Un film intimiste qui clivera, entre celles et ceux qui adoreront et pour les autres, ... ennui.
J'aime beaucoup Eva Green donc ça retient mon attention, mais j'ai un peu peur d'être de la catégorie des "boriiing", parce que le pitch et ton avis me confortent dans cette idée.
Merci pour le topic en tout cas, tu m'as fait connaître son existence, je saurai un peu plus dans quoi je me lance si je le regarde un jour
De : M. Night Shyamalan Avec : James McAvoy, Anya Taylor-Joy, Betty Buckley, Jessica Sula, Haley Lu Richardson... Année : 2017 Durée : 110 minutes Nationalité : américain
Synopsis (Allociné) : Avertissement : film interdit au moins de 12 ans
Kevin a déjà révélé 23 personnalités, avec des attributs physiques différents pour chacune, à sa psychiatre dévouée, la docteure Fletcher, mais l’une d’elles reste enfouie au plus profond de lui. Elle va bientôt se manifester et prendre le pas sur toutes les autres. Poussé à kidnapper trois adolescentes, dont la jeune Casey, aussi déterminée que perspicace, Kevin devient dans son âme et sa chair, le foyer d’une guerre que se livrent ses multiples personnalités, alors que les divisions qui régnaient jusqu’alors dans son subconscient volent en éclats.
AVIS : (Comme cet avis est long, je l'ai structuré en plusieurs parties distinctes)
Je me suis lancée dedans ultra hypée, j'aime le cinéma de Shyamallow. Au final, j'avais été plutôt déstabilisée la 1ère fois, partagée sur ce que je venais de voir... Pourquoi ça ?
Général/casting:
Ça a été dit partout dans la presse : la performance de Mc Avoy étonne et désarçonne quelque peu le spectateur, voir évince en 1er visionnage certains éléments scénaristiques. Son aptitude à embrasser une personnalité puis une autre et rendre ça crédible sans surjeu bluffe son monde! J'étais sans doute trop portée sur son (ses?) personnage(s) au détriment du film, aussi la déception fut ma 1re impression une fois la résolution donnée. Puis Shyamalan ici nous embarque dans une histoire dont la tournure est inhabituelle chez lui,
j'attendais trop le twist, et y'en avait pas...
Finalement, je l'ai revu (et re-revu) avec plaisir sachant où Shyamalan veut nous emmener! Je m'attarde d'avantage sur d'autres éléments que sur le personnage bien mindfucké de Kévin, le plaisir est toujours au RDV
Une autre performance à saluer, celle d'Anya Taylor-Joy, qui délivre chacune de ses répliques avec l'émotion parfaite, à la juste mesure. Elle est impeccable dans ce rôle, j'ai été très touchée par sa performance! Le jeu du reste du casting est bon également, aucun point noir ici.
La réalisation
Sur le film en lui-même : avare de FX, l’habilité de MNS pour éblouir le spectateur se niche dans le soin apporté aux détails. Déjà, le générique d'ouverture est ca-non!! Il reprend à merveille la thématique du film, une belle promesse pour la suite. Le cadrage envoie du pâté, des compositions de plan sublimes (je trouve que le cadrage est un gros point fort de Shyamalou) se succèdent. Le métrage est un petit régal de ce côté là. L'environnement sonore accentue bien l'ambiance oppressante, RàS. Enfin, le scénario, on aime ou pas, et surtout on spoile pas, alors je dirais que j'ai d''abord pas trop aimé pour finalement valider ce déroulement et cette conclusion avec quelques réserves.
Points négatifs
Mon gros bémol se situe plus au niveau du montage et de la double chronologie, à mon sens mal rythmée. Elle amène des longueurs alors que le film repose déjà surtout sur son ambiance , après c'est pas la cata non plus, faut juste rester accroché.
L'autre réserve, c'est le choix de traiter du TDI, un peu casse-gueule et surtout trop alambiqué ici. Comme beaucoup, j'ai été déçue de ne voir que 7 ou 8 des personnalités de Kévin,. Je pense que c'était pas nécessaire de créer un système de 24 personnalités au final, même si ça a été un argument promotionnel tonitruant. Après, je connais pas le processus d'écriture de Shyamou, paraît qu'il avait ce film en tête depuis au moins 15 ans, donc en même temps il avait matière à coller un sacré background à son perso... Puis, comme certains le savent, ce perso est inspiré par Billy Milligan, un criminel américain ayant permis de révéler au monde l'existence et surtout la véracité (encore décriée) du trouble de l'identité.
