose enfin qui change, au lieu de cette chambre immuable, si horriblement semblable à elle-même dans son immobile fixité. Là, rien qui puisse me distraire de mes pensées, de mes folles imaginations, de mes récapitulations maladives. Et c’était justement ce qu’ils voulaient – me faire ressasser mes pensées jusqu’à ce qu’elles m’étouffent et que je ne puisse faire autrement que de les cracher, pour ainsi dire, d’avouer, d’avouer tout ce qu’ils voulaient, livrant ainsi mes amis et les renseignements désirés. Je sentais que mes nerfs, peu à peu, commençaient à se relâcher sous cette atroce pression du néant, et je me raidissais jusqu’à la limite de mes forces pour trouver, ou pour inventer une diversion. En guise d’occupation, je récitais ou reconstituais tant bien que mal tout ce que j’avais appris par cœur autrefois, chants populaires et rimes enfantines, passages d’Homère appris au lycée, paragraphes du Code civil. Puis j’essayais de faire des calculs, d’additionner, de diviser des nombres quelconques. Mais dans ce vide, ma mémoire ne retenait rien. Je ne pouvais me concentrer sur rien. La même pensée se glissait partout : que savent-ils ? Qu’ai-je dit hier, que dois-je dire la prochaine fois ?

      Extrait de Le joueur d'échecs de Stefan Zweig.

      Voilà, vous pouvez à présent voter pour votre extrait préféré
      %(#FD3F92)[**Je vote pour LeaPierce**]
      %(#91283B)[**Je vote pour Leitmotiv**]

      Vous avez jusqu'à demain 12 juin à 19h, soit 24h, pour faire votre en choix en copiant le code qui correspond.

      Bonne lecture ! 📚

      (Je ne pourrai pas donner les résultats tout de suite mais je ne prendrai pas en compte les votes après l'heure fixée)

      posté dans Animations Lectures
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Battles lecture : Première édition - Mai Tai a gagné !

      Je vote pour Egon

      posté dans Animations Lectures
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Battles lecture : Première édition - Mai Tai a gagné !

      Ce soir dernière battle de ce tour, sur le thème "moment de solitude".

      Pour les candidats déjà qualifiés, ou susceptibles de l'être, vous pouvez déjà commencer à vous creuser la tête pour le tour suivant, le thème sera : "Il y a de la magie dans l'air".

      posté dans Animations Lectures
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Battles lecture : Première édition - Mai Tai a gagné !

      @hornet je te sens à cran 😆
      Tu devrais mieux aimer les extraits de ce soir !

      posté dans Animations Lectures
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Battles lecture : Première édition - Mai Tai a gagné !

      @koursk t'inquiète, on compatit, on sait que c'est pas facile d'être puni et envoyé au coin dans des positions improbables.

      posté dans Animations Lectures
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Battles lecture : Première édition - Mai Tai a gagné !

      @ayamé tu parles 😆 y a pas mal de chance là-dedans selon ce que les gens ont envie de lire à un moment précis.

      posté dans Animations Lectures
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Battles lecture : Première édition - Mai Tai a gagné !

      Merci pour cette victoire ! Et un bisou à mes adversaires, j'ai aimé leurs extraits, et c'était particulièrement bien qu'on ait choisi des styles si différents ❤


      Encore une jolie battle qui s'annonce ce soir !

