@peri : j'ai dit ça parce que mon père ne voulait pas se faire vacciner, il se disait fataliste.
Connaissant ma tante, c'est surement beaucoup moins philosophique que ça.
Je la soupçonne d'avoir trop écouter sa fille, une illuminée naturopathe de l'extreme, pour qui Thierry Casasnovas est une référence sérieuse et pertinente en terme de santé.
ce film se fout de notre gueule, son fanservice est catastrophique
Et aussi particulièrement illogique.
L'avocat Matt Murdock qui stoppe une brique de la main. Ok, ça fera plaisir aux fans de Daredevil. Mais dans le contexte, le geste est juste stupide. On parle quand même d'un non-voyant qui est supposé cacher le fait d'être un super-héros. Si encore la brique avait visé une personne vulnérable, style Happy ou tante May, j'aurais accepté que Matt s'expose pour sauver une vie. Sauf que c'est Peter qui était visé. Il s'en serait remis.
De même, si l'explication de la présence de chaque personnage hors de leur dimension est de connaitre la vraie identité de Peter Parker, expliquez-moi ce que Eddy Brock et Venom foutent là ? Eux ne le connaissent pas.
Je dois passer les fêtes à Strasbourg dans la belle-famille. Des alsaciens pur jus. Je tenterai de placer ça entre le Riesling et les lawerknepfla, juste pour voir la réaction.
J'ai appris aujourd'hui que ma tante de bientôt 80 ans n'était toujours pas vaccinée, et avait même tourné antivax. Elle s'est mis en froid avec tout le reste de la famille sur cette question, et fêtera noël dans son coin.
Ce qui est à la fois une première dans la famille, ma mère et ses soeurs ayant toujours été incroyablement soudée.
C'est aussi une décision assez surprenante de sa part, dans la mesure où son frère -mon oncle- est mort du covid dans les débuts, fin mars 2020, dés la première semaine de confinement. Elle et lui vivaient à quelques kms de distance, ce qui fait que c'est principalement elle qui fleurit sa tombe. J'avoue, ça me dépasse.
Graphiques de l’évolution de la pandémie publiés par l’université américaine Johns Hopkins
Les points rouges sur le 1er sont les points où il y a eu le plus de cas positifs détectés.
Les points verts sur le 2ème sont les points où il y a eu le plus de vaccinés.
On remarque que les points rouges sont sur les points où il y a eu le plus de vaccinés.
Conclusion : les vaccins n'arrêtent pas l’épidémie.
Au final, c'est plus un constat qu'une conclusion.
La vrai conclusion serait plutôt : qu'en fait on de ce constat ? Que décide t'on vis à vis d'un vaccin qui au final n'arrête pas l'épidémie ?
Très efficace, on ne s'y ennuie pas, il y a de l'enjeu, de l'émotion, de l'intrigue, et de la belle prestation. Mention à Tom Holland et Zendaya qui tirent bien leur épingle du jeu. Et Dafoe excelle toujours autant en Green Goblin (dont le masque hideux ne me manquera pas).
Mais un gout doux-amer me reste, néanmoins. C'est un film qui méritait tellement mieux.
Ok, la hype du retour des 2 spidey et de quelques vilains est là, mais ce n'est là qu'un premier effet kiskool destiné à retomber avec le temps, et qui nous laissera à la longue avec ce qui reste vraiment : une réal assez moyenne. Je crains que ce film ne vieillisse pas si bien que ça.
Car n'est pas Sam Raimi, James Gunn, ni Zack Snyder qui veut. La mise en scène de Jon Watts est ici assez moyenne. Des mouvements de caméra certes très dynamiques, mais peu de visuels vraiment impactants, et certains personnages pas assez iconisés par rapport à leur potentiel. Ce film, qui se voulait être l'épilogue de 5 autres films issus de deux franchises différentes étalées sur plus de 12 ans, méritait "une patte". Au moins du niveau de ce qui avait été fait sur l'excellent Into the Spider-Verse.
C'est dommage, car la course poursuite dans la dimension miroir à mi-film, contre le Dr Strange, était prometteuse pour la suite.
Sauf que soufflet retombe et qu'on finit sur un vulgaire échafaudage autour de la statue de la liberté au milieu d'une action brouillonne et pas toujours bien éclairée.
Bilan : très bon produit de consommation. Le public appréciera. Mais l'excellence attendra.
@peri
Manger mieux, ça n'a été possible pour moi qu'en y trouvant d'autres plaisirs :
Déguster sa cueillette, moins saler et sucrer, mais aromatiser, trouver d'autres formes de cuisson ( à la vapeur, solaire ... ) qui exaltent les saveurs ...
Tout à fait. Ce qui nous amène à cette autre difficulté à changer nos modes de consommation : la piètre qualité de bon nombre de produits de la grande distribution, dont il est parfois difficile de trouver des alternatives plus saines.
Et voici un autre des nombreux aspects du problème.
@peri : je suis abonnée à sa chaîne : il décortique l'actu toutes les semaines.
J'adore son style et son vocabulaire, la pilule amère de ce qu'il commente passe un peu mieux .
Je me cherchais justement un petit truc dans ce gout là, un rdv podcast sur l'actu. Je vais essayer, je te remercie.
@peri oui une mauvaise éducation n est pas irremediable mais ça te façonne quand meme bien en profondeur. Il faut une énorme volonté et beaucoup d energie pour passer outre, ce qui me parait difficile quand tu es englué dans les difficultes du quotidien comme l ont souligné d autres avant moi.
En effet.
Quoiqu'il en soit ce HS n'a que trop duré.
C'est pourquoi je propose de clore ma participation à ce débat sur l'idée assez déprimante -mais néanmoins admise- que mourir plus jeune que le reste de la population relève en grande partie de l'éducation, et qu'il n'y a donc quasiment rien que qui que ce soit ne puisse faire contre ça, pas même les principaux intéressés.
@peri : déjà d'éducation. Un enfant que l'on nourrit de pâtes-purée-jambon n'apprend pas à aimer les légumes.
Pas faux.
Mais je ne vois ici qu'un contexte de difficulté -et non d'impossibilité- dans le processus de ré-apprentissage.
Nous sommes fait pour apprendre toute notre vie. Une mauvaise éducation n'est pas irrémédiable. On peut revenir dessus, même si j'en mesure la tache colossale.
Comme Laurent Gounelle a dit "On ne peut pas changer les gens. On peut juste leur montrer un chemin, puis leur donner envie de l'emprunter.".
je disais que Peri avait raison quand il disait que la malbouffe/clope/alcool tuait les pauvres davantage que les riches, même si un bon coup de fourchette riche tue également (j'ai perdu un collègue ainsi, la question est sensible).
Mais là où nous nous rejoignons c'est que manger mieux/arrêter de cloper pour être en meilleure santé et faire des économies c'est hyper difficile et ce n'est absolument pas juste une question de volonté.
Mais du coup, ne plus fumer et manger mieux (j'ai bien dit "mieux", pas "plus cher"), c'est une question de quoi, si ce n'est de volonté ?
Je veux bien admettre que l'entourage peut être un frein dans cette démarche, mais se libérer de ce frein ne relève t'il pas lui aussi de la volonté ?