Les points positifs :
Les victimes qui se bougent les miches à fond pour s'extraire de cette situation et ne correspondent pas aux stéréotypes hollywoodiens (siii, ceux de de la meuf populaire en déficit neuronale permanent ou de la meuf EMO sur les bords bien kassos, toi même tu sais ). Et là, ça spoile :
La réaction de la Bête en voyant le corps scarifié de Casey, la sauvant du sort initialement promis. Cette scène, ces dialogues, je les trouve pleins d'une juste sensibilité. L'apogée du film d'après moi, où l'on comprend que la Bête est le produit des mauvais traitement qu'il a subi, et que dans son échelle de valeurs existe tout de même une limite à son envie de dominer et d'écraser le monde. C'est le moment où le message de MNS se diffuse complètement : les "monstres" sont plus souvent le fruit de traumatismes anciens et du rejet social que des créatures animées on ne sait comment par des pulsions mortifères. Tout est logique, tout est expliqué, et même si comme on est dans un film, ça se veut spectaculaire, le traitement du tout demeure réaliste. J'insiste là-dessus car Shyamy le fait : de la force décuplée aux skills de dingue en varappe de la Bête, tout est expliqué de manière rationnelle dans le film. Donc si le personnage ne l'est pas, son traitement l'est. Tout comme, et c'est mon dernier point, dans Incassable dont nous apprenons à la toute fin que Split est une suite, amorçant le dernier volet de sa trilogie alors que tous les protagonistes sont présentées au spectateur : le grand méchant qui fomente ses plans diaboliques, le super-vilain à sa solde et le super-héro sauveur de l'humanité. Pour moi, Split est (depuis mon 2ème visionnage, j'avoue) une suite parfaite à Incassable, et j'ai vraiment kiffé toutes ces allusions que j'avais loupées faisant référence à cet univers. :
Petit avertissement :
Ce film a fait l'objet de plusieurs signalements et appels au boycott pour sa représentation de la maladie mentale jugée stigmatisante (Kévin est un méchant, enfin pas excatement : la Horde soit certaines de ses personnalités le sont....) et approximative/mensongère sur la définition du trouble. Aussi l'expression de l'identité de genre de Patricia, un des alters de Kévin, jugée encore une fois stigmatisante (une personnalité méssante).
Bon, perso, je trouve ça un peu abusé, même si je trouve très positif que des voix s'élèvent je m'oppose à la censure et préfère le débat. J'en ai déjà un peu parlé ici, après chacun son avis sur le sujet et y'a moyen de pondre une thèse Au moins, vous êtes prévenus!
Un avis à partager ? Des adeptes de Shyamayo ici ??
Je ne comprends pas bien ton intention et une petite impression de hauteur se dégage de tes messages je trouve. Par exemple, "personne ne s'intéresse à la pollution des smartphones", formulé ainsi, ça sous-entend personne sauf toi.
Il me semble aussi que tu me/nous prêtes des approximations ("C'est la manière dont on aborde l'écologie qui me chagrine. Comme par exemple amalgamer le problème des composants électroniques à tous les appareils en contenant.") faisant référence j'ai l'impression à l'un de mes messages. Personne n'a "amalgamé le problème" si ce n'est toi en ramenant les lave-vaisselle et leur consommation d'eau sur le tapis. Si tu souhaites parler de l'électro-ménager en général rapport à l'écologie, créer plutôt un sujet, non ?
J'aimerai bien qu'on revienne au cœur du sujet : les MACHINES A LAVAY (MANUELLES)
Chieuse un jour, chieuse toujours :
je trouve problématique de dire dés le 1er message du topic le jeûne intermittent sans danger. A priori, les personnes diabétiques, ou présentant des TCA, les femmes enceintes, etc, sont des personnes pour lesquelles ce régime est plutôt à éviter (comme la plupart des régimes restrictifs).
@Skywolf06 il n'y a pas que la consommation d'eau à mettre dans la balance si tu veux démonter l'argument "écologique".
Par exemple, les composants électroniques, à produire puis recycler/traiter en tant déchets, participent aussi à la pollution environnementale. L’électricité est également polluante à produire jusqu'à preuve du contraire...