      🥊 @egon vs @lapin 🥊

      Extrait d’Egon

      Soudain, et presque de sous le bras d'Andréï Filippovitch qui se tenait alors juste à la porte, on vit jaillir dans la pièce Monsieur Goliadkine-cadet, qui s'agitait, haletait, s'épuisait au service, empreint d'un air grave, officiel et résolu – il se retrouva tout de suite devant Monsieur Goliadkine-aîné, lequel pouvait s'attendre à tout, sauf à une agression pareille...
      Les papiers, Iakov Pétrovitch, les papiers...
      Son Excellence demande s'ils sont prêts, se mit à pépier, à mi-voix, en toute hâte, l'ami de Monsieur Goliadkine-aîné.
      – Il y a Andréï Fillopovitch qui vous attend...
      Je n'ai pas besoin de vous pour le savoir, qu'il m'attend, répondit Monsieur Goliadkine-aîné, lui aussi, très vite et à mi-voix.
      Non, ce n'est pas ce que je veux dire ; ce n'est pas du tout ça, Iakov Pétrovitch ; je compatis, Iakov Pétrovitch, je suis mû par une pleine compassion...
      Que je vous demande humblement de m'épargner. Permettez, mais permettez donc...
      Vous les envelopperez, bien sûr, n'est-ce pas, dans une petite enveloppe, Iakov Pétrovitch, et, à la page 3, vous mettrez un marque-page, permettez, Iakov Pétrovitch...
      Mais, vous, permettez, enfin...
      Mais il y a une petite tachounette d'encre Iakov Pétrovitch, bous ne l'avez pas remarquée, la petite tachounette d'encre ?...
      Là, Andréï Fillopovitch appela Monsieur Goliadkine-aîné pour la deuxième fois.
      Tout de suite Andréï Fillopovitch ; j'arrive juste tout de suite, je suis là, je...Monsieur, mais est-ce en chinois que je vous parle ?
      Le mieux ce serait de la gratter au couteau ; Iakov Pétrovitch, faites-moi plutôt confiance ; n'essayez pas vous-même, Iakov Pétrovitch, confiez-vous à moi – moi là, tout de suite, au couteau...
      Andréï Fillopovitch appela Monsieur Goliadkine pour la troisième fois.
      Mais, voyons, où est-elle, votre tachounette ? Il n'y en a pas du tout, je crois, de tachounette !
      Une petite tachounette énorme, la voilà ! Voilà, permettez, je viens de la voir ; voilà, permettez...non mais, permettez-moi seulement, Iakov Pétrovitch, moi, un petit peu, ici, au couteau, par compassion, Iakov Pétrovitch, au couteau, du fond du cœur...voilà, et on n'en parle plus.
      Là, d'une manière tout à fait inattendue, Monsieur Goliadkine-cadet, soudain, sans prévenir, dominant Monsieur Goliadkine-aîné dans la lutte instantanée qui éclata entre eux, et, en tout cas, absolument contre son gré, s'empara du papier que demandaient les supérieurs et, au lieu de le gratter au petit couteau du fond du cœur, comme il assurait traîtreusement en avoir l'intention à Monsieur Goliadkine-aîné – il le roula très vite, se le fourra sous l'aisselle, et, en deux enjambées, se retrouva auprès d'Andréï Fillopovitch, qui n'avait remarqué aucun de ses coups fourrés, puis il fila avec lui jusqu'au bureau du directeur. Monsieur Goliadkine-aîné resta comme fixé sur place, le petit couteau dans la main, et comme s'il s'apprêtait à gratter quelque chose avec...

      Extrait de Le Double de Fiodor Dostoïevski.

      Extrait de Lapin

      Tobie mesurait un millimètre et demi, ce qui n’était pas grand pour son âge. Seul le bout de ses pieds dépassait du trou d’écorce. Il ne bougeait pas. La nuit l’avait recouvert comme un seau d’eau.
      Tobie regardait le ciel percé d’étoiles. Pas de nuit plus noire ou plus éclatante que celle qui s’étalait par flaques entre les énormes feuilles rousses.
      Quand la lune n’est pas là, les étoiles dansent. Voilà ce qu’il se disait. Il se répétait aussi : « S’il y a un ciel au paradis, il est moins profond, moins émouvant, oui, moins émouvant... »
      Tobie se laissait apaiser par tout cela. Allongé, il avait la tête posée sur la mousse. Il sentait le froid des larmes sur ses cheveux, près des oreilles.
      Tobie était dans un trou d’écorce noire, une jambe abîmée, des coupures à chaque épaule et les cheveux trempés de sang. Il avait les mains bouillies par le feu des épines, et ne sentait plus le reste de son petit corps endormi de douleur et de fatigue.
      Sa vie s’était arrêtée quelques heures plus tôt, et il se demandait ce qu’il faisait encore là. Il se rappelait qu’on lui disait toujours cela quand il fourrait son nez partout : « Encore là, Tobie ! » Et aujourd’hui, il se le répétait à lui-même, tout bas : « Encore là ? »
      Mais il était bien vivant, conscient de son malheur plus grand que le ciel.
      Il fixait ce ciel comme on tient la main de ses parents dans la foule, à la fête des fleurs. Il se disait : « Si je ferme les yeux, je meurs. » Mais ses yeux restaient écarquillés au fond de deux lacs de larmes boueuses.
      Il les entendit à ce moment-là. Et la peur lui retomba dessus, d’un coup.
      Ils étaient quatre. Trois adultes et un enfant. L’enfant tenait la torche qui les éclairait.
      – Il est pas loin, je sais qu’il est pas loin.
      – Il faut l’attraper. Il doit payer aussi. Comme ses parents.
      Les yeux du troisième homme brillaient d’un éclat jaune dans la nuit. Il cracha et dit :
      – On va l’avoir, tu vas voir qu’il va payer.
      Tobie aurait voulu pouvoir se réveiller, sortir de ce cauchemar, courir vers le lit de ses parents, et pleurer, pleurer... Tobie aurait aimé qu’on l’accompagne en pyjama dans une cuisine illuminée, qu’on lui prépare une eau de miel bien chaude, avec des petits gâteaux, en lui disant : « C’est fini, mon Tobie, c’est fini. »
      Mais Tobie était tout tremblant, au fond de son trou, cherchant à rentrer ses jambes trop longues, pour les cacher. Tobie, treize ans, poursuivi par tout un peuple, par son peuple.