Ce que j'ai listé comme avantages/inconvénients principaux; en incluant des modèles plus élaborés, donc plus lourds et couteux :
AVANTAGES :
plus écologique qu'une machine classique
plus économique (...)
fonctionne même en cas de coupure de courant
bien moins obsolète +si fait main, conception personnalisable
+selon les matériaux de construction et la plupart du temps, plus simple à déplacer
INCONVÉNIENTS :
nécessite une bonne condition physique
demande plus de temps
en DIY, conception plus ou moins longue et réussie / à l'achat, rareté du produit prêt à l'usage dans les commerces (français en tout cas) +selon les modèles, pas de fonction essorage
+selon les modèles, il faut faire attention aux projections d'eau
@Doctor-Mox Ouep, Ouip, les machines des 2 vidéos/tutos sollicitent la force des bras...
Il y en a d'autres où l'action mécanique se fait au pied, les systèmes avec un pédalier de vélo par exemple. Après, sans extérieur, pas évident à caser chez-soi ^^ Mais si tu as un jardin, une terrasse ou un grand balcon, ça se tente! Pis j'ai pas trouvé de DIY avec pédale simple, ça veut pas dire qu'il n'y en a pas, faut voir... Y'a aussi des modèles à pédales préconçus parfois dans les magasins de camping, si tu peux te permettre cette dépense.
En tout cas, trop cool si tu te lances en DIY! Je suis bien curieuse de tes retours
Après, je te conseille plutôt le second tutoriel (avec les 2 seaux). Dans le 1er, l'essorage est pas prévu ^^ Sinon, une essoreuse à salade fait bien le taff (d'ailleurs, sur Amazon y'a des modèles qui y ressemblent grave), mais c'est très petit souvent :&
Si tu te lances, Tu nous dis TOUT hein
L'action mécanique (le brassage) et la lessive (tensioactifs) sont pourtant les 2 composantes qu'on retrouve à la fois pour un lave-linge électronique et un lave-linge manuel, non ?
(je peux me planter, hein, mes recherches sur le sujet m'ont menées à cette conclusion)
Les machines à laver modernes (ou lessiveuses, ou lave-linge, ou...) constituent pour un foyer une source de dépense énergétique considérable. Avez-vous pensé à vous équiper d'une machine sans électronique ? Vous avez un budget riquiqui pour ce poste de dépense ?
Si oui, la machine à laver manuelle peut s'avérer une excellente option ^^
Deux tutos que je trouve bien faits pour construire une washing machin façon Mac Gyver :
Nécessite : un récipient avec couvercle type bidon ou seau / un débouche évier à ventouse / un outil de découpe type cutter
Nécessite : deux récipients avec couvercle type bidon ou seau / une poignée / une pâle en plastique / des balles en plastique / une perceuse
Il existe aussi des modèles plus élaborés (mais pas non plus irréalisables) utilisant le mécanisme d'un vieux tambour de machine à laver + une pédalier. C'est non-exhaustif, le web regorge de tutoriels pour créer votre lave-linge!
Et aussi des modèles conçus en usine, prêts à l'emploi, plutôt trouvables en France en magasins spécialisées vendant du matos de camping. En général, le prix est inférieur à une centaine d'euros.
(l'image choisie pour la vignette est celle d'un modèle de machine à laver manuelle, Drumi, commercialisé uniquement en Amérique j'ai cru comprendre )
Vous connaissez? Vous avez des astuces / conseils à partager?
@Lulu-Cineaddict un des rares que j'ai vu au ciné!