      Extrait de Tobie Lolness, de Thimothée de Fombelle.

      Voilà, vous pouvez à présent voter pour votre extrait préféré
      %(#00FE7E)[**Je vote pour Egon**]
      %(#26619C)[**Je vote pour Lapin**]

      Vous avez jusqu'à demain 11 juin à 18h52, soit 24h, pour faire votre en choix en copiant le code qui correspond.

      Bonne lecture ! 📚

      posté dans Animations Lectures
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Battles lecture : Première édition - Mai Tai a gagné !

      Je vous conseille le livre qui est vraiment très drôle, malgré les petites pointes de mélancolie et la solitude du héros, en toutes circonstances. Je devrais dire de l'anti-héros 😁

      @shanna c'est ça, les situations gênantes du quotidien 😊

      posté dans Animations Lectures
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Battles lecture : Première édition - Mai Tai a gagné !

      the-greatest-day-of-all-time-christmas.gif

      posté dans Animations Lectures
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Battles lecture : Première édition - Mai Tai a gagné !

      C'est chauuuud
      Encore quelques heures pour voter !
      Ce soir Egon contre Lapinou.

      posté dans Animations Lectures
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Mon test ADN

      @yoyo oui c'est un peu compliqué comme truc, mais c'est plutôt rigolo, je l'ai fait aussi.
      J'espérais découvrir des origines farfelues mais non, rien de dingue !

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Mon test ADN

      @yoyo c'est pas de l'anglo-saxon ? Ils se sont pas mal baladés ces gens-là 🤔
      Et effectivement y a peut-être des secrets de famille là-dedans...
      En tout cas, attention à l'interprétation des pourcentages. Tu ne prends pas forcément la moitié des origines ethniques de tes parents. Je veux dire, ton père pourrait avoir des gènes anglais, celtes et ibères, et toi n'hériter de lui que les gènes anglais et ibères mais pas les celtes...

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Battles lecture : Première édition - Mai Tai a gagné !

      C'est avec panache que Delnis nous quitte, car la victoire va à @Artemis !

      Attention, lisez bien jusqu'au bout car ce soir, il va vous falloir choisir parmi 3 extraits :

      🥊 @Ayamé vs @Lu-a-lu vs @Mai-Tai 🥊

      Extrait d’Ayamé

      Je sentais entre Clotilde et moi une sorte de vide mental que je n'arrivais pas à combler.
      J'avais beau me coucher sur elle, me lier si étroitement à elle qu'il n'y avait plus le moindre jour entre les parties concaves de nos corps, je la sentais toujours plus distante. Il n'y avait pas place pour deux sur la route où elle s'engageait.
      Un homme connaissant mieux les femmes ne s'y serait pas trompé ; il aurait vu cette bouche pleine de cris rentrés, ces yeux gros de larmes retenues ; devant ce cou encore gonflé, ces lèvres lasses mais encore chercheuses,
      se mordant l'une l'autre, il aurait deviné que Clotilde étouffait.
      Il eût senti contre lui les pointes de seins toujours dressées ; il aurait observé cette houle du bassin, sournoise, inconsciente (sans quoi Clotilde l'eût réprimée) ; il aurait compris ce regard incertain qui attendait.
      J'ignorais que les draps d'un lit sont une cage de fer où l'un des insectes combattants doit dévorer l'autre, une guérilla sans pardon ni quartier, pleine de surprises, de coups défendus, où chaque heure change les faces du combat, bref, que rien n'est moins naturel que l'acte fondamental de la nature, car la réalité y débouche sur le rêve et le sexe dans le cerveau, son maître.
      Je ne connaissais encore que la face de l'amour ; j'allais en voir la croix.

      Extrait de Hécate et ses chiens de Paul Morand.

      Extrait de Lu a lu

      Journal de bord : Sol 69

      Je ne suis plus un étranger, sur Mars. Je suis ici depuis suffisamment longtemps. Toutefois, je n’avais encore jamais perdu l’Habitat de vue. Vous vous dites que ça ne change pas grand-chose. Eh bien, si.

      Cela m’a frappé comme je me dirigeais vers la sépulture de notre GTR : Mars est un désert nu, et je suis complètement seul. Je le savais déjà, évidemment, mais il y a une différence entre savoir une chose et en faire l’expérience. Tout autour
      de moi, il n’y avait que de la poussière et des cailloux dans toutes les directions. Et à l’infini. La célèbre couleur rouge de Mars vient de l’oxyde de fer qui couvre tout. Ce n’est donc pas un désert ordinaire ; c’est un désert si vieux qu’il rouille.

      L’Habitat est un havre de civilisation, et le voir disparaître m’a perturbé bien plus que je ne l’aurais imaginé.

      Néanmoins, j’ai vite abandonné ces pensées néfastes pour me concentrer sur ma tâche. Le GTR était exactement à l’endroit prévu, à quatre kilomètres au sud de l’Habitat. Le trouver n’a pas été très dur, Lewis l’ayant enterré au sommet d’une petite
      colline pour qu’on ne puisse pas le rater. Et je ne l’ai pas raté, justement ; j’ai foncé dessus, pied au plancher. Lewis n’avait pas prévu ça, j’imagine.

      Extrait de Seul sur Mars d'Andy Weir.

      Extrait de Mai Tai

      J’avais retrouvé son immeuble, m’étais garé en face et m’étais enfoncé dans mon siège comme un détective zélé. J’étais resté là une bonne heure à attendre, à attendre quoi exactement je ne le savais pas moi-même, et à mesure que les minutes passaient et que le jour commençait à décliner, mon entreprise m’était apparue de plus en plus hasardeuse et vaine. Et il était arrivé un moment très précis où je m’étais senti ridicule. J’étais là, dans l’obscurité, assis dans ma voiture, et je ne savais plus très bien quel était le sens de tout ça.
      C’est alors qu’un couple était venu s’appuyer contre ma portière sans me voir, ils devaient avoir une vingtaine d’années, le type avait plaqué sa copine contre la voiture et avait commencé à l’embrasser fougueusement, et je m’étais retrouvé avec une paire de fesses dans un jeans serré, écrasée contre ma vitre, à quelques centimètres à peine de mes yeux. Il aurait suffi que je démarre, là, tout de suite, et le bruit du moteur les aurait fait partir, mais j’étais tellement tétanisé que je n’avais rien fait. Et plus j’attendais, plus cela devenait impossible, ils se seraient demandé pourquoi j’avais attendu, je serais passé pour une sorte de voyeur. Ses mains à lui devenaient de plus en plus insistantes et venaient peloter la paire de fesses en gros plan et, peu à peu, il avait commencé à frotter son bassin contre celui de la fille, j’étais atterré, craignant de faire le moindre mouvement, enfoncé dans mon siège, n’osant même pas allumer la radio de peur qu’ils n’entendent et ne découvrent que j’étais là depuis le début. Résigné, j’avais tué le temps en lisant les paroles des livrets de CD qui traînaient dans ma voiture, attendant patiemment qu’ils s’en aillent. L’habitacle tanguait doucement et je m’imaginais dans un transat au milieu de l’océan, bravant les vagues et les embruns. La traversée du néant en solitaire.

      Extrait de Le discours de Fabrice Caro.

      Voilà, vous pouvez à présent voter pour votre extrait préféré
      %(#318CE7)[**Je vote pour Ayamé**]
      %(#B666D2)[**Je vote pour Lu a lu**]
      %(#C72C48)[**Je vote pour Mai Tai**]

      Vous avez jusqu'à demain 10 juin à 18h50, soit 24h, pour faire votre en choix en copiant le code qui correspond.