Bon, j'en garde pas un grand souvenir parce que je suis pas fan de la licence. Après, comme toi, j'aime le Bond de Daniel Craig, j'adore Christopher Waltz et même s'il en fait des caisses ici il m'a régalée, j'ai passé un bon moment dans l'ensemble ^^
Sinon, je vais émettre une opinion assez consensuelle bien que très différente de la tienne : je trouve le jeu de Léa Seydoux inexistant, ou presque... Spectre ne m'a pas fait changer d'avis, désolée
Un film qui vous a fait pleurer - Incendies de Dennis Villeneuve ★★★★
Un film en noir et blanc - Soupçons d'Alfred Hitchcock ★
Un film adapté d'un roman - Autant en emporte le vent ★★★
Un film non-anglophone ou francophone - La cellule de Fermat (Fermat's room) de Luis Piedrahita et Rodrigo Sopeña ★★
Un film sorti en 2020 - The Room ★★★
Un film dont le titre (VO ou VF) commence par la lettre B - BlacKkKlansman ★★★★
Un film avec Morgan Freeman - Les évadés ★★★
Un film avec Natalie Portman -
Un film d'une réalisatrice - Vorace d'Antonia Bird ★★★
Un film que PopcornFr vous a donné envie de voir - plusieurs, je vais dire The Walk ★★★
Un film Oscar ou César du meilleur film - Parasite de Bong Joon Ho ★★★
Un film avec un personnage détestable - Knock Knock d'Eli Roth★
Un film que vous auriez aimé écrire ou réaliser - Alita : Battle Angel ★★★
Un film avec un personnage maquillé ou masqué - Joker de Todd Phillips ★★★★
Un film que vous aviez déjà vu - Incassable ★★★★
Un film d'animation non-Disney ou Pixar - Zombillenium d'Artus de Pins ★★★
Un reboot ou remake - The Thing de Carpenter ★★★★
Un film de votre année de naissance ou avant - Délivrance ★★
De : M. Night Shyamalan Avec : Bruce Willis, Samuel L. Jackson, Robin Wright, Spencer Treat Clark, Charlayne Woodard... Année : 2000 Nationalité : américain
Synopsis (Allociné) :
Elijah Price souffre depuis sa naissance d'une forme d'ostéogénèse. S'il reçoit le moindre choc, ses os cassent comme des brindilles. Depuis son enfance, il n'a de cesse d'admirer les superhéros, des personnages qui sont tout l'opposé de lui-même. Propriétaire d'un magasin spécialisé dans les bandes-dessinées, il épluche pendant son temps libre les vieux articles de journaux à la recherche des plus grands désastres qui ont frappé les Etats-Unis. Il se met alors en quête d'éventuels survivants, mais y parvient rarement.
Au même moment, un terrible accident ferroviaire fait 131 morts. Un seul des passagers en sort indemne...
Avis :
1er volet de sa saga se déroulant dans le même univers (avec ses suites Split et Glass), et second long métrage du réalisateur, Incassable est alors l'un des 1ers films grand public à dépeindre des supers héros "réalistes".
Je dirais que le travail scénaristique de MNS constitue la force et la faiblesse du film. La force, car le twist étant la marque de fabrique de MNS, le final est grandiose et on savoure lors d'un second visionnage les indices délivrés au compte-goutte. Faiblesse car pour certains, le film s'appuyant beaucoup trop sur son scénario, la réalisation est trop sobre et économe de scènes d'action/marquantes.
Côté réal', les choix de Shyamalan apportent beaucoup, même s'ils accentuent la faiblesse sus-mentionnée...
Le soin apporté; la bande son (musique et ambiance sonore, spécialement pour les scènes de l'accident d'Elijah et du sauvetage de David), les nombreux plans séquences avec Elijah/David, la direction des acteurs principaux (la retenue parfaite de Willis et l'intériorité du jeu de Lee Jackson!!), les choix de montage, etc; en font à mon humble avis l'un des meilleurs Shyamalan réalisés.
Pour moi, le meilleur jusqu'ici même
À seulement trente ans, il se targue d’avoir déjà obtenu pas moins de trois doctorats et d’être passé par les institutions de l’enseignement supérieur les plus célèbres et les plus prestigieuses : Cambridge University, Stanford University, l’ENS Ulm, le Collège de France et l’Ecole Polytechnique, rien que ça. Il dit également être détenteur de trois doctorats et se présente comme émissaire de l’UNESCO. Il est en fait Ambassadeur de UniTwin CS-DC, un organisme faisant le lien entre l’UNESCO et l’université dont font partie les directeurs de sa seconde thèse. Il n’est jamais nommé sur le site de l’UNESCO proprement dit. Un défaut de précision qui ne laisse pas moins de place au doute. Idriss Aberkane s’est fabriqué un CV gonflé à l’hélium.
Chacun son avis, en effet...
Pour moi, comme d'autres de ses confrères et consœurs, c'est un opportuniste qui profite de la crise pour apparaître dans la lumière. Et un excellent communicant dans la mesure où il a bien su fédérer une partie de l'opinion publique depuis que la Covid est au cœur de nos vies à tous.
Perso, l'indice de confiance le concernant est quasi nul. Les lobbys sanitaires aux objectifs douteux ne concernent pas que "Big Pharma" (Weleda, mon amour) et les affirmations de Raoult ne sont étayées par aucune expérience concluante au regard de la médecine scientifique.