      Bonne lecture ! 📚

      posté dans Animations Lectures
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Battles lecture : Première édition - Mai Tai a gagné !

      Vous êtes trop mignons !

      posté dans Animations Lectures
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Arrêter le stage ou pas ?

      @jus a dit dans Arrêter le stage ou pas ? :

      c'est juste que je voulais faire qqc de plus utile et j'ai une idée bien précise en tête donc j'avoue que j'ai du mal à m'en débarrasser ^^

      Et cette chose plus utile ne peut pas attendre 3 mois ? 😊

      posté dans Études - Travail
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Battles lecture : Première édition - Mai Tai a gagné !

      Je vote pour Artemis

      @punk-à-chien a dit dans Battles lecture: Première édition :

      Moi aussi. A l'époque, on trouvait du panache, de la fougue. Et l'écriture était soignée.

      C'est vrai mais au delà de l'écriture, il y a peut-être aussi le type d'histoire qui peut déplaire. Personnellement je n'ai jamais trop accroché aux romans d'aventure, et au style "cape et d'épée". En film c'est pareil d'ailleurs, ça m'ennuie.

      Je précise que ce n'est pas pour ça que je vote pour Artemis, mais parce que j'aime bien son passage.

      posté dans Animations Lectures
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Battles lecture : Première édition - Mai Tai a gagné !

      Début de ce troisième tour, dont je vous rappelle le thème : Moment de solitude.

      Ce soir, je vous propose un duel qui rime :

      🥊 @Artemis vs @delnis 🥊

      Extrait d’Artemis

      À l’âge de six ans, on m’a diagnostiqué une dermatite de contact de type IV aux cellules cutanées humaines étrangères. C’est le jargon médical pour dire que je suis allergique aux autres gens. Oui, aux gens. Eh oui, c’est rare : nous ne sommes qu’une poignée dans toute l’histoire de l’humanité à en avoir été atteints.
      En substance, je me couvre de plaques purulentes dès que la peau de quelqu’un entre en contact avec la mienne. Le médecin qui a fini par me diagnostiquer […] m’a dit : « Ne plus jamais partager ni nourriture ni boisson. Plus de câlins. Plus de contacts. Plus de baisers. Tu pourrais en mourir ». Malheureusement pour moi, j’étais une jeune fille de dix-sept ans, aux mains moites, aux jambes flageolantes, à quelques centimètres des lèvres de Donovan Kingsley, et je ne songeais pas vraiment aux conséquences potentiellement funestes. Sur le moment – ces quelques secondes où le souffle me manque, où ses lèvres se posent sur les miennes – j’avoue que ça semblait presque valoir le coup.
      Jusqu’à ce que j’apprenne, pour le pari.
      En rentrant de l’hôpital, je suis allée droit dans ma chambre. Je n’en suis pas ressortie, même s’il ne restait que deux semaines avant de finir ma terminale. Mon diplôme m’a été envoyé par courrier pendant l’été.
      Trois mois plus tard, ma mère a épousé Lenny, directeur d’une chaîne de stations-service de Long Island. Elle a fait sa valise – une seule – et s’en est allée.
      C’était il y a neuf ans. Depuis, je n’ai plus quitté la maison.

      Extrait de La première fois qu'on m'a embrassée, je suis morte de Colleen Oakley.

      Extrait de Delnis

      En effet, au bout de la rue de Vaugirard, commençait à apparaître le gigantesque Porthos.

      — Quoi ! s’écria d’Artagnan, votre premier témoin est M. Porthos ?

      — Oui, cela vous contrarie-t-il ?

      — Non, aucunement.

      — Et voici le second.

      D’Artagnan se retourna du côté indiqué par Athos et reconnut Aramis.

      — Quoi ! s’écria-t-il d’un accent plus étonné que la première fois, votre second témoin est M. Aramis ?

      — Sans doute ; ne savez-vous pas qu’on ne nous voit jamais l’un sans l’autre, et qu’on nous appelle dans les mousquetaires et dans les gardes, à la cour et à la ville, Athos, Porthos et Aramis, ou les trois inséparables ? Après cela, comme vous arrivez de Dax ou de Pau…

      — De Tarbes, dit d’Artagnan.

      — Il vous est permis d’ignorer ce détail, dit Athos.

      — Ma foi, dit d’Artagnan, vous êtes bien nommés, messieurs, et mon aventure, si elle fait quelque bruit, prouvera du moins que votre union n’est pas fondée sur les contrastes.

      Pendant ce temps, Porthos s’était rapproché, avait salué de la main Athos ; puis, se retournant vers d’Artagnan, il était resté tout étonné.

      Disons en passant qu’il avait changé de baudrier et quitté son manteau.

      — Ah ! ah ! fit-il, qu’est-ce que cela ?

      — C’est avec monsieur que je me bats, dit Athos en montrant de la main d’Artagnan, et en le saluant du même geste.

      — C’est avec lui que je me bats aussi, dit Porthos.

      — Mais à une heure seulement, répondit d’Artagnan.

      — Et moi aussi, c’est avec monsieur que je me bats, dit Aramis en arrivant à son tour sur le terrain.

      — Mais à deux heures seulement, fit d’Artagnan avec le même calme.

      — Mais à propos de quoi vous battez-vous, Athos ? demanda Aramis.

      — Ma foi, je ne sais pas trop, il m’a fait mal à l’épaule ; et vous, Porthos ?

      — Ma foi, je me bats parce que je me bats, répondit Porthos en rougissant.

      Athos, qui ne perdait rien, vit passer un fin sourire sur les lèvres du Gascon.

      — Nous avons eu une discussion sur la toilette, dit le jeune homme.

      — Et vous, Aramis ? demanda Athos.

      — Moi, je me bats pour cause de théologie, répondit Aramis tout en faisant signe à d’Artagnan qu’il le priait de tenir secrète la cause de son duel.

      Athos vit passer un second sourire sur les lèvres de d’Artagnan.

      — Vraiment ? dit Athos.

      — Oui, un point de saint Augustin sur lequel nous ne sommes pas d’accord, dit le Gascon.

      — Décidément, c’est un homme d’esprit, murmura Athos.

      — Et maintenant que vous êtes rassemblés, messieurs, dit d’Artagnan, permettez-moi de vous faire mes excuses.

      À ce mot d’excuses, un nuage passa sur le front d’Athos, un sourire hautain glissa sur les lèvres de Porthos, et un signe négatif fut la réponse d’Aramis.

      — Vous ne me comprenez pas, messieurs, dit d’Artagnan en relevant sa tête, sur laquelle jouait en ce moment un rayon de soleil qui en dorait les lignes fines et hardies, je vous demande excuse dans le cas où je ne pourrais vous payer ma dette à tous trois ; car M. Athos a le droit de me tuer le premier, ce qui ôte beaucoup de sa valeur à votre créance, M. Porthos, et ce qui rend la vôtre à peu près nulle, M. Aramis. Maintenant, messieurs, je vous le répète, excusez-moi, mais de cela seulement, et en garde !

      À ces mots, du geste le plus cavalier qui se puisse voir, d’Artagnan tira son épée.

      Le sang était monté à la tête de d’Artagnan, et dans ce moment il eût tiré son épée contre tous les mousquetaires du royaume, comme il venait de faire contre Athos, Porthos et Aramis.

      Il était midi et un quart. Le soleil était à son zénith, et l’emplacement choisi pour être le théâtre du duel se trouvait exposé à toute son ardeur.

      Extrait de Les 3 mousquetaires d’Alexandre Dumas.

      Voilà, vous pouvez à présent voter pour votre extrait préféré
      %(#FF007F)[**Je vote pour Artemis**]
      %(#048B9A)[**Je vote pour Delnis**]

      Vous avez jusqu'à demain 9 juin à 18h50, soit 24h, pour faire votre en choix en copiant le code qui correspond.

      Bonne lecture ! 📚

      posté dans Animations Lectures
      Mai Tai
      Mai Tai
    • RE: Arrêter le stage ou pas ?

      @jus c'est difficile de te conseiller, car on ne réalise pas à quel point tu souffres de t'y rendre.
      Mais à ce que tu dis, il se termine fin septembre, ça ne paraît pas donc pas insurmontable, et c'est toujours bien pour un cv d'avoir une expérience de 6 mois, même si c'est dans un domaine qui ne te plaît pas.
      C'est juste que ça ne t'intéresse pas, ou il y a autre chose ? (ambiance, façon, dont on te traite etc)

      posté dans Études - Travail
      Mai Tai
      Mai Tai